Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 29 mars 2012

On a fait philosophie.

Depuis quelque temps, nous, en classe, on fait (gonflez les joues et les tétés) de la phi-lo-so-phie. Parfaitement. Avec la maman d'A, qui a de très grands élèves dans une très grand école avec qui elle fait de la philosophie tout pareil qu'avec nous, mais nous, c'est encore plusse chouette qu'eux parce qu'on va dans la salle de la garderie là-haut où avant on faisait la sieste mais maintenant on la fait plus parce qu'on est des moyens et bientôt des grands, même, et qu'on met des chaises tout en rond pour bien se regarder et philosopher.

Bon, pour tout vous dire, au début, on a eu un peu de mal. Quand la maman d'A. nous a demandé le premier jour ce qu'on aimait dans la vie, et que N. a pris le bâton de parole le premier pour dire, dans un silence religieux, que ce qu'il aimait c'était les frites, ben on a tous dit les uns après les autres que ce qu'on aimait c'était les frites, les frites et encore les frites et peut-être aussi un peu les nuggets, et la fois suivante, quand la maman d'A. nous a demandé pourquoi c'était bien d'avoir des copains, on lui répondait encore que ce qu'on aimait, c'était les frites, que les frites c'était quand même drôlement bon et que maman elle voulait jamais en faire, mais qu'à Makchose il y en avait plein, des frites. Même que la maîtresse elle était vraiment impressionnée que la maman d'A. elle perde pas pas patience avec nos histoires de frites à n'en plus finir, qu'elle ait l'air de trouver ça intéressant presque et qu'elle arrive à poser d'autres questions pour relancer l'affaire, même quand ça avait l'air d'être mort, le débat sur ce qu'on aimait dans la vie, tu vois.

Mais ça, les frites, c'était avant de toute façon, quand on n'était pas encore des vrais (gonflez les joues et les tétés) philosophes.

Parce que maintenant, on a compris comment ça marche, la philosophie. Il faut juste pas toujours parler des frites, c'est tout.
La dernière fois, la maman d'A, elle nous a demandé ce qui était juste ou pas juste, et pendant que la maîtresse elle regardait ses pieds en regrettant de pas avoir mieux écouté quand elle était en terminale, nous on reufleuchissait.
Quand elle nous a demandé si ça nous semblait juste qu'elle apporte à l'école un gros gâteau au chocolat et qu'elle donne de très grosses parts à certains et de toutes petites à d'autres, on lui a pas dit qu'on préfèrerait des frites, on lui a dit que oui, c'était juste si elle donnait les grosses parts à ceux qui travaillent bien et les petites à ceux qui travaillent mal, et là, la maîtresse elle a failli se trouver mal, parce qu'elle a bien vu qu'on était tous de droite dans la classe. Alors on a essayé de se rattraper sur la fin:

" Maman d'A:  (...) par exemple, si j'ai dans ma poche un bonbon et que je rencontre un copain dans la rue, qu'est-ce que je peux faire?
- tu manges le bonbon et tu lui en donnes un autre.
 Maman d'A: et si je n'ai qu'un seul bonbon?
- tu le coupes en deux
 Maman d'A: mais si c'est un bonbon très dur, et que je ne peux pas le casser en deux?
- tu vas chez toi chercher des ciseaux
Maman d'A:  mais si je suis très loin de chez moi, disons que je suis dans ...le désert, par exemple...
- tu vas chez le boucher et tu lui demandes un grand couteau pour couper le bonbon...
- ou une scie.
- ou une tronçonneuse."

Voyez comme on raisonne, nous, hein.
Et en plus on est drôlement contents après qu'on a fait la philosophie, parce que la maîtresse et la maman d'A., elles nous disent toujours que si on est pas de grands (gonflez les joues et les tétés) philosophes, alors qu'est-ce qu'on est.

dimanche 18 mars 2012

ça pousse.

A l'heure du coucher on est fière de sa toute (plus si) petite qui a pris d'elle même une grande décision et courageusement décidé accepté de porter ça toute la nuit sur son pouce fétiche,
-le droit-
pis au petit matin, on trouve ça au pied de son lit:
et on se dit que c'est pas gagné.

On retente le coup la nuit suivante, double ration de scotch, toujours avec l'aval contraint et forcé de la Puceminus,
et au petit matin, le scotch y est encore.
Yihaaa, Victoire et Congratules! Que c'est facile d'élever un enfant et que ceux qui pensent le contraire ne savent pas s'y prendre! 

Sauf que la peau du pouce gauche est toute blanche et ridée comme au sortir d'un bon bain, si tu vois ce que je veux dire.

[T'as eu la mémoire courte sur ce coup-là, ma vieille, me signale, -toujours subtilement- l'Ours.]

mercredi 14 mars 2012

Bon, je ne voudrais surtout pas avoir l'air de me plaindre, d'autant que ce n'est pas su tout mon genre, comme vous le savez, mais
déjà que je suis harcelée boîtamèlement parlant par nicolassarcozyla francefortetu parles.fr qui m'a envoyé, depuis que je vous en ai déjà causé l'autre jour, son programme pour l'éducation (il a osé), son programme pour l'agriculture (gné?), m'a invitée personnellement au rassemblement de Villepinte, m'a dépéché sa NKM pour m'inviter  à le soutenir à « Des paroles et des actes » sur France 2 (je rêve), et m'a causé les yeux dans les yeux de son quinquennat d'avancées pour les femmes,
(à ce stade, il me harcèle, nan?)
notez que je ne vous parle même pas des enlarge your pen*is que je reçois à tire-larigot
(un rapport avec Sarkozy peut-être?)
alors j'aimerais bien qu'une certaine que je connais bien et que par charité chrétienne je ne nommerai pas mais croyez-moi je me retiens ne m'envoie pas inconsidérément de mail pour découvrir immédiatement le guide touristique vidéo de l'Ardèche secrète et mystérieuse ou m'invitant à venir consulter le site de 30 millions d'amis,
d'accord, hum?

dimanche 11 mars 2012

des niouses du là haut sur les montagnes

Ah mes petits zamis, laissez-moi vous dire que le beau moniteur de ski, ça se confirme, c'est une espèce en voie de disparition. J'en ai même vu un qui portait une queue de Davy Crockett accrochée à son bonnet. La dernière fois que j'en ai vu une, ça doit dater de quand j'avais l'âge d'avoir la varicelle, au moins. Et pour tout vous dire, la seule et unique fois cette année que j'ai croisé sur ma piste un jeune et beau moniteur (à ma gauche), je me suis tournée ( à ma droite) vers l'Ours en lui disant "Enfin un petit, là, dont je ferais bien mon quatre heures". Le regard horrifié du bonhomme à qui j'ai dit ça, pisque l'Ours était un peu plus loin, ça m'a passé l'envie de zieuter les moniteurs, tiens.
A part ça, Puceminus a fait ses premières noires, yihaaah! et en digne soeur de Brisefer, ce qu'elle aime dans la vie, c'est les bosses, je te ferais dire, et les deux membres à pendeloques de la famille sont des voyous qui ont fait rien que du hors piste partout et tout le temps, ce qui m'a laissé laargement le temps, bien serrée contre Minipuce dans le télésiège, d' apprendre que Shakira avait repris le Je l'aime à mourir de Cabrel, aaaah ça oui.
Sinon, je suis bien la preuve sur pattes que, le mollet bien comprimé dans sa chaussure, on peut skier une semaine après s'être déchiré un muscle, c'est juste une question de volonté. Et de démarche encore plus chaloupée branlante au retour qu'à l'aller.
Enfin, partir du dimanche au dimanche, tu as la route pour toi et l'impression d'avoir plus de vacances que les autres, le seul point noir c'est que dès le lendemain matin à la première heure tu as les yeux pas bien en face des trous (je suppose) et 21 nez morveux sur ton coin moquette (c'est sûr)
-alors ba baille.