Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

samedi 25 octobre 2008

ADIOS MIOS BUONOS AMIGOS

Bloguenpause pour cause de (pince-moi je rêve) 8 jours en croque-love avec l'Ours en Andalousie (tiens-toi bien, nous voilà, yiiiihaaa!) (Pis tant qu'on y est, on croise les arpions pour que la Bellzouzou qui a failli voir George l'année dernière à Madrid, elle le voye pour de vrai cette fois, hum. )

jeudi 23 octobre 2008

Hallucine avec moi.

Attends, même ma belle-mère ne fait pas tant d'histoires, et pourtant Dieu sait si je lui fais du vaudou dans le dos moi aussi, hein.

mardi 21 octobre 2008

Une amie sur qui compter (2).

Quand on est une petite fille de 8 ans et demi, on a parfois des misères dans la vie, genre des disputes avec des filles de l'école qui sont rien que des grosses crâneuses qu'on leur causera plus jamais de la vie et tout ça ça fait des histoires et des histoires et on est très malheureuse (bis repetita). Quand approchent les élections des délégués de classe, l'affaire se complique si on est candidate et qu'à cause des histoires et des histoires on risque de ne pas faire le plein des voix auprès des supporteuses habituelles. Heureusement à chaque problème une solution, à portée de main et ra-di-cale, pensez donc: préparer d'arrache-pied ses cartons et ses enveloppes pendant le week end, et distribuer à la récréation précédant le vote les invitations à son anniversaire, -ce qui est comme une légère avance sur recettes on va dire, vu que le-dit anniversaire n'aura lieu que dans plus d'un mois et demi-.
(Le gars de Perpignan avec ses tricheries à la chaussette, c'était un petit joueur, moi je dis.)

lundi 20 octobre 2008

Une amie sur qui compter (1)

Quand on est une petite fille de 8 ans et demi, on a parfois des misères dans la vie, genre des disputes avec des filles de l'école qui sont rien que des grosses crâneuses qu'on leur causera plus jamais de la vie et tout ça ça fait des histoires et des histoires et on est très malheureuse.

Alors recevoir un mail gentil de sa plusse grande copine et voisine genre "tu ses si des fille t'embete tu a qu'a me dire tout sa parce'que moi en tout qu'a tu ses que de ton coté il ya une fille qui sapelle agathe et elle au moin elle t'adore", ça fait très plaisir.

Parce que c'est très réconfortant d'avoir une amie sur qui compter en toutes circonstances.

(Sauf peut-être pendant les contrôles d'orthographe.)

dimanche 19 octobre 2008

Un week end vraiment sympa (2)

Parce qu'un massage prolongé au soleil aux petites mains potelettes et à la brosse rose bonbon Did*dl en plus, qui dit mieux?

vendredi 17 octobre 2008

On va en souper.

Pourquoi Minipuce s'est-elle hier soir jetée à genoux par terre dans la cuisine en se tenant la tête dans les mains et en criant "aaaah, malheur!!!!" que même Isabelle Adjani dans ses bons jours n'y aurait pas mis tant de coeur ? Parce qu'en ouvrant théâtralement la soupière, je venais d'annoncer très officiellement l'ouverture de la saison des soupes.
(Sur ce, je vous laisse, j'ai un jus de crapeau sur le feu.)

mercredi 15 octobre 2008

Cocorico.

La question tourne en boucle dans votre tête depuis des jours, vous vous demandez bien pourquoi votre voisin vous a saluée l'autre jour l'oeil rigolard en frappant du talon et en disant "VIVE LA FRANCE!!"
Vous vous demandez qui est mort, si c'est à cause de la Crise ou quoi, si quelqu'un vous a collé un poisson bleu blanc rouge dans le dos ou un drapeau tricolore sur la boîte aux lettres (vous vérifiez), bref, vous vous tracassez.
Jusqu'à ce que soudain l'illumination vous frappe bon sang mais c'est bien sûr
au moment où
Monsieur Brisefer
entame
fort et faux
pour la millionième fois cette semaine
au moins
sur son saxo
la Marseillaise.

mardi 14 octobre 2008

J'rigoooole.

Chuis drôlement contente, vous savez.
Parce que je sais désormais que ma Puceminus a de l'humour.
Nan parce que jusqu'à présent, c'était de l'humour un peu gros et gras, et mal joué en plus, genre ouvrant les yeux comme des soucoupes: "oh! maman, tu as un éléphant sur la tête, ah ah ah!!!"
Pis côté hérédité, avec un grand-père à l'humour fin et racé (Bellzouzou l'aïeul, who else?), un autre dont on n'a jamais réussi à savoir s'il en avait ou pas (de l'humour), une grand-mère (ma belle soi-disant) qui en est complètement et définitivement dépourvue qu'on se le dise, et une autre qui aimerait bien rigoler des fois, mais qui ne comprend jamais la rigolade, même les blagues à Toto il faut les lui expliquer, c'est dire,
pis un père très pince-sans-rire et une mère généralement sinistre mais qui peut éclater de rire toute seule, parfois à un moment très inopportun, parce qu'elle vient de repenser à un truc,
côté hérédité, donc, c'était pas gagné.
C'était kif-kif bourricot, on attendait pour se prononcer.
Et pis ce matin, dans la salle de bain, pouf! ma fille est drôle, maintenant c'est sûr, aaah c'que chuis contente, Puceminus me déclare doctement qu'à l'école elle va faire de la compote de pommes. Je lui réponds qu'elle a bien de la chance et que j'adore la compote, moi.
Et Puceminus de me rétorquer du tac au tac:
" eh ben j'en mettrai tout plein dedans les poches de mon pantalon, de la compote, comme ça, tu pourras en manger ce soir !!!" puis devant ma mine interdite: "mais naan, j'rigoooooooole!!!!"

dimanche 12 octobre 2008

Comment je fais honte à mon fils (et j'aime ça).

Avant, il y a de ça bien longtemps genre, j'étais la plus belle des mamans.
 Je veux dire: je le suis toujours, bien sûr. Mais il fut un temps (béni) où mon fils était toujours d'accord pour me donner la main et me faire des bisous, en tous lieux et toutes circonstances, même devant l'école, fais-moi un petit mignon mon chéri et smack-smack -et doudou croque love c'était plié ni une ni deux.
 Maintenant, je peux toujours me brosser les ratiches pour avoir un bisou en public, et devant l'école encore moins, vu que je n'ai même plus le droit de l'accompagner jusque là. Je dois marcher -avec ses soeurs- à une respectable distance d'au moins 20 mètres derrière lui, qui prend son air détaché et nonchalant, oui, je vais à l'école tout seul moi kestukroâ morveux?
 Bref, j'ai juste un peu comme l'impression de faire légèrement honte à mon fils. Aussi l'autre jour était-il très inquiet de savoir que non seulement sa mère allait devoir l'accompagner jusqu'à la salle de ping pong, mais qu'elle allait aussi y entrer, et pire: discuter avec l'entraîneur des modalités d'un stage de trois jours auquel Brisefer tient beaucoup à participer.
 "- tu ne vas pas lui poser de questions sur le stage, au moins?
 - bien sûr que si, Brisefer, quand même, je ne vais pas te laisser partir comme ça, sans rien savoir, je suis ta mère quand même!
 - (gémissant) mais tu vas lui demander qu-ooooi?
 - ben, les détails, pardi, où vous allez manger, combien vous serez par chambre, à quelle heure vous allez vous coucher...
 - (explosant) AH NON! PAS ÇA! pas à quelle heure on se couche!!
-...?
- tu vas pas me faire honte avec ça, hein! chuis plus un bébé quand même!!
- ...? bon, allez, je ne dirai rien! je ne demanderai rien qui puisse te faire honte, rassure-toi! Tu iras te coucher quand tu seras fatigué, hein mon pépère?
- oui, de toute façon, même si les autres y se couchent tard, moi j'irai dormir tôt!
- ... ( c'est ça, mon gars, avec la marmotte qui emballe le chocolat)
- c'est vrai? (soulagé) tu me promets de ne pas demander à quelle heure on devra aller se coucher, hein?
- c'est promis mon petit coeur, je demanderai juste si on peut emmener son doudou."

vendredi 10 octobre 2008

Travailler moins pour gagner plus.

Tableau 1: premier contôle de maths de l'année, annoncé trompettes et tambours quinze jours auparavant; mon Brisefer travaille d'arrache-pied sans voir la lumière du jour, révise ses leçons, fait des exos avec son père.
Verdict du prof: 13.5/20, un peu juste, Brisefer! (+ 1 point pour la présentation et le soin, il est bien bon, ndlr)
Tableau 2: second contrôle quelques jours plus tard, surprise celui-là, pour lequel Brisefer n'a donc rien révisé de particulier.
Verdict du prof: 19.5/20 (+ 1 point pour la présentation et le soin= 20.5/20, qu'on m'explique, ndlr), bravo Brisefer, continue comme ça!
Epilogue: si vous avez un truc pour que je conserve ma crédibilité la prochaine fois que j'exhorterai mon fils à aller travailler, chuis preneuse.

mercredi 8 octobre 2008

Ton fils aîné, ton tout petit, ton bébé c'était hier que tu lui passais encore du mitosyl entre la raie des fesses, est rentré en 6 ème cette année et ça tu ne peux tellement pas le croire que ça te déprime grave et profond. Moi aussi, ça tombe bien. Mais comme la dépression c'est déprimant à la longue, et que j'ai décidé qu'il fallait qu'on reprenne le dessus toi et moi.
Pour ça, j'ai réfléchi à tout un tas de petits détails insignifiants à première vue mais ne te fie pas aux apparences les petites rivières font les gros ruisseaux toussatoussa, que je me récite en boucle (tu peux aussi l'afficher sur ton frigo) pour me persuader que mon fils est encore petit et que si tu veux je partage avec toi, mon amie, parce que ton fils à toi il est encore petit aussi si tu le veux bien, c'est aussi simple que ça.
- Ton fils a parfois la langue qui fourche et parle de sa prof en disant "la maîtresse".
- Ton fils va à la chorale le vendredi midi sur le temps de récré, et il trouve ça trop bien.
- Ton fils fait consciencieusement ses devoirs en tirant la langue et en surlignant méthodiquement ce qu'il a fait, matière par matière, sur son agenda.
- Ton fils a tellement peur d'arriver en retard au collège qu'il part un quart d'heure trop tôt de la maison.
- Ton fils a une trouille bleue de sa prof de sports.
- Si ton fils avait sa première remarque sur son carnet, il pourrait en pleurer discrètement.
- Ton fils a refusé tout net de constituer un binôme avec un copain pour partager les livres à emporter au collège; en conséquence, il prend tous les jours ses affaires, toutes ses affaires, même celles dont il n'a pas besoin, pour être bien sûr de ne rien oublier, à tel point que son sac pèse quotidiennement bien plus du quart réglementaire de son poids.
- Ton fils est content de son emploi du temps, il n'a pas encore réalisé que c'était le plus nullache du monde avec début des cours chaque matin à 8 heures et fin à 16 heures 30 quand d'autres 6èmes ont au moins une grasse mat' ou un après-midi vaqué par semaine.
- Ton fils regrette haut et fort que la cour du collège soit trop petite pour pouvoir y jouer au ballon et que la récré ne dure que trois minutes top chrono.
- Ton fils ne sait pas (encore) que pour embrasser une fille quand on est au collège on peut mettre la langue.

mardi 7 octobre 2008

De l'effet de la purge sur l'humeur des Ours.

Chais pas si c'est comme ça chez vous, mais chaque année en cette période chez Bellzouzou, c'est la purge. Aaah, la purge, toute une histoire.

L'Ours ne pense plus qu'à ça, ne fait plus que ça, il collectionne les petits seaux, les petits récipients, tout ce qui peut être utile, et aagh, interdiction d'y toucher, hein, c'est pour la purge, il mord.

A peine levé le matin, allez hop! il purge.

A peine rentré le soir, allez hop! il purge.

Et la purge, attention, c'est pas de la rigolade, hein: trois jours, ça lui prend.

Mais le pire, je vais vous dire, c'est son air de chien battu style Quand je fais la purge, je fais mon purgatoire en ce monde" et l'humeur de ragondine sous menstrues qui va avec

alors que je me tue à lui dire qu'une purge non mais sans blague, c'est tout de même pas la fin du monde, et qu'il devrait simplement mettre un peu de Lova Moor (dans sa purge) pour transformer ce qu'il considère comme une corvée en un petit moment vraiment sympa.

Et je purge (purge, purge)

Oui je puuurge (oui je puuurge)

Y'a plus rien qui compte que la purge

Emporté je suis par la cadence

Et je purge purge purge

Je purgerais des nuits entières

Et je purge (purge, purge)

Oui je puuurge (oui je puuurge)

J'ai la tête qui tourne comme une balance

Submergé je suis par tant de puissance

Et je purge purge purge

C'est tout ce que j'aime faire.

lundi 6 octobre 2008

La terre est bleue comme une orange.

J'ai dans ma classe cette année une crème de petit élève. Appelons-le Paul, tiens. Un petit garçon de trois ans aux grands yeux noirs, toujours attentif à ce qui se dit et se fait dans la classe, patient, gentil, réservé. Timide. Si timide que l'autre jour à la cantine (temps extra-scolaire qui ne me concerne en rien, je le précise à toutes fins utiles), quand il a dit qu'il ne voulait pas d'orange, mais que la dame de cantine qui, comme toutes les dames de cantine c'est bien connu, ne force jamais un enfant à manger mais seulement à goûter, tout est dans la nuance, hein, a quand même déposé dans son assiette deux gros quartiers d'orange pour qu'il goûte au moins (donc), Paul n'a opposé aucune résistance. Il a, docilement comme à son habitude, fourré un morceau d'orange d'un côté de sa bouche, et l'autre de l'autre côté et roule ma poule.
La dame de cantine, en constatant un peu plus tard que l'assiette était vide, lui a passé la main dans les cheveux d'un air satisfait en lui disant "c'est bien, Paul, tu es grand" puis s'est tournée vers les autres mioches, les affreux, ceux qui ne veulent même pas goûter elle le dira à leur mère et leur a lancé quelque chose du genre,- j'imagine, hein-, "vous voyez, Paul, il est gentil, lui au moins, il a mangé son orange!!!"
Là-dessus, les petits passent aux toilettes, s'en vont jouer 30 minutes dans la cour, puis se coucher pour la sieste.
Ah ah, c'est là que j'entre en scène, à 13 heures 20 pétaradantes pour deviner quoi? mettre-les-couches-et-sur-veil-ler-la-sieste avec mon bac+ 5, pardi, vous l'aviez deviné maintenant que c'est de notoriété publique.
Bref, en me penchant sur Paul pour lui souhaiter la bonne sieste, les rêves en or et la prospérité à tout jamais, je note en mon for intérieur qu'il a les joues un peu tombantes, comme gonflées, mais j'attribue ça à sa position couchée et je ne me pose pas plus de questions (à l'heure de la sieste je m'en pose rarement, d'ailleurs).
A son réveil, au moment des ateliers dans la classe, je constate que ses joues sont toujours bizarres, boursouflées. Je demande à Paul si tout va bien, s'il n'a pas mal aux dents, par exemple, tiens. Il a l'air un peu surpris de ma question, me fait signe de la tête que non, normal comme d'hab' toujours discret je vous ai dit, et se replonge dans son activité.
C'est en l'aidant à enfiler son manteau à l'heure des mamans, en le regardant de tout près et bien en face, que je me suis dit que décidément non, tout ça n'était pas normal et qu'il fallait que je tire cette affaire au clair: "- Paul, dis-moi: as-tu mal aux dents? est-ce que tu as quelque chose qui te fait mal dans la bouche? - Ben ouich', de l'oranch' !", me répond-il en me postillonnant dans les yeux, ouvrant grand la bouche sur une fort appétissante bouillie orange.

dimanche 5 octobre 2008

La question philosophique du jour.

Parce que ça faisait bien longtemps, non?
C'est Puceminus qui te la pose.
"Est-ce-que si je fais ça à Minouchette (joint le geste à la parole et tire sur les yeux du chat pour lui faire les yeux bridés), ça va faire un chat chinois?"
Hum?