Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

vendredi 26 janvier 2018

Le blues du vendredi soir.

Mes chers amis, j'ai bien peur de n'avoir pas grand'chose de bien rigolo à vous raconter ce soir*, je vis dans un monde où on ferme les classes des écoles et où dans les écoles où tout le monde s'entendait bien jusque là on se met à se faire la gueule, où on ferme un collège pour le vendre à une vitrine de cosmétique, où les bêtes féroces se font mordre par un chat méchant et boitent, où la grippe sévit et vous met KO pour la semaine, et où les jeunes filles en prépa ont des brûlures d'estomac.
Heureusement que dans ce monde il y a Mads et que lui et moi filons le parfait amour (je vous assure), c'est bien là ma seule consolation, je ne vois pas ce que je pourrais conclure d'autre, vous vous doutez bien.


(*sinon que la nuit dernière, l'Ours a HURLE pendant son sommeil très profond qu'il fallait jeter (quelque chose de très indistinct, ndlr) à la Loire, depuis je me demande bien quoi, il ne s'en souvient absolument pas mais il est "presque sûr" que ce n'est pas moi.)

dimanche 21 janvier 2018

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir, en coup de vent.

(Juste histoire de faire oublier que je n'ai rien écrit de la semaine) (compliquée, la semaine, mais moins que celle qui m'attend) (pas comme celle de Brisefer-mon-fils-sans-souci, qui, en vacances pour une semaine après ses partiels, m'annonce le vendredi soir qu'il vient d'acheter ses billets d'avion pour le lendemain et qu'il s'en va à Grenade voir son grand copain de tous les bons coups (en Erasmus) pendant une semaine, allez hop là! si je peux j'irai même skier une journée à Sierra Nevada (et il m'envoie quelques jours plus tard un selfie de lui toutes dents étincelamment (si je veux) blanches dehors avec la neige et les remontées mécaniques juste derrière, alors qu'il est parti avec un jean aux fesses et un bagage cabine, il est comme ça, mon fils-diiingue-)

J'arrive après la bataille, vous allez me dire, mais malgré tout le bien que j'entendais dire de Philippe Jaenada, je n'avais jamais accroché -j'ai le souvenir d'avoir commencé et vite abandonné le chameau sauvage, dans mon souvenir, c'était très chiant. Mais depuis que j'ai adoré La serpe, je me suis jetée sur tout ce que j'ai pu trouver de lui, et figurez-vous que je me suis passionnée pour Bruno Sulak, -le beau gentleman cambrioleur de bijouteries dont en bonne midinette que je suis je suis tombée amoureuse, vous pensez bien-, une vie palpitante et qui finit mal, hélas. Philippe Jaenada, j'aime tes mains.

Sous vos applaudissements mes amis, cette année, pour une fois, nous avons fêté l'annive de Puceminus devant autre chose qu'une raclette/galette (raclette/crumble aux poires, *un petit peu* plus diététique que d'habe, hein). Oui, le plus jeune de mes enfants a quatorze ans, jamais je n'aurais pensé que ça puisse arriver un jour (je vous jure), j'ai bien besoin de réconfort, je crois, vous savez ce qui vous reste à faire.

dimanche 14 janvier 2018

Une classe qui ferme, c'est comme (et pardon si je suis vulgaire).

Début d'année difficile à l'école avec une très sérieuse menace de fermeture de classe chez nous.
Il va falloir que je me maîtrise je me contienne face à tous les collègues ici et là qui nous font la mine contrite en disant Ouiiii c'est dommage de fermer une classe, c'est sûuur, mais booon: c'est un peu normal de fermer là où on est moins nombreux, il y a des classes où on est bien plus (mais on vous soutient, hein, on est avec vous!).
Alors que bon sang, battons-nous pour des classes peu chargées partout. Au passage, dédoubler quelques CP, c'est bien,  mais si pour ça on ferme des classes de mater, alors les CP seront moins bien préparés, et si on ferme des classes en élem, ça aura été bien la peine de dédoubler les CP, non non??






ALORS LA, je vous dois une explication, je suis bien d'accord.
Celzéceux qui suivent assidûment (il doit bien y en avoir un ou deux) savent que j'ai en réserve un certain nombre (un nombre certain) d'images de Mads (dans sa jeunesse) assez improbables (hum) que j'ai bien du mal à caser dans mes billets (maintenant on voit *un peu* pourquoi, hein)


Celzéceux-là même doivent se dire qu'ils sont bien contents que je les sorte enfin, ces fameuses images, 
mais qu'elles tombent un peu comme une mouche dans le potage.

mais PAS DU TOUT, je leur réponds, voyez ça comme une métaphore magnifique :

fermer une classe, c'est exactement du même ordre que se priver de la reine des b.. de Mads,
c'est juste BIEN DOMMAGE.

jeudi 11 janvier 2018

Ce qu'est la vie

Cet après-midi, mon petit R. et ses trois ans tout neufs qui se lève ronchon de la sieste et qui vient me voir dans la classe où je suis occupée avec les grands, en caleçon, son pantalon à la main:

- tu mets mon pantalon, maîtresse!
- euh, R., TU mets ton pantalon, et si besoin, je t'aiderai à le fermer.

- (résigné, s'asseyant par terre pour enfiler son pantalon) oui, moi je mets mon pantalon et toi tu m'attaches, c'est ça, la vie.


je t'aiderai à attacher ton pantalon, Chaton.

dimanche 7 janvier 2018

Mes petits bonheurs*

- Passer une journée avec ma mère dans ma ville natale, passage au salon de thé de ma jeunesse déco toujours aussi kitsch et glaces toujours aussi excellentes compris - discuter un quart d'heure sur le trottoir avec une ancienne mère d'élève et collègue rencontrée au marché et décider de poursuivre au café tout proche devant un bon thé chaud - réciter mon texte à Puceminus et l'entendre rouspéter que je le sais paaaas et penser à ma vengeance la prochaine fois que je l'interrogerai sur ses verbes irréguliers d'anglais - Aller marcher au bord de l'Eure avec copine F., qui quand elle patauge dans la gadoue jusqu'aux chevilles se lamente que le pire, c'est que c'est dans sa voiture et pas dans la mienne qu'on va en foutre partout pour rentrer, parce que c'est elle qui véhicule aujourd'hui - siroter au coin du feu le thé de Noël offert par Touteminimignonne avec la bête féroce étalée de tout son long sur les genoux qui en bave de bonheur (je n'exagère rien) et un bon bouquin dans les mains (je vous ai dit combien j'avais aimé La serpe? eh ben qu'est-ce que vous attendez pour le lire, bande de rigolos?)- Recevoir des bons voeux pour la nouvelle année par la Poste (bon, deux cartes seulement, hein) (mais il n'y a qu'outre-Atlantique qu'on est poli, faut croire, parce que les deux viennent de là) - Manger une galette sèche (mais ça n'arrive jamais, personne n'aime la galette sèche à part moi, et il faut toujours se farcir de la pomme ou du chocolat ou pire de chez pire, de la frangipane, heeurke, je suis bien malheureuse.)

* on va pas s'laisser abattre, hein. Et vos petits bonheurs à vous, c'est quoi, dites un peu pour voir.

vendredi 5 janvier 2018

En voiture! (Simone)

En voiture avec ma mère (il pleuviotasse légèrement): "Ralentis. Tu risques de rencontrer une flaque d'eau qui va t'éclabousser et tu feras de l'aquaplaning". Bellzouzou l'aïeule ne sait déjà plus le titre ni l'intrigue du bouquin qu'elle a fini hier soir, mais elle a parfaitement retenu le nom, les symptômes, les causes et les conséquences de tous les dangers possibles et imaginables dont elle a entendu parler dans sa vie.

mardi 2 janvier 2018

Vrac micmac et foutrac de début 2018

Et ces vacances, merci de demander? Elles vont bien, elles vous remercient. Et maintenant que les fêtes sont finies, on va enfin pouvoir passer à autre chose, avec votre permission. (Avec les copains, on prévoit un réveillon 2018 qui déchire et tue, dont on avait dit, en 2017, qu'on commencerait à le préparer dès le 2 janvier 2018. Mais à la vérité, on s'y mettra seulement le 3, parce que c'est un peu marre, là, voyez).

J'ai eu le plaisir de faire la connaissance du Voile pudique de Brisefer mon fils, et je confirme ce que disait mon beaup: elle est absolument charmante (comme moi) et elle a bien mérité son titre de Touteminimignonne, adopté, vendu.
[Il ne faut pas que tu dises trop de bien d'elle, m'a expliqué Bellzouzou l'aïeule au téléphone, sinon ça va mettre la pression à Brisefer et c'est la meilleure façon que cette histoire se termine vite. (Ma mère, c'est Tata Sigmund qui s'ignore).]
J'ai encore mieux dormi que quand j'ai mes trois enfants réunis sous mon toit, bien que quatre jeunes chantant dans mon salon jusque tard le soir, ça fait du bruit, je vous assure, l'Ours a dû s'enfoncer les boules (quies) bien profond dans les oreilles, il confirme.
N'empêche, les jeunes de maintenant, c'est fou ce qu'ils dorment le matin, hein; à 10 heures, je textotai copine Flo pour tout autre chose, et lui confiai au détour de la conversation que les tourtereaux étaient encore au lit; c'est une information qui l'a intéressée plus que tout le reste il faut croire, parce qu'elle m'a ensuite envoyé un message toutes les demi-heures pendant très longtemps pour me demander s'ils étaient enfin levés et comme ils ne l'étaient toujours pas, on a fini par se poser toutes les deux la même question en même temps Tu crois qu'ils font des trucs??!

Côté lectures, j'ai apprécié mollement La disparition de Josef Mengele d'Olivier Guez, un peu trop docu et pas assez roman à mon goût, en revanche, ce qu'il faut absolument que je vous dise, c'est combien j'ai aimé La serpe de Philippe Jaenada, énoorme pavé de six cent trente quatre pages (et c'est encore plus impressionnant écrit en toutes lettres, je dis), une enquête sur l'histoire d'Henri Girard, personnage ambigu qui fut l'auteur du Salaire de la peur qui inspira le film de Clouzot, fut accusé en 1941 d'avoir tué trois membres de sa famille à coups de serpe et en fût acquitté. Palpitant, ultra documenté (sans que ça me dérange, pour le coup) et d'une drôlerie délicieuse (les apartés de l'auteur). C'est mon livre préféré de 2017, je crois (il était temps).

A part ça, en vrac et entre parenthèses, Mads a passé Noël au Pérou, (ça vous fait de belles jambes et à moi aussi, tiens), ma boîte aux lettres est restée définitivement vide (de quoi vous savez, pas la peine de m'étendre là-dessus non plus je sais ce que vous en pensez), Puceminus (qui est devenue une enfant assez difficile à table en grandissant, alors que petite, elle ne s'est jamais gênée pour téter goulûment sa mère et lui faire pendre les nichons dans les grandes largeurs), a réveillonné chez sa copine (dont la maman, Portugaise, avait cuisiné des escargots, des plats raffinés que je ne savais même pas que ça existait et pour un peu de la bave de chameau), et s'est déclarée enchantée de tout ce qu'elle a découvert et englouti, nous avons mangé japonais le soir du réveillon (les grands fous!), Névrosia s'est remise à écrire (dingue, je sais) et Brisefer-peur-de-rien est parti en vacances en plein coeur de la tempête Carmen et n'a, je cite rien vu rien entendu (mais je suppose que c'est parce qu'il était trop occupé à faire de trucs).

Je vous souhaite l'année 2018 bonne et joyeuse, je propose de commencer par un(e) bon(ne) gros(se) (g)rêve général(e) (et vive les parenthèses).