Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 30 août 2020

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir (c'est repartiiii!)

Une pré rentrée vendredi comme d'habitude et tellement différente aussi.
Sans masque fourni par notre employeur, tu noteras, -pour les deux jours de pré rentrée tout au moins. Le "On est prêt, on est prêt" pour cette rentrée claironné sous tous les toits par notre ministre, ça commence bien, hein.
Cela dit, si c'est pour nous donner des masques comme ceux qu'on a eus en fin d'année dernière, merci bien:

Seyants, 
(uuultra) pratiques, 
maintien parfait sur la goule, 
je recommande, hein.
 (L'Education Nationale, cet employeur toujours si exemplaire envers ses agents.)


A part ça, dix-sept points de laser plus tard, je devrais y revoir clair comme dans de l'eau de roche de l'oeil droit d'ici un petit mois et c'est pas dommage, Minipuce s'en est repartie et ne reviendra pas avant Noël et c'est très dommage en revanche, j'ai commencé La vie mensongère des adultes d'Elena Ferrante et c'est pas mal sans plus, je me suis dépoilé les pattes avant d'entendre à la météo que le beau temps se faisait la malle si j'avais su je serais restée au chaud pilairement parlant, j'ai passé mon dimanche avec Brisefer mon fils et Minimignonne pas vus de l'été, Puceminus-ma-toute-petite entre en Première et je me pince pour y croire.
Donnez-moi de vos nouvelles et faites-moi rire un peu, parce que ce temps d'aujourd'hui, je sais pas vous, mais moi ça me déprime bien.

dimanche 23 août 2020

Carte postale #10- à taaable!

Je  regarde bien à chaque fois que je passe à côté d'une table depuis que Blanquer a dit que la revalorisation des profs était dessus, (il nous aurait fait gagner du temps à tous en précisant sur laquelle il l'avait posée, mais bon), rien pour l'instant, hein, mais je vous tiens au jus. Et ne me dites pas que sur la table ça veut dire dans ton cul, soyez pas vulgaires, hein, est-ce que je le suis, moi?

Bref, avec (toutes ces conneries) tout ça, j'entends bien profiter pleinement de ma dernière semaine de vacances. Alors pour ces jours-ci, j'ai donc prévu de manger du far breton de Minipuce (elle est Nantaise depuis un an, elle est bretonne jusqu'au bout des doigts) (prière de ne pas douter que Nantes est bien bretonne, me fait-on dire) (à toutes fins utiles), de vernir mes ongles, de faire du vélo, de câliner mes bêtes féroces, de recouvrer la vue de l'oeil droit (mais parfaitement) (sous vos yeux zébahis), de visiter le Musée d'Art Moderne qui chaque fois que j'y suis allée dans ma vie était fermé ou en travaux, de prendre mon temps, de rester zen, et aimable sous mon masque.

[Côté lecture, j'ai lu d'une traite et aimé les deux livres de Constance Debré, Play Boy et Love me tender, après avoir lu un article sur elle qui m'en avait donné envie: petite-fille et nièce de, parents drogués et alcoolos, ex-avocate hétéro qui a tout quitté, mari et boulot et vie 'confortable', pour vivre pleinement  son homosexualité et écrire.]

mercredi 19 août 2020

Carte postale #9- heureusement que je ne suis pas rancunière

Puisque je suis rentrée, carte postale des cartes postales reçues pendant les vacances.
 (les vaches maigres, comme tu peux voir.)
Quand je pense à toutes celles que j'ai envoyées,
heu-reu-se-ment que je ne suis pas rancunière, Doujésus.

A l'Ours, ce matin: 
"-je crois bien que j'ai un peu maigri pendant les vacances, est-ce que ça se voit?
- (mollement) oui-oui, ça se voit.
- ok. ça se voit pas, donc? 
- sissi, ça se voit, pis même si ça se voyait pas, je ne m'aventurerais pas à te dire que ça se voit pas, tu vois.
- tu pourrais mentir avec un peu plus de conviction, juste.
- allez: c'est entre ça se voit et ça se voit pas, je dirais: ça commence à se voir! "

Heu-reu-se-ment que je ne suis pas rancunière, Doujésus.

Tiens, je suis en train de penser, la preuve que je ne suis pas rancunière: cet été, je suis allée au cimetière marin de Sète, ce dont je rêvais depuis des années, et je me suis assise longuement sur un banc pilpoil en face de la tombe de Paul Valéry, où la vue sur la mer n'était pas dégueu, alors que, je te prie de me croire, je me suis bien (bien bien) faiche à essayer de comprendre (ressentir) (dire) kekchose à la lecture de ses poèmes quand j'étais en prépa.

[Et pour finir, je retire tout ce que j'ai dit la dernière fois: figurez-vous qu' à l'Echo Rép aussi ils ont du coeur (ou bien ils lisent mon blog et ils ont eu honte) (ou bien ils sont tout autant en manque de sujets qu'à Ouest-France, c'est bien possible aussi.)]

vendredi 14 août 2020

Carte postale #8

Chaque matin ces jours-ci, quand je prends mon petit déjeuner avec Ouest-France, vous disais-je, je suis captivée par des enquêtes tout à fait passionnantes:





Et émue, parce que c'est un journal qui a du coeur:
J'ai un peu honte pour lui, mais l'Echo Républicain de par chez moi,
des noces de Sienne (parfaitement, j'ai cherché dans les noces),
il y consacre un entrefilet de deux lignes (et encore),
et je te dis même pas pour des noces d'Astrakan
(10 ans de mariage de moins) (ça y est je suis savante en noces.)


et impressionnée pour tout dire, par la qualité du suivi de l'info sur plusieurs jours:




dès le lendemain, -ça n'a pas pris goût de tinette cette histoire -
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Mais tout de même, la palme d'or de l'information, je l'ai lue il y a quelques années, toujours dans Ouest-France, vous pensez bien, j'en avais parlé ici même, et ça me hante toujours:

ça va être dur de trouver mieux, avoue.

mardi 11 août 2020

Carte postale #7 (préfou, mogettes et troussepinette)


De retour en Vendée sauvage après plus de onze heures de voiture depuis le Vaucluse (pire journée de ma vie ever); avec toute cette route, je m'étais un peu assoupie et ben devine quoi? la nuit tombait et on n'y voyait déjà plus grand'chose mais j'ai senti qu'on était arrivé en Vendée. Ah ça, l'odeur des élevages de poulets et cochons vendéens, ça vous situe géographiquement son homme, immanquablement.

Ce qui est bien en Vendée en revanche, je vais vous dire, c'est les villages aux noms de dingos: après Saint-André-Goule-d'oie, je viens d'apprendre l'existence de Sainte-Radégonde-des-Noyers (parfaitement, vous pouvez vérifier). Comment sais-je tout ça, quel est mon secret pour être si savante, tu te demandes?  Je lis le Ouest France de mon beaupe, c'est mon bonheur du petit déjeuner (chacun les siens), c'est un journal très complet, bien plus que l'Echo Républicain de par chez moi dois-je convenir, qui ne me détaille (quand même pas) les résultats de l'élection de la délégation au transport scolaire du village de Chevrette, commune de Nalliers, et ne me fait pas le compte-rendu très complet de l'assemblée générale du FCPB (Football-Club Plaine et Bocage), dont l'équipe fanion se maintient en R3, sachez-le. Alors que Ouest France si, et pour le même prix, ajouterais-je, si j'étais mesquine.

Je vous recommande vivement un petit roman d'amour plein de poésie La lettre à Helga, d'un Islandais avec un nom à coucher dehors, encore un, Bergsveinn Birgisson.

Des bises, mes amis.

samedi 8 août 2020

Carte postale #6 *


Cette carte sera vraisemblablement la dernière du Vaucluse. Je me suis bien régalée avec les petits villages perchés: Séguret, Crestet, Nyons, mondieumondieu que c'était joli. Il y a aussi des réputations usurpées à mon avis, sans vouloir faire ma médisante ni faire de la peine aux gens.
L'Ours a fait le plein de cathédrales, d'églises et d'abbayes (il aurait être curé je lui dis toujours, et il acquiesce en disant Oui, mais j'ai mal tourné),  l'Aïeule le plein de ce qu'elle appelle ses points de vue (images du monde) (elle aime monter haut pour avoir un panorama, et elle devient toute fofolle avec son appareil photo) et Puceminus a héroïquement supporté les visites de vestiges romains ici et là dont elle trouve qu'ils n'ont Aucun intérêt (et tu n'en pensais pas moins à 16 ans, souviens-toi).

La prochaine carte sera postée de Vendée, aaaah ça, tout de suite ça change un peu l'ambiance, hein?

* j'espère que mes cartes arrivent bien, hein, parce que (les comm' se font rares) me revient en mémoire là tout de suite, que les cartes postales, ça se perd, la preuve: mon paquet de cartes postées d'Andalousie(toutes ensemble le même jour d'un seul coup d'un seul) l'été dernier n'est jamais arrivé à destination (chez personne) (le paquet entier a disparu, tu lis bien)(ah chapeau, les postiers espagnols, hein?)

dimanche 2 août 2020

Carte postale #5


Je me demande bien où est passé le mois de Juillet, mais bon, on est déjà en Août, paraît-il.
Et c'est peut-être un détail pour vous, mais savoir que mes deux grands partagent cette semaine de vacances ensemble en Vendée avec leurs moitiés respectives me met en joie.

Ce qui me met en joie tout pareil, c'est de passer mes vacances dans le Vaucluse avec Bellzouzou l'aïeule her herself and she, ce qui me donne l'occasion de la voir en action tous les soirs avec sa tablette quand elle écrit à l'Aïeul (tu lis bien, quatre ans après, elle ne maîtrise toujours pas correctement sa monture), des choses comme: s'il fait trop chaud, ôte ta couette de la housse et ton tricot de corps! qui sont devenues une sombre histoire d'oies (je jure) mais je n'ai pas pensé à faire une capture d'écran (pour le prouver) avant de l'aider à corriger, le pauvre Aïeul n'avait vraiment pas besoin de recevoir des messages codés en ce moment, qui a eu, à distance, bien des misères ces derniers temps avec Mina la bête féroce, en pension chez lui, qui avait fugué, l'affreuse, pendant trois jours et deux nuits (trois.jours.et.deux.nuits.grands.dieux) nous mettant tous aux cent coups (s.u.r.t.o.u.t m.o.i), tu penses, et qu'il a retrouvée en haut d'un arbre tout près de chez lui, traumatisée et crevée, pauvre chatoune. Il a fallu la grande échelle et l'aide du voisin pour aller la récupérer non sans mal et l'Aïeul n'a toujours pas retrouvé sa tension de jeune homme depuis ce coup de stress, semble-t-il.

Et dans la série On se sent pas rajeunir ces temps-ci, nous avons des amis qui sont devenus grand-parents cette semaine, et l'Ours a retrouvé aujourd'hui, après quarante ans, un de ses cousins germains qui habite dans le coin et qu'il n'aurait pas reconnu dans la rue vu qu'il était petit et blond comme un Suédois la dernière fois qu'il l'avait vu, et qu'il est désormais grand, brun et barbu comme un Grec.
Ah ça, la vie c'est dingue, quand même, hein?

Bonnes vacances, mes amis.