Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 30 octobre 2019

Vacances (1) ( avec un taux sensible de parenthèses)

Alooors, ces vacances, merci de demander maintenant qu'elles sont déjà presque (nan, rien)?

Je reste chez moi et ça me fait un bien fou.
C'est l'occase de lire, lire et lire et d'aller au ciné (autant que la programmation merdique de Chartrescitymaville me le permet), de visiter mon fils chez lui (bon alors t'es restée chez toi ou bien, la Zouzou?), de démonter le lit d'enfant de Minipuce pour le remplacer par un lit deux places (tu as bien lu: Minipuce aura vingt ans dans un mois et un Roucoulicoucou (celui-là, elle l'a déjà), il était temps de le faire, je crois), de jardiner un peu dans mon jardin jusqu'à ce que courbatures s'en suivent (très vite, en fait), de passer une journée dans le Perche avec l'Ours (restée chez toi, hein?), de poti-lunch-théer ici et là avec les copines, et (last but not least) de jouer au bouchon et au pompon avec Mina (chacun ses plaisirs, si vous n'aimez pas jouer au bouchon et au pompon, n'en dégoûtez pas les autres).

[Côté lecture, j'ai beaucoup aimé Nous étions nés pour être heureux de Lionel Duroy (que j'aime toujours beaucoup)(je me répète avec mes j'aime beaucoup-j'aime beaucoup) et qui raconte ici sa réconciliation d'avec ses frères et soeurs (et, dans une moindre mesure, d'avec ses deux ex femmes et mères de ses enfants) lors d'un repas de famille chez lui. On est davantage chez les Bisounours que d'habitude chez Duroy, forcément, on fait bonne figure et on semble enterrer les ressentiments, mais il n'en reste pas moins que le souvenir des blessures de l'enfance est toujours là.

J'ai bien aimé aussi Quelle n'est pas ma joie de Jens Christian Grøndahl (un Danois, en plus), le récit tendre et nostalgique d'une histoire familiale originale.

Côté ciné, vu sans enthousiasme mais sans déplaisir non plus Alice et le maire, attendu vainement qu'il se passe quelque chose et pas compris tout ce foin autour du film. Vite vu vite oublié.

Vu aussi Sorry we missed you, de Ken Loach, qui fait du Ken Loach (on est heu-reux de ne pas vivre en Angleterre) et c'est très bien quand même, comme toujours.

Et l'Ours était très fâché que je l'aie emmené voir "une merde".  Joker, en l'occurence. Mais ça se laissait regarder, je dis, même si c'était pas bien intelligent et assez violent, (et puis Joaquim Phoenix, hein, j'étais o-bli-gée d'aller le voir).]

lundi 21 octobre 2019

Mina.

Alors alors j'ai un peu déserté ces lieux, c'est vrai. Mais c'est pas de ma faute, j'ai un chaton à éduquer, figurez-vous. Et pas n'importe lequel: Mina, chatonne de gouttière de deux mois et demi seulement mais faisant la loi ici (comme je vous le dis), dotée d'un si solide appétit qu'après avoir léché son écuelle elle va finir celle de la Bête Féroce en la délogeant sans vergogne, et ne sachant que sauter frénétiquement à longueur de journée sur la-dite Bête Féroce désespérée -dont le but ultime dans la vie semble être devenu de pouvoir un jour arriver à lécher les oreilles et le trou du cul de Mina sans qu'elle bouge, ou de se terrer peinarde à tout jamais dans une planquette encore inaccessible à Mina. 
Bref, éduquer une chatonne pire qu'un démon c'est du boulot, mais c'est tellement meugnon de devoir la prendre à bras, tremblant de tous ses membres parce qu'elle a peur de l'aspirateur, ou de la voir tomber littéralement de fatigue et s'endormir subitement dans mes bras, son petit bidon rond à duvet de bébé chat à l'air, en faisant la boîte à ronron
(je m'arrête là: je deviens niaise, nan?)


samedi 12 octobre 2019

Le mystère du chewing gum [résolu].

L'autre jour à l'école, ma collègue était très fâchée contre une de ses élèves de petite section à qui elle avait demandé de cracher son chewing gum C'est interdit c'est défendu c'est trèèès dangereux pour les petits enfants et qui en avait de nouveau un dans la bouche cinq minutes plus tard. 
Après le lui avoir fait jeter une nouvelle fois, elle a entrepris de fouiller son sac à dos à la recherche de la planquette de la petite, puis ses poches de pantalon, poches de devant poches de derrière, ses poches de manteau, poches extérieures poches intérieures, et toutes les poches qu'elle a pu trouver ma foi. Rien. 
Ne trouvant rien, ma collègue a pensé que la réserve devait être épuisée et que c'était tant mieux qu'est-ce qu'ils nous en font voir, les petits cette année nan mais dis vivement ce soir qu'on se couche.
Et pourtant: après la sieste, encore un chewing gum dans la bouche de la petite. 
Je vous avertis que celui ou celle qui fournit des chewing gums à F. va avoir affaire à moi, elle a dit à toute sa classe réunie en cellule de crise sur le tapis (je suppose qu'elle ne se voyait pas fouiller toutes les poches de devant et toutes les poches de derrière et toutes les poches de manteaux et tous les sacs à dos de tous ses élèves, voyez.)
Mais tout le monde l'a regardée avec ses grands yeux innocents, -surtout F., d'ailleurs.

Ce n'est qu'après la récré de l'après midi qu'on a éclairci le mystère, quand l'ATSEM de la classe a surpris F. en train de décoller le patafix derrière une étiquette des porte-manteaux du couloir. 
(Du coup, elle a compris pourquoi diable ses étiquettes ne tenaient pas bien au mur cette année.)



dimanche 6 octobre 2019

Une nouvelle pensionnaire chez les Zouzou.

J'ai le grand plaisir de vous annoncer l'arrivée dans la famille d'une nouvelle bête féroce.
Encore plus féroce, comme on peut voir.

L'idée de départ était que la petite lui serve de distraction et éclaire ses vieux jours, mais la Bête féroce (l'ancienne) a eu l'air plutôt bien emmerdificotée de se retrouver, (à l'heure où elle aurait dû couler une retraite paisible, la pauvre bête), garde-chiourme d'un chaton qui passe sa vie à jouer courir sauter partout tout le temps (et à s'obstiner à lui sauter joyeusement sur la queue quand elle manifeste son désir d'Etre enfin un peu tranquille cinq minutes dans cette maison est-ce que ce serait trop demander nan mais sans blague?). La petite s'est donc régulièrement pris quelques baffes et crachats de la grande, sans avoir l'air de comprendre puisqu'elle y est retournée sans cesse avant qu'on la prenne en pitié et qu'on accepte de la laisser manger dans son écuelle, et de la laisser dormir tout contre soi sans plus (trop) rien dire, et tout ça c'est bien mignon, je te le dis.
Tonton Sigmund, qui lit par-dessus mon épaule, me dit que quand les enfants quittent le nid on les remplace par des chats, et je lui réponds que ça mon vieux, c'est ce qu'on aurait dû faire dès le départ, prendre des chats sans s'encombrer d'enfant, non mais quelle idée.

A part ça mes zamis, ce fut un week end si rempli, avec la venue de Minipuce et Roucoulicoucou dès jeudi soir, puis aujourd'hui de l'Aïeule, de retour de Croatie, et de Brisefer et Minimignonne (nous avons déclaré ouverte la saison des raclette-parties) (et ma maison pue pour la semaine)
si rempli dis-je, que retrouver demain mes loubards en culottes courtes sera (presque) plus reposant.