Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 30 juillet 2020

Carte postale #4

Je vous écris désormais depuis le Vaucluse, qui n'est pas classé parmi les départements en vigilance jaune canicule, figurez-vous: il fait donc la même température que d'habitude et pas plus paraît-il, et croyez-moi: il fait chaud, très chaud, bien trop chaud. Genre tellement chaud que je suis toute rouge, même la nuit (suppose-je), et que quand je plonge toute chaude dans la piscine, je fume par la tête (on me l'a dit)(et j'ai vu la fumée).

je sais, on ne peut pas vérifier que je fume par la tête,
mais je vous prie de me croire sur facture


[Côté lectures, j'ai lu Le monde n'existe pas, de Fabrice Humbert, un thriller assez flippant mêlant enquête après un meurtre et théorie du complot, dont on ne sait plus au fil des pages ce qui est vrai et ce qui est faux (je ne suis pas sûre d'avoir tout compris, quoi).

On se souvient (ou pas) de mes aventures avec Ethan Frome, d'Edith Wharton. Comme j'ai finalement lu et beaucoup aimé le livre l'été dernier, j'ai remis ça avec Les lettres, de Wharton toujours donc, et pour l'instant ça me plaît bien.]

vendredi 24 juillet 2020

Carte postale #3



[J'ai bien aimé Les spectres de la terre brisée, de S.Craig Zahler, un western impitoyable et violent qui sent la vengeance la poussière la sueur et le sang (et la testostérone, aussi), juste ce qu'on a envie de lire au bord de la piscine le soir, après avoir visité des beautés romanes.]

mercredi 22 juillet 2020

Carte postale #2

Bon ben il n'y a plus grand monde ici on dirait.


(après ton Bescherelle)

lundi 20 juillet 2020

En passant sous le pont du Gard- carte postale #1

(billet un peu décousu, j'en ai bien peur)

Un petit coucou depuis le Gard ensoleillé (mais après Séville, l'été dernier, huhu, il peut bien faire chaud, ça reste toujours de la rigolade, à côté, laissez-moi vous le dire).

Ici c'est bien joli, et plein de dangers culinaires qui te guettent, (toi et ta taille de guêpe), genre que tu  dois résister à ton envie folle de brandade et de petits pâtés nîmois délicieux, de croquants de Nîmes, (d'autant que tu peux facile te casser une dent (au moins) vite fait), et ne surtout pas aller visiter l'usine à bonbecs Haribo juste à côté d'Uzès non plus.


Je crois bien que j'ai trouvé un flamand rose crevé dans la piscine.

[Côté lectures, j'ai bien l'intention de rattraper tout mon retard pendant et après le confinement, (et puis les vacances, ça sert à lirelirelire) (me tue-je à répéter à Puceminus.)

Les choses humaines, de Karine Tuil, s'est laissé lire, même si j'ai trouvé les personnages caricaturaux et cette histoire de sexe et de pouvoir dans le microcosme parisien des médias un peu réchauffée.

J'ai beaucoup aimé Les impudiques, de Philippe Adam. Un format particulier, de très courts textes érotiques et souvent tendres et très drôles en forme de mini confessions sexuelles diverses et variées, certaines se répondant, se poursuivant. Pour tout vous dire, j'ai lu tout en pensant à comment on pourrait adapter ça et le mettre en scène, tellement c'est chouette.]

dimanche 12 juillet 2020

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir (le temps retrouvé)

J'avais bien l'intention d'écrire un peu ici cette semaine, et puis non, rien, elle est passée si vite qu'on se retrouve déjà de nouveau dimanche pour le foutrac sans avoir rien vu passer.

La vie quelle bizarrerie, hein: je suis retournée l'autre jour à la jolie ville de Cloyes-les-trois-rivières où l'Ours et moi, nous vécûmes jadis et où nous nous mariâmes, même (il y a si longtemps me semble-t-il que l'emploi du passé simple est parfaitement justifié). Dans le parc derrière la mairie où j'ai si souvent promené mon Brisefer nouveau-né puis petit garçon, puis Minipuce à son tour, à peine avais-je posé le pied sur la passerelle flottante enjambant le Loir qui y mène, que m'est immédiatement revenue en tête, fulgurante comme la madeleine de Proust, la comptine que je leur chantais à l'époque Moi, j'ai fait faire un p'tit bateau sur la rivière moi j'ai fait faire un p'tit bateau pour passer l'eau. 
Et la nostalgie m'accompagne, un peu, depuis.

Rendez-vous compte, le taux de réussite au bac cette année s'élève à 95,7%, soit près de 8 points de plus (encore) que l'an dernier, pour donner un ordre d'idée. Une réussite aussi exceptionnelle, les profs doivent bien y être un peu pour quelque chose où je ne m'y connais pas, allez ça mérite (un peu plus de considération) une belle augmentation et que ça saute, non?

Cet été, je m'en vais dans le Gard d'abord puis dans le Vaucluse, et croyez-moi pas si vous voulez, je suis à peu près sûre de n'être jamais allée aussi loin au sud côté est français (suis-je claire ou bien?) de ma vie.
Bonnes vacances, mes amis. J'essaierai de passer par ici de temps en temps pour lire vos comm' (message caché).


Je n'ai rien lu du confinement et rien depuis ou presque,
mais à priori j'ai de la lecture pour l'été, et de la bonne, semble-t-il.

dimanche 5 juillet 2020

Petite déprime du premier dimanche soir de vacances*

Cette fin d'année, sans doute parce qu'elle a été si singulière, si fatigante et si stressante, j'ai ressenti tout particulièrement (le peu) le manque de considération qu'ont pour nous une partie des parents d'élèves, qui récupèrent leur enfant le dernier jour en nous disant au revoir bonne soirée comme tous les soirs, attrapant le gosse d'une main et son sac de travaux de l'année de l'autre, ou nous annonçant au portail dernier jour de classe à quatre heures et demie donc, que l'an prochain elle ne sera pas là on déménage elle change d'école est-ce que je peux avoir un certificat de radiation là maintenant tout de suite?, ceux qui arrivent en retard même le dernier jour, ceux qui ne prennent même pas la peine de prévenir que leur enfant sera absent les deux derniers jours et tant pis si on ne le revoit plus, ni de s'inquiéter de savoir comment ils pourront récupérer leurs cahiers, cahiers qui traîneront à l'école tout l'été, quand ce n'est pas pour toujours. Manque de considération pour nous autres, enseignants de maternelle, disais-je, mais aussi pour leurs propres enfants, est-il besoin de le préciser?
Cette année tout particulièrement donc, les parents qui se sont attardés au portail pour discuter de l'année écoulée, qui ont apporté un goûter pour la classe, une petit cadeau pour l'atsem et pour la maîtresse, écrit une lettre ou un mail de remerciements, ont du mal à contrebalancer les autres, ceux qui se foutent royal de ce que fait leur enfant à l'école maternelle six heures par jour quatre jours par semaine, huit mois par an, du moment qu'on le leur garde.
Oui, j'ai toujours deux-trois jours de déprime en fin d'année scolaire, mais cette année encore plus. Putain d'année, hein.



* allez, promis, désormais je ne parlerai plus que de vacances et de beau Danois sur la plage, et yihaaaa.