Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 31 janvier 2008

B.O

Où je vous annonce solennellement qu'il faudra se laisser traiter de connard par ses élèves.

26 commentaires:

  1. Tu as le droit de frapper un fils d'ouvrier mais pas un fils de flic. Alors je propose qu'on les identifie dans les classes. Une étoile sur leurs vêtements par exemple, comme ça ça fera en même temps une leçon d'histoire.

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  2. J'espère qu'il sera défendu par les syndicats et l'autonome.

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  3. ???? Si c'est une blague, c'est pas drôle...

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  4. oui, mais non.
    non aux gifles.
    qui trouverait normal qu'un Inspecteur gifle un instit à bout de nerf, qui l'aurait traité de "connard" (c'est sûrement rarissime mais pas impossible non plus) ?
    personne, non ?
    ben là c'est pareil, désolée... gifler ça reste un délit
    Ce n'est pas parce que ce sont des gosses que c'est permis.

    (attention, j'ai pas dit qu'injurier et insulter c'était pas grave, hein ? mais le respect il s'apprend aussi par l'exemple)

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  5. Pfffffff! Et bientôt ils vont demander des caisses prioritaires pour les profs dans les supermarchés !
    J'ai rien compris, bon ok, je pars !

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  6. Un peu comme luna pat, oui mais non : gifler c'est interdit. Et il faut que ça le reste.
    Mais quand même, 24 heures de garde à vue pour ça, merde alors, ils feraient mieux de s'occuper des pédophiles !

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  7. Euh oui les flics et tout c'est abusé, mais je rejoins ce qui a été dit précédemment: on ne gifle pas!
    Faut pas déocnner non plus!

    Pas plus tard qu'aujourd'hui Monsieur Chéwi s'est fait traiter de "pédé" je cite, il est resté over calme, as usual, a fait un rapport, hop trois jours d'exclusion pour le djeunz qui se la pète à injurier le prof...

    Il ne faut pas oublier que l'enseignant est l'adulte référent, frapper est d'un manque de respect hallucinant, et surtout un aveu d'impuissance qui n'a pas lieu d'être dans une salle de classe...
    Faut vraiment pas avoir peur pour sa crédibilité...

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  8. Ben moi, aujourd'hui, j'ai eu le droit à : "Maîtresse, t'es belle comme un coeur..."
    :-) *soupirs* :-)

    Quand ils sont petits, ils sont quand même plus sympas !

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  9. Pour répondre à Angel, c'est sûr que quand la hiérarchie suit, on comprend l'intérêt du rapport... mais quand elle ne suit pas et que le rapport se retrouve comme évincé, égaré, oublié ? "faisons comme si tout allait bien".

    Cela dit, on ne gifle pas.

    Mais il faut voir aussi où on travaille.

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  10. Ou alors faut se payer les services d'un homme de main qui ira en coller une en douce au gamin indélicat ;))

    Bon sérieusement, c'est cornélien, dans un cas comme ça, ça démange forcément. Surtout que le loulou il devait faire monter la pression depuis un certain temps déjà.
    Mais c'est vrai, règle d'or, "on ne tape pas".
    En revanche je suis vraiment en rogne contre ce qui semble être des sanctions bien légères à l'encontre du sale gosse. Pour peu de Papa le défende en plus...Et encore un gamin bien trop écouté qui voudra nous donner sa définition du respect :((

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  11. On gifle pas, et on traite pas de connard son prof, et on le prend pas pour un pote, et les parents aussi devraient respecter plus les profs, je ne suis pas prof, mais je suis parent, et c'est arrivé avec l'un de mes quatre enfants qu'il se prenne une gifle, donnée dans l'impulsion et regrettée par le professeur.
    Plutôt que de courir porter plainte, j'en ai parlé avec lui, et au pire, si cela n'avait pas abouti à une entente, il me semble qu'il existe d'autres voies que la plainte en justice.
    Une garde à vue pour une claque ?
    Faut pas abuser tout de même.

    Que va t'il se passer demain, les mêmes maîtres et profs qui gardent aujourd'hui leur sang froid le garderont ils toujours face à des gamins convaincus qu'il suffit de bien les énerver pour les pousser à la faute et les envoyer faire un tour au poste ?
    Il me semble que c'est le début d'une spirale qui va vite se révéler infernale, et bon courage à nos enseignants qui en plus de leurs connaissances devront ajouter self control et zénitude absolue à leur cv.

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  12. Pleinement en accord avec Dom. Je ne vais pas refaire l'article qu'il y a chez moi, mais franchement il y a des mômes qui les méritent amplement. Tout le monde peut craquer et je crois que les profs ont du mérite. Il y a des cons, nous en avons tous cotoyés, mais ça arrive à des gens bien aussi. Et c'est pas pour autant que la justice doit les coller en garde à vue et donner, de fait, raison au gamin. Violence agravée...on croit rêver.

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  13. ben quand j'étais petite, il n'était pas anormal que la maitresse gifle et donne des déculottées aux élèves (années 70-80, je précise)... alors qu'on était en primaire, hein, et polis...
    Ou je veux en venir ? Nulle part ;-p et je ne veux absolument pas qu'on en revienne là !
    évidemment, un prof doit garder son sang froid et il a eu tort de gifler, mais effectivement, le gosse de flic, que le père vient soutenir, etc... ça fait trop par rapport à la "faute"... difficile, ça...

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  14. j'en prends bonne note.

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  15. telle>> le rapport n'a pas été égaré, parce que l'élève a été exclu trois jours LE JOUR MEME (hier, donc). Après faut pas charrier, si la hiérarchie ne suit pas, il y a des voies de recours hein (autonome de solidarité, syndicats, hiérarchie un cran au-dessus...)

    missrainette>> "franchement il y a des mômes qui les méritent amplement"
    uh? tu plaisantes? Avec de tels propos, où va-t-on? Peut-tu expliquer ta grille de critères pour coller une baffe toi? Bah écoute la prochaine personne qui me met hors de mes gonds dans la rue, tiens par exemple, le gros con qui se gare avec sa bagnole sur le trottoir que je suis obligée de descendre avec ma poussette sur la chaussée, je le sors de sa bagnole et je lui décroche une torgnolle. Ah tiens non, je risque effectivement d'aller chez les flics pour une telle conduite!

    La salle de classe est DE FAIT un lieu de NON VIOLENCE. Verbale et physique. C'est un lieu d'ENSEIGNEMENT. Le prof qui gifle son élève, si exécrable l'élève soit-il, enseigne qu'on répond à l'agression par la violence. Super. Bravo. Bon boulot.
    Si on n'est pas capable de gérer la violence qui entre dans la classe, on change de métier. Sérieusement.

    Et je le dis en ayant enseigné aux Mureaux, en ZEP, avec des CM2 (et enceinte). Et je le dis en vivant avec un gars qui fait 52 kilos et qui a l'air d'avoir 16 ans, et qui ferme leur bouche à ses grands couillons de 17 balais, voire qui les sépare quand ils se mettent sur la gueule en plein cours.

    Non mais franchement... je suis déprimée de lire que certains méritent une baffe. Le fouet peut-être? Le cachot? La peine de mort par pendaison?


    ...

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  16. "Tout le monde peut craquer"
    en effet, et quand on sent que ça monte, et qu'on arrive plus à se raisonner, on quitte la salle. On exclut le pénible. ON NE FRAPPE PAS.


    (ok Bellzouzou j'arrête, je m'énerve là, je risquerais d'en coller une)

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  17. Eh ! Ben, Bellzouzou, tu déclenches les passions, com ki dirait !!!
    ça me rappelle certaines discussions autour d'un thé !

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  18. ANGEL je t'aime!
    non sans dec tu resumes a toi toute seule tout ce que je voulais dire et de ce fait je n'ai plus rien a faire. Je vais en profiter pour aller coller une gifle a mon gosse....

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  19. Je ne suis pas politiquement correct et je l'assume, ce dont certains enfants ont effectivement besoin, c'est d'une bonne fessée de leurs parents de temps en temps (fessée, pas gifle, ni coups, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit).
    La fessée marque l'exaspération, elle ne fait pas mal physiquement(non non); dire "c'est comme ça et pas autrement" et "tu dois obéir à l'adulte qui sait ce qui est bon pour toi, ne te déplaise". L'enfant a besoin de limites à ne pas outrepasser.

    La gifle de l'enseignant, je ne la cautionne pas, mais je la comprends.

    Allez-y les filles, déchaînez-vous sur moi si ça vous fait du bien.

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  20. C'est une histoire de fou,non?

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  21. Pour une fois, disons un peu de bien du Ministre, qui, tout en trouvant (à juste titre) la gifle intolérable, a déclaré être du côté des enseignants, et qu'il fallait qu'on le punisse, ce gosse.

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  22. marc>> bah huer non, mais est-ce qu'on peut faire pareil avec les adultes qui nous exaspèrent? Non? Peut-être que ta fessée d'exaspération est juste un constat d'impuissance alors...
    Ceci dit il arrive que mes enfants se prennent trois claques sur le cul, parce que y'en a marre et que ARGHHHHHH et je m'en excuse ensuite, on en rediscute, et j'explique pourquoi j'ai débordé et pourquoi eux ils ont chié dans la colle.

    bismark>> le Ministe a bien raison. Pour une fois, oui, il faut le noter.
    Sinon moi ce qui m'inquiète c'est le gamin, vu que bonjour comment il est encadré lui: un père qui porte plainte comme un bourrin au lieu d'aller discuter avec l'enseignant, et un enseignant qui pète le boulard. Impec'

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  23. Moi ce qui m'inquiète, c'est le gamin qui dit connard à son prof, surtout!!!

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  24. pour conclure (si si, promis)
    lire l'excellente note de Maître Eolas sur le sujet, il développe en vachement mieux dit que moi, et en hyper plus documenté aussi, ce que je pense de cette affaire.

    C'est LA.

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  25. j'ai cru comprendre qu'avant l'insulte et la gifle, il y a eu de la part du professeur, une attitude un peu vigoureuse. Réorganisant la salle de classe pour assurer son cours, il aurait balayé de la main le bureau de l'élève, renversant ainsi toutes ses affaires au prétexte qu'il ne se dépéchait pas. L'élève aurait alors laché une insulte. Puis la gifle. Evidemment ceci n'excuse rien mais explique un peu plus le conflit.

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  26. Je suis de l'avis de luna pat, "oui, mais non...".

    Oui, on ne doit pas frapper les élèves, mais non, ça ne mérite ni une garde à vue, ni un procès.

    Pourtant, une autre question, autrement plus grave, se pose: qui a intérêt à monter les parents contre les profs et les profs contre les parents? Et en prime, à envenimer les relations entre profs et élèves?

    Qui a intérêt à monter en épingle un fait divers somme toute banal? En 1986, ma fille a failli se faire exclure trois jours parce que, témoin horrifié d'un coup de pied très violent du proviseur à un élève, elle avait voulu protester.

    La multiplication de toutes sortes de faits divers, instrumentalisés de façon éhontée ne devrait-elle pas nous faire réfléchir, tous?

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