Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."
Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."
jeudi 31 janvier 2008
B.O
mercredi 30 janvier 2008
Dans le tiroir.
N'écoutant que ma légendaire générosité et de mon célèbre et plus beau sourire, je la priai de passer devant moi, donc, madame, ce à quoi elle répondit que j'en suis restée comme une bêtasse Non pas la peine c'est très gentil à vous mais j'ai tout mon temps.
J'ai insisté, Non mais c'est bien normal, passez devant moi je vous en prie, mais c'était toujours Vraiment c'est pas la peine je ne suis pas fatiguée et pas pressée non plus merci quand même.
" - Eh alors, tu l'es, enceinte, ou bien quoi?? Nan mais j'te jure, quand je portais haut la bedaine moi aussi, personne, tu m'entends bien, PERSONNE ne m'a jamais laissé passer devant lui à la caisse ou alors pas souvent, j'm'en souviens presque plus, la priorité tu l'as, je te la laisse, alors tu me fais plaisir tu la prends, et tu passes devant sans faire de chichis, la grosse, nan mais sans blague.
Parce que j'ai surtout pas envie que toutes les mémés du coin croient que je ne suis qu'une malpolite qui n'a pas voulu te laisser passer et me regardent de traviole, tu vois."
Non, en vrai j'ai
mardi 29 janvier 2008
Moi: oui, et moi, je serai une grand-mère.
Puceminus (air de très grande commisération): oooh, pauvre, pauvre maman!"
lundi 28 janvier 2008
Je sors couverte.
dimanche 27 janvier 2008
Brisefer le malin #5 et fin
Hier soir, il m'est arrivé un truc terrible.
Je me suis fait une fausse joie.
Alors qu'il venait de se coucher, j'ai vaguement entendu Brisefer se relever très discrètement (inhabituel), marcher à pas feutrés (étonnant) et la porte des toilettes se refermer doucement (inquiétant).
Plus tard, je me suis soudainement rendu compte que je n'entendais pas Brisefer depuis un bon moment (très inquiétant, voire carrément alarmant).
Je suis donc allée toquer à la porte:
"-ça va, Brisefer?
- oui, oui.
- t'es sûr?
- mais oui! ...(pudiquement) je lis!
- tu qu-oi???
- je liiiiis!!!"
Alors là, les gens, je ne dis rien, mais j'explose de joie intérieurement: Eh Eh, je suis une bonne mère c'est sûr, j'ai réussi à faire aimer la lecture à mon fils, même dans les coins sombres et les endroits reculés. Mon fils lit au petit coin! Victoire! Allélluïa, merci bonne mère, il lit en faisant sa petite affaire, le digne fils de son père!!!
Ce n'est que quelques heures plus tard que j'ai déchanté, ah cruelle déception et triste sort que le mien, n'ai-je donc tant vécu que pour cette infâmie, quand j'ai retrouvé ça dans les cabinets:
(et je vous prie de commenter en m'épargnant vos sarcasmes, merci.)
samedi 26 janvier 2008
Brisefer le malin #4
Môssieu Casse-tout et Mister Brisefer.
Mon fils est un casseur.
Un vrai, un dur de dur.
A peine âgé de quelques mois, solidement arqué sur ses petites jambes potelettes, il avait déjà la manie de vouloir voir à l'intérieur des choses. Pour ça, il faut défaire, séparer, disséquer, extraire. Comprendre.
Notre enfant était encore tout jeunot que déjà sommeillait en lui la bête Brisefer.
La bête a cette manie très fâcheuse de tout vouloir démonter. Elle vous casse la baraque, elle vous démolit la façade, elle ruine vos efforts en un rien de temps.
Elle sait user de mille statagèmes pour cela. Tous plus redoutables les uns que les autres.
Genre, enfoncer un bâton dans l'autoradio de son père pour tenter de l'extraire (appareil condamné à tout jamais et bâton toujours coincé dedans d'ailleurs ça fait chic comme tout).
Genre, tirer sur un drôle de fil qui dépasse de la tondeuse à gazon jusqu'à l'arracher et s'en servir après comme lasso (c'est pas perdu pour tout le monde, hein).
Genre, alors que notre très affable tête de mort de chauffagiste a enfin daigné intervenir après plusieurs semaines sans chauffage, M. Brisefer, l'après-midi même, voyant cette drôle de chose-là dépasser du mur, se demande ce qu'il peut bien y avoir derrière. Ni une ni deux, il l'arrache: autant résoudre ce problème vite fait, en avoir le coeur net, hein. Il peut donc nous dire bien vite que c'était le système d'évacuation de la chaudière qui fait d'ailleurs un drôle de bruit maintenant venez voir vite papamaman.
Heureusement, M. Brisefer, en prenant de la bouteille à défaut de poil au menton, commence à devenir raisonnable.
Il sait maintenant chercher des réponses dans les livres.
Il n'a pas définitivement renoncé aux travaux pratiques, mais il apprend à réfléchir avant d'agir et se permet même de donner des leçons à ses petites soeurs à l'occasion.
Mais quand même, de temps en temps, ses vieux démons le reprennent.
La bête revient.
On aurait voulu le faire exprès.
A moi, sa propre mère, ça me paraît trop gros pour être vrai. Pourtant, c'est la pure vérité, l'image est réalisée sans trucage, et sans mise en scène.
Puisque je vous le jure.
Synopsis: M Brisefer devant aller jouer au ping-pong toute la journée de dimanche, il n'a pas d'autre choix que de faire ses devoirs samedi.
Deux verbes à conjuguer au futur.
M Brisefer, très concentré sur son travail, demande très fort si on a pensé à son pique-nique pour demain avec "beaucoup de chips, pas comme la dernière fois j'espère".
Il chantonne sur l'air de "on est les champions".
Il réfléchit tout haut en écrivant, genre quelle raquette je prends demain, celle qui a les deux côtés rouges ou celle qui a un côté noir et un côté rouge.
Puis M. Brisefer m'apporte son cahier ("oui, oui, j'me suis relu, c'est tout bon j'te dis.")
Verbes DANSER et GUERIR, donc:
Typically made in Brisefer.
vendredi 25 janvier 2008
Brisefer le malin #3
Sûr, ça date, mais ça m'émeut toujours autant.
Hum.
Avant, tout petit, au CP genre, quand Brisefer recevait une punition à l'école, il pleurait.
C'était le bon temps.
Ensuite, avec l'habitude, quand il en recevait une, il ne pleurait plus -à quoi bon-.
Il conjuguait ses verbes vite fait (pas toujours) bien fait, venait quérir piteusement la signature de ses parents, subissait les roulements de yeux et remontrances en faisant le dos rond et en attendant que ça passe, jusqu'à la prochaine fois.
Bah, un petit mauvais moment à passer, c'est tout.
C'est qu'il devenait philosophe, mon Brisefer.
Mais depuis qu'il a presque 10 ans, Brisefer a décrété qu'il jouait désormais dans la cour des grands.
Maintenant, avec l'expérience, il connaît parfaitement la marche à suivre.
Il fait ses verbes toujours à la va comme j'te pousse, mais il ne s'embarrasse plus de venir présenter la petite chose à ses parents, pensez-vous, il n'est plus un bleu quand même, non, maintenant, il signe lui même, pour son père et pour sa mère, ça va tellement plus vite, allez pas de chichi, vite fait bien fait j't'embrouille et on n'en parle plus.
Sauf que Brisefer doit quand même manquer un tout petit peu d'entraînement dans la contrefaçon d'autographe, parce que son maître, quand il a vu la signature de manchot analphabète sensée être la notre, n'a pas eu l'ombre d'un doute quant au fait qu'il était victime d'une vaste entourloupette.
Et que du coup, Brisefer qui pensait pouvoir étouffer l'affaire dans l'oeuf et dans la plus grande discrétion en a été pour ses frais.
jeudi 24 janvier 2008
Brisefer le malin #2
mercredi 23 janvier 2008
Brisefer le malin #1
mardi 22 janvier 2008
Restons détendu du slip, je vous prie.
Le retour de trompe-la Mort (aux rats).
lundi 21 janvier 2008
Bellzouzou l'aïeule fait des confitures
D'ailleurs, elle tient à ce que vous le sachiez, non mais sans blague.
samedi 19 janvier 2008
Grosse fatigue.
mais recevoir sur le bide à 6 heures le matin de ses 4 ans tout neufs une Puceminus proprement scandalisée et tenant à faire savoir de façon quasi hystérique qu'elle m'en tenait pour personnellement responsable en hurlant Maman, dis donc, j'ai pas grandi pendant la nuit, ben ça m'a achevée.
mardi 15 janvier 2008
Bellzouzou est dans l'escalier.
Sinon hier, j'étais au commissariat de police pour faire une déposition auprès d'une ravissante policière surornementée cosmétiquement parlant -comme une voiture volée hi hi, ai-je pensé mais ce n'était pas le moment de faire ma maligne-.
Au moment de relire le procès-verbal qu'elle m'avait tendu de ses ravissantes mains elles aussi surornementées digitalement parlant, ça m'a fait mal au coude pouvez pas savoir, des énormités ortaugrafiques so incrédibeules que même ma Minipuce elle les aurait (peut-être) remarquées, c'est dire.
Comme ma désinspiration chronique aiguë me fait encore souffrir mais que vous n'en avez rien remarqué et que je souhaite que ça dure, j'avais l'intention de vous resservir de la requête gogole, pis j'ai renoncé, pas le coeur à ça, pourtant j'en avais des gratinées qui a dit que les français sont des veaux?, prédictions voyance carla sarko, lacher médor ou comment parlé le langage soutenu?, avouez que c'est presque dommage.
Enfin, petit message perso à l'expéditeur anonyme mais bien informé qui m'a envoyé ça
J'ai mis du temps à comprendre, mais maintenant ayé, merci donc chère amie*, ça me fait grand plaisir, hum.
(* Névros', tu es démasquée, allez!)
lundi 14 janvier 2008
Avis de décès.
mardi 8 janvier 2008
Esméralda
Bon, une voyante locale qui prédit des choses locales, essentiellement sur Dreux et ses environs, un collège qui va se construire, une usine du coin qui va fermer, ou genre que "Gérard Hamel le maire UMP va peut-être perdre aux municipales" et que "s'il perd il se retirera à la campagne d'ici 3 ou 4 ans", mais "malgré sa possible défaite, sa carrière politique nationale va se poursuivre , notamment à Paris où il se rendra de plus en plus", alors la campagne ou Paris pour Gérard Hamel de Dreux, comme je sens que le débat vous passionne je vous invite à me mailer pour qu'on en discute à bâtons rompus.
Des prédictions essentiellement locales, donc, mais pas que.
Parce qu'Esméralda, elle voit aussi les grandes choses, niveau national, voire international (elle avait vu l'effondrement des tours-jumelles de NY, je vous signale).
Esméralda, tu m'ouvres les yeux.
Private little anecdote comme vous avez été sages: Je dois avouer qu'Esméralda me réconcilie un peu avec les boules de cristal, vu que j'avais un peu perdu confiance en elles depuis que la grand-mère de deux de mes cousines germaines, la mère de mon oncle par alliance, la maman du mari de la soeur de ma mère, bref quelqu'un que j'ai connu jadis et qui en avait une aussi de boule de cristal qu'elle rangeait même sous son évier de cuisine si vous voulez savoir, avait prédit à un autre de mes cousins germains, même branche d'ailleurs, le fils du frère de ma mère et neveu de mon oncle par alliance dont la mère avait une boule donc
(Je reprends ici pour simplifier un peu l'affaire) la diseuse de bonne aventure que j'avais dans ma famille donc, avait prédit, il y a de ça plus de 30 ans*, l'avenir à mon cousin "tu vas l'avoir, oui, je vois que tu vas l'avoir ton vélo pour Noël!!!"
* Bon, peut-être que les boules de cristal se sont perfectionnées depuis le temps, il est vrai.
**Histoire tout à fait véridique; j'attends de mes cousines qu'elles confirment en commentaire.
dimanche 6 janvier 2008
Le mystère Névrosia (j'ai percé le)
Et euh, juste une petite chose pour finir, Névros', et en toute amitié, hein: je n'ai pas osé te le dire de vive voix, mais ton autographe de George avec la petite dédicace perso, là, (oui, dans le cadre en or que tu as accroché à côté de ton escalier pour me faire bisquer), c'est sûrement un faux, tu vois.
vendredi 4 janvier 2008
Peau d'Ours.
accrochez-vous bien (vraiment très bien) DE L'ECZEMA DE LA MENAGERE, rien que ça.
Eh bien moi, depuis que je sais que mon homme a de l'eczéma de la ménagère, aaaaah oooooh, je suis toute fièrotte que je l'ai dit à toutes mes voisines alentour et que j'attends la rentrée avec impatience pour pouvoir m'en vanter aussi à mes collègues, aux dames de cantine et aux parents d'élèves, je l'ai tracé en lettres d'or sur mes cartes de voeux pour 2008, et je le ferai graver comme épitaphe sur le caveau familial c'est sûr, haaan, quelle classe, avoir un homme atteint de l'eczéma de la ménagère, c'est quand même pas donné à tout le monde, hein*.
*Croyez le ou pas, tout ce que ma crème d'Ours a trouvé à conclure fut (textuel, tout en se passant méthodiquement sa potion médicinale entre les doigts et avec un ton résigné tirant vers le larmoyant): "faut que j'm'achète des gants pour faire la vaisselle, moi."