Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 29 novembre 2017

Un choix cornélien.

Copine F. m'a demandé tout ce qu'il y a de plus sérieux si j'avais une idée de ce qu'elle devait faire des cornes de bison d'antilope de zébu d'escargot du diable on sait pas, on s'en fout un peu qu'elle a achetées chez un brocanteur l'autre jour, 

Parfaitement, elle a payé pour ça, bonne mère.

T'es dingue j'ai pas d'idée, je lui ai dit, à part les accrocher au dessus de ton lit, du côté de ton mari,  ou y pendre tes cache-tétés, mais je vais demander sur mon blog, (si ça se trouve, ça va faire du comm' comme l'autre jour, j'ai pensé tout de suite).
Avouez que ça serait bien dommage que ces magnifiques cornes finissent aux encombrants, hum.

dimanche 26 novembre 2017

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir

Minipuce a beau savoir tout sur tout bien mieux que nous et en toutes circonstances, force est de constater que quand il s'agit de bosser un devoir de philo sur le Mérite, ça peut servir de demander quelques petits conseils à son père. (Sa mère, c'est pour les versions d'anglais, et je ne m'estime pas la plus mal servie dans l'affaire, hein).

Il y a un mystère au collège de Puceminus. Vendredi dernier, à midi pétantes, j'ai rencontré le prof principal, nous avons causé de choses et d'autres, il allait parfaitement bien et a parlé d'un papier qu'il ferait coller dans les cahiers des élèves l'après-midi -même. Nous nous sommes quittés en aussi parfaitement bons termes qu'il était en parfaite santé, mais je me répète. Il m'a raccompagnée jusqu'en bas de l'escalier sans se péter la binette et m'a tenu la porte sans s'y coincer les doigts et tout en me recausant sans s'étouffer en avalant sa langue de ce fameux papier qu'il allait faire coller tout à l'heure.
Expliquez-moi pourquoi à 13H30, passant de nouveau devant le collège tout à fait par hasard, j'ai vu ma Puceminus dehors, parce que le prof en question était malade.

Nan mais quel mystère, hein, Chaton?
(tu as l'air parfaitement crétin aujourd'hui, laisse-moi te le dire).

Et pour finir, vous pouvez souhaiter l'anniversaire joyeux à l'Ours, la seule personne que je connaisse qui soit toujours mal poilue quand on lui fête son annive (il n'aime pas vieillir, le pauvre cher, figurez-vous.)
(et la seule personne pour laquelle je ne me creuse jamais la tête bien longtemps pour les cadeaux: des noisettes, du chocolat à 99% de cacao, de nouvelles lunettes de piscine, un bouquin (plus ça paraît chiant, plus il est content).

dimanche 19 novembre 2017

Attention, article sérieux.

(Pas de boogie woogie avant vos prières du soir). Euh pas de vrac micmac et foutrac ce soir, je voulais dire.
Aujourd'hui, je suis très sérieuse.
J'aurais besoin de vos services, c'est pour ça.
Il faudrait que vous me disiez, là maintenant comme ça, sans trop refleuchir (faites péter les comm')(ça changera, hum) à quelle chanson (ou mieux: à quel passage dans cette chanson) (mais les alzheimer peuvent se contenter du titre) spontanément vous pensez si je vous dis chanson sur le couple, l'amour, l'amour malheureux et tout le tintouin.  C'est pour un nouveau travail d'écriture de notre petite troupe, c'est la (ouate) phase que je préfère, j'ai hâte, hâte, hâte de commencer à imbriquer tout ça.
(A chaque suggestion je publie une photo de Mads de ma collection personnelle, c'est vous dire si ça vaut la peine de participer.)


EDIT (Eh, dites!) mille mercis pour toutes vos suggestions; la majorité des propositions figure déjà dans la pièce, mais d'autres non, et parmi elles, des pépites!


vendredi 17 novembre 2017

Vie ma vie de Maîcresse de mater

Quand une maman qui a pour habitude fréquente  de faire la grasse matinée avec sa fille
puis de la déposer à 11H30 pour la cantine
sans passer par la case Je m'excuse auprès du personnel de l'école
et qui par ailleurs (petit détail en passant) a déjà traité la responsable de cantine de grosse c*asse
(en braillant) (depuis la rue) (par la fenêtre ouverte) (très fort) (#visualiselascene)
un jour qu'elle refusait de lui ouvrir le portail,
quand cette maman, donc, téléphone le matin à 8H30
(parce qu'on lui a dit de le faire quand elle était en retard) (et bien qu'elle ait répondu J'm'en fous)
pour dire qu'elle vient de se réveiller 

et qu'elle ne pourra être à l'école avant une bonne heure, hein, parce qu'elle n'est pas prête du tout
et qu'elle ne peut pas faire plus vite, qu'est-ce qu'on croit?




quand on lui répond que c'est absolument impossible, le temps d'accueil se termine, 
on va fermer les portes, la petite n'a pas été inscrite à la cantine,
le prochain créneau pour l'emmener c'est 13H30,
[(il va falloir la garder toute la matinée, et la faire manger, vous vous rendez compte?) ndlr]




quand la maman répond que
Je raccroche, on est là dans 5 minutes!

dimanche 12 novembre 2017

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Mes petits élèves, ils aiment bien le couinement qu'émet mon téléphone quand il reçoit un sms, ils sursautent puis chuchotent que C'est la petite souris!
L'autre jour, j'attendais un message important, je me suis précipitée dès que j'ai pu pour regarder,  fébrile.
C'était Yves Rocher qui me proposait de "dompter mes sourcils".

J'ai beaucoup aimé le dernier Jean-Louis Fournier, Mon autopsie. Mais j'aime toujours Jean-Louis Fournier, depuis Où on va, papa, même ses livres dont on disait qu'ils étaient ratés (La servante du seigneur, jamais compris pourquoi on disait ça, je l'ai trouvé aussi bon que les autres.)
Celui-ci a le même format, le même ton tragico-loufoque que les autres, Fournier y raconte son autopsie par le menu après qu'il a donné son corps à la science, chaque partie de son corps étant prétexte à se souvenir d'une personne ou d'une situation, avec nostalgie et sans complaisance aucune envers lui-même  (Nan mais quel sale type, quand même, ce Fournier on se dit en arrêtant sa lecture pour regarder la photo sur la couverture), quelques vacheries distribuées ici et là et beaucoup de tendresse, aussi.

(Quant à l'adaptation ciné d'Au revoir là-haut,  j'ai déjà dit ici combien j'avais aimé le livre, bah j'ai aimé le film aussi, tiens!)

C'était un chouette week end en famille, durant lequel j'ai, devinez quoi? cuisiné pour la première fois des calamars frits, bête comme chou et succulent de l'avis de tous, (héhé, j'ai fait croire que c'était compliqué à faire, tu penses), et bu un thé en tête à tête avec mon fils là où je vais d'ordinaire avec mes copines, eh ben tu parles d'un endroit pour les mémères, m'a-t-il dit aimablement.

La joyeuse troupe et moi on a joué pour la toute dernière fois samedi soir notre petite pièce, sous cette forme-là et avec ce casting en tout cas, dans une salle superbe (et perdue en pleine Beauce) et devant 104 spectateurs, on était bien contents et émus, et fiers aussi, je crois d'avoir mené ça jusque là, une aventure débutée à la va comme je te pousse, un beau projet d'écriture sans cesse renouvelée, des défections, des engueulades et des tensions, des scènes et des coups de théâtre, le bonheur de jouer dans des petites salles ici et là, et le bonheur de jouer tout court.

Et depuis hier, j'ai dans la tête Voilààààà, c'est finiiiii
la seule chanson de Jean-Louis que je n'aime pas
(comme par hasard, hein).

dimanche 5 novembre 2017

Back.

Nous rentrons à l'instant de dix très chouettes jours en Dalmatie du Nord. Une occasion  d'échange de maison qui a fait le larron et hopopop nous voilà repartis au pays des Croates, avec une chaleur tout à fait supportable cette fois-ci, et sans la foule des grands jours (détail qui a toute son importance.)

C'était des vacances qui se devaient d'être reposantes, je précise, c'est bien pour ça que l'Ours infatigable (bien que malaade comme un chien) qui me sert de mari nous a emmenées, Puceminus et moi crapahuter dans des montagnes sauvââges, admirer des chutes, des gorges, des falaises, des villages qui ne figurent pas sur la carte, des endroits trèès dangereux




et même devine quoi, nous baigner dans une eau que même celle de ma baignoire n'est pas aussi chaude (hum) (première fois de ma vie que je me baigne un 4 novembre ailleurs que dans ma baignoire, toujours elle.)

Une Puceminus et une Bellzouzou kekpar sur cette photo.


Après la baignade, ce jour-là, j'étais allongée au soleil sur la plage déserte de Sakarun, réputée une des plus belles de Croatie, sur l'île de Dugi Otok, réputée une des plus belles de Croatie (je vous jure), et j'ai pensé que j'avais bien de la chance et que c'était comme un dernier clin d'oeil à l'été.
(Juste après, j'ai pensé que j'avais oublié de prendre une culotte de rechange).

Mais bon, la roue du bonheur tourne, et l'horloge aussi, et j'étais sur le pont (du ferry) à six heures ce matin. Ah, qui c'est qui va être fraîche demain matin 8 heures 20 à son coin regroupement, à faire le spectacle devant ses vingt paires d'zieux, je vous le demande. Et encore, c'est pas comme si j'avais une semaine terrible, avec réunions, rendez-vous médical, répétition tous les deux soirs et représentation samedi soir avec ma petite troupe (yihaaaa!)
Alors bye baîlle, je vous embrasse, mes petits chats.