Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

lundi 29 mai 2023

Vrac, mic mac et foutrac du lundi soir férié

Joli weekend prolongé de Pentecôte que traditionnellement j'essaie toujours de passer loin de Chartrescityville vu que des fous de Dieu défilent en hordes sauvages et sur les genoux jusqu'à la cathédrale pour leur pélerinage annuel en hurlant pire que des hooligans sous mes fenêtres. J'étais là, donc, cette année, mais j'ai soigneusement sélectionné mes endroits pendant trois jours pour ne pas faire de mauvaise rencontre. A Paris avec Puceminus d'abord pour une très chouette journée d'annive, au bric à brac, au ciné (je voulais absolument voir Jeanne du Barry, et finalement je m'en serais bien passée, le film ne casse pas trois pattes à un canari, le seul intérêt selon moi c'était Johnny Depp qui meurt de la petite vérole, ça n'arrive pas tous les jours, hein), à la terrasse d'un café avec copine F. (les fous de dieu ayant privatisé toutes les terrasses de tous les cafés autour de la cathédrale, nous nous sommes éloignées d'eux le plus possible et pourtant le croirez-vous? ils ont trouvé le moyen de glisser un flyer dans le panier de mon vélo m'enjoignant à assister à l'université d'été des fous de dieu, comme si j'avais une tête à ça d'une part et rien d'autre à foutre de l'autre, voyez s'ils sont dingues, doujézu.)

A part ça, je crois que je me suis bien couverte de ridicule hier soir quand j'ai appelé le refuge pyrénéen où l'Ours-mon-mari et Brisefer-mon-fils passaient la nuit. Entendons-nous bien: cette année, vu qu'ils sont partis tous deux ensemble, j'avais décidé de ne pas suivre pas à pas la randonnée ni d'appeler tous les soirs pour savoir si l'Ours était bien arrivé (genre: il est quand même hautement improbable qu'ils tombent tous les deux ensemble et en même temps dans un ravin, non?) Bref, ils m'avaient donné pour info leur plan de route, le nom du refuge où ils dormaient chaque nuit, mais juste en cas de souci et de souci il n'y aurait pas et basta, je dormais sur mes deux cliquettes. C'était sans compter Bellzouzou l'aïeule et Minimignonne qui tour à tour m'ont fait culpabiliser dimanche soir en me disant, pour l'une, que quand même je n'avais pas juste appelé au moins une fois pour voir si tout allait bien et qu'il pleuvait beaucoup dans les Pyrénées elle avait entendu dire, et pour l'autre, que c'était bizarre quand même que le téléphone de Brisefer quand elle appelait, bascule immédiatement sur la messagerie. Bref, on m'a bien fait sentir que j'étais deux en un une mère et une épouse indigne, je me suis donc résolue à appeler le refuge de dimanche soir du fin fond de l'Ariège profonde (le fond du fond, donc), avec l'intention de faire ça vite fait bien fait et en toute discrétion.

"- Allô? le refuge du fond du fond de l'Ariège profonde? Je sais bien que vous êtes bien occupés (j'entends en arrière fond des bruits de couverts, c'est l'heure du dîner là-bas, on mange tous ensemble à une grande table, très tôt et on se lève aux aurores)(et en plus, on n'aime pas du tout du tout répondre au téléphone, vu qu'il n'y a pas de réseau et qu'on utilise parcimonieusement une radio-téléphone réservée aux secours), je suis Madame Bellzouzou (oui, la folle qui vous appelle tous les ans, et cette année j'aurais pu m'en passer, d'accord d'accord, mais on m'y a contrainte, vous m'en voyez désolée), je voudrais juste savoir si mon mari et mon fils, [l'Ours] et [Brisefer], sont bien arrivés chez vous ce soir et si ça va bien?

- ah, je vais voir, quittez pas! (il appelle à la cantonnade, très fort) [BRISEFER]!, [l'OURS]! 

- (j'entends la voix de mes fils et mari à table) oui??

- CA VA? C'EST VOT' FEMME ET VOT'MERE QUI DEMANDE!

- (éclat de rire général de la tablée) (j'entends les deux répondre en même temps) ah oui, ça va!

- eh ben vous voyez: ça va! "

 

 

                                                                 Et sinon, toi, ça va aussi?

mercredi 24 mai 2023

Vrac, micmac et foutrac.

- Alors tu vas dire que je suis en retard pour le vrac du dimanche soir, mais le mois de mai a tellement de jours fériés que pardon je ne me plains pas, mais ça désoriente un peu du calendrier quand même, hein.

- Euh? c'est moi ou bien, de nos jours, on nous emmerde avec vraiment n'importe quoi. Intermarché, par exemple, m'envoie un mail pour me demander texto Madame Bellzouzou, ce que j'ai pensé de ma dernière visite chez lui. Eh bien, j'ai réussi mon rangement en bataille du premier coup, eu du mal à trouver un jeton pour le caddie, j'ai acheté mon lait et mon chocolat, aperçu Madame Piedallu qui faisait la queue au rayon charcuterie, dit bonjour ça va à Monsieur Piedallouette, attendu pas mal aux caisses et payé trop cher à mon goût, et c'est pas la peine d'en rajouter aux mails à la con que je reçois déjà quotidiennement, merci. (Oh, et puis tiens, tu veux savoir ce que j'ai pensé de ma dernière visite chez toi, je vais te le dire franco de port et d'emballage: sur le marché de Vienne ce weekend, j'ai acheté des pêches blanches juteuses et fort bonnes à 3€ le kilo, en rentrant, j'avise que les tiennes sont à 7€99 rien que ça, et dures comme du caillou.)

-  L'Ours-mon-mari est tout foufou ces temps-ci, il s'en va vendredi marcher quelques jours dans ses chères Pyrénées avec Brisefer-son-fils, tous (t.o.u.s) les soirs ils s'appellent pour discuter de leurs étapes successives, de comment ils rangent les choses dans leurs sacs à dos (je jure), de la solidité des embouts de leurs bâtons et des attaches de leurs crampons.

- Je vous laisse avec Mina-bête-féroce, la mignonnitude sur pattes et portant moustaches, et pourtant très redoutable chasseuse de musaraignes, ne vous fiez pas à ses coussinets de velours.

mercredi 17 mai 2023

Les petits bonheurs # 14, vite fait...

...parce que je suis en retard, je suis en retard je n'ai pas le temps de dire au revoir, je m'en vais passer quelques jours à Vienne pour un long weekend qui s'annonce festif et joyeux comme toujours avec ces amis chers.

- les cinq (c.i.n.q) vide-greniers faits dimanche dernier. Je t'esplique: ce jour-là, de par chez moi, c'était vide-greniers à la pelle (que veux-tu), je voulais en faire beaucoup pour compenser ceux que je ne ferai pas dimanche prochain (Vienne, tu suis ou bien?), et Puceminus qui n'avait sans doute pas grand'chose d'autre à foutre il faut croire (peuh, un  grand oral et la philo à réviser, c'est tout) s'est fait un plaisir de me véhiculer partout longtemps et sans se plaindre, rapport à son permis tout neuf, tu penses.

- Les sms échangés avec Puceminus, encore elle. Là c'est quand je lui reproche de m'envoyer des textos qui ne parlent pas bien la France


- La toute (toute) petite semaine d'école, héhé (je me comprends).

- Minimignonne, ma belle belle-fille (celle de mon coeur) (et de celui de Brisefer aussi) (et de tout le monde, à vrai dire) qui était en déplacement pro à Chartres mardi et qui a eu le temps de déjeuner avec nous et yihaaah.

- Mon chaton en souliers vernis au festival de Cannes, toujours un grand bonheur. Ce qui l'est moins, en revanche, c'est qu'il y soit systématiquement accompagné de sa femme. En docteure es Mads Mikkelsen que je suis (et tu peux me croire), je pense pouvoir affirmer tout ce qu'il y a de plus solennel que mon Chaton ne va pas bien cette année, vu que d'ordinaire il sourit toutes dents dehors et que cette année sur le tapis rouge il sourit mollement bouche fermée sur toutes (t.o.u.t.e.s) les photos. Ordonques, soit il a un problème de dents, soit il a un problème avec sa femme qui le suit toujours partout (mon problème également)(je penche pour cette option-là).

mardi 9 mai 2023

Vrac, micmac et foutrac d'un lundi soir férié déjà mardi dis donc.

[Juste en passant: on avait bien raison d'avoir hâte, hein, concernant l'augmentation de salaire euh pardon l'augmentation de prime, soit + 92€ nets pour 75% des enseignants en réalité, (whaaah! l'augmentation extrêmement substantielle) plus une partie soumise à des heures en plus (le fameux "pacte" dont on ne sait encore pas grand chose) ce qui, pardon, n'est pas une augmentation (ce sont des heures effectuées en plus, et payées moins cher que des heures sup par ailleurs, qui dit mieux?) (et puis une prime, je dis toujours: ça peut sauter no problemo.) Bref, je ne lis pas l'avenir dans les fonds de casserole, mais quand même: ça va mal finir, cette affaire.]

                                      

Mes petits bonheurs, pour contrebalancer:

- la rigolade avec mes deux bêtes féroces, ordinairement les deux meilleures copines au monde, que je trouve couchées, dos tourné, chacune à une extrémité de mon lit, avec, au beau milieu de celui-ci, comme un ring de poils arrachés, et une moustache perdue (!)

- ma glycine, déplacée à l'automne peut-être un peu trop brutalement, que je croyais morte et dont une spécialiste vient de me certifier qu'elle ne l'était pas, juste un peu trop choquée par le déménagement pour fleurir dans les temps cette année, la bicheeette.

- Puceminus qui décroche permis et job d'été au bord de la mer et hoplà.

-  ce grand week-end prolongé, avec tous mes enfants, leur moitié pour les deux premiers tiers et mon neveu aîné aimé, et puis deux tantes, une aïeule et une cousine en sus le lundi, et ça, c'était (plus que) chouette.

- découvrir que le petit bonheur de l'Ours-mon-mari ces jours-ci, c'est quand même une drôle de lecture:

 
 
 (Dingue, je sais) (il paraît que c'est très intéressant) (mais je me méfie de ses goûts).