Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 29 février 2024

Tout ça pour ça. (oui)

Allez, c'est bien parce que ce n'est pas tous les quatre matins qu'on peut publier un 29 février sur son vieux blog moribond que j'écris ces quelques mots depuis la Vendée profonde où j'ai bien mérité de venir me reposer, figurez-vous (et ça tombe bien, voyez, puisqu'en Vendée, on se repose forcément, vu qu'il n'y a rien de rien de rien d'autre à faire), après une période d'école bien fatigante, des changements dans ma vie, des perspectives un peu angoissantes et d'autres très heureuses, et le déménagement de Minipuce le weekend dernier, de Nantes à Nantes, certes, mais du deuxième au troisième étage toujours sans ascenseur, on n'a pas forcément gagné au change, je me dis.

Enfin, me reposer, c'était juste une intention de ma part, parce que l'Ours veut toujours aller marcher ici ou là, on fait des petites moyennes de 20 0000 pas par jour en bord de mer, c'est bien mignon tout ça (non) et puis les matelas ici (maison de mon beaup), ils datent de 1960 au moins et je mens pas, ils ont jamais été changés depuis la construction de la maison. Déjà ils font 1mètre 10 de large comme dans l'ancien temps, et ils ont un trou au beau milieu, si bien que quand tu dors à deux, tu tombes sur l'autre et l'autre tombe sur toi et vous vous retrouvez tous les deux coincés au milieu du trou, vous avez l'air malins, au petit matin, c'est toute une affaire pour s'extirper de là et on ne se lève pas toute fraîche et dispose comme une sardine des Sables d'Olonne quand on a dormi toute la nuit dans un trou, pensez.

 



Bref, la Vendée c'est bon, mangez-en.

Tout ça pour ça, tu te dis, déçu. J'en ai bien peur, oui. Mais que ça ne t'empêche pas de me laisser un petit mot ci-dessous, tu me feras plaise, je me sens un peu seule, ces temps-ci. D'autant que ce blog vient de fêter ses 18 ans d'existence. Je me félicite d'avoir eu le flair à l'époque de faire un blog plutôt qu'un quatrième enfant: je serais asteure une nouvelle fois dans les affres de la mort et des grands méchants bac et parcoursup et permis de conduire, quelle bonne aaaaah mais quelle bonne idée ce fût, hein, si c'était à refaire, je recommencerais.

dimanche 11 février 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Je ne cacherai pas que je suis assez peu bloguinspirée ces temps-ci. Au cas où tu n'aurais rien remarqué. Ces derniers jours, sans surprise, je me suis réjouie du départ de notre ministre AOC. Sans surprise non plus, je n'attends rien de sa successeure (j'ai vérifié: ce mot n'existe pas dans le dictionnaire, de toute façon). J'ai lu et aimé Connemara de Nicolas Mathieu, vu et aimé La zone d'intérêt (l'Ours a crié au chef d'oeuvre, quant à lui). J'ai repris les répètes avec la troupe des bras cassés (on joue bientôt). Quand les représentations sont espacées, on en profite toujours pour apporter des modifes à notre pièce, ajoutant ou supprimant des répliques, rallongeant ou raccourcissant des scènes. Résultat: on en est à la version 47 du texte écrit par nous-mêmes, et parfois on se mélange les pinceaux tellement qu'on se surprend à jouer des bribes de la version 3 qu'on jouait il y a cinq ans (je jure). Ces trois bras cassés-là, ils m'agacent les bons jours et m'insupportent les mauvais, mais je les aime comme j'aime pas grand'monde, au fond. Sinon, je m'en pars en stage pour deux semaines et laisse ma classe à une petite jeune apprentie maîtresse née en 2001, le temps est devenu fou, qu'est-ce que tu veux?