Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

lundi 30 août 2021

Vrac micmac et foutrac du lundi matin.


J'ai passé du (très) bon temps ce weekend en Isère (parfaitement) avec ma Névros' préférée à fêter son mari tout neuf et sa nouvelle maison et à manger du fromage, c'était doux, c'était drôle et c'était chaud comme le ventre de mes bêtes féroces et c'était tout ce qu'il me fallait pour terminer ces vacances en beauté. 

Du coup, je n'ai pas encore fini Au printemps des monstres, le dernier Jaenada, qui une nouvelle fois m'enchante avec sa palpitante enquête et ses digressions et parenthèses si délicieusement drôles.

L'Ours et moi, parce que nos seconds prénoms sont respectivement Sado et Maso n'en doutez plus, nous apprêtons à passer de nouveau commande dans une enseigne de triste mémoire, pas pour acheter des chaises, on n'est pas fous, tout de même, mais un truc sans pied (c'est pour ça qu'on ose vivre aussi dangereusement: on a espoir que tout se passe bien cette fois-ci. Je vous tiens au jus).

La minute mauvaise:  notre sinistre, dans sa grande générosité, va proposer une augmentation de salaire à certains enseignants, jusqu'à (tout est dans le jusqu'à: ça peut être moins, tu penses) 57 € net pour les titulaires ayant un à deux ans d'ancienneté, à 29 € pour les enseignants ayant de 14 à 22 années de carrière. C'est royal, tu peux pas dire, je me demande comment ces chanceux de profs vont utiliser cet argent, j'espère qu'ils ne le claqueront pas d'un coup et seront accompagnés pour le dépenser (placer?) intelligemment. Les autres profs (les 42% restant, ah oui, quand même), just asking? (déjà vieux, dans le métier depuis longtemps, habitués (?), soumis(?), qu'est-ce qu'on en a à foutre de ceux-là, nanmé je te demande)(et puis le prix de l'essence, du gaz et du paquet de pim's à l'orange n'augmente pas pour eux, j'oubliais): dans leur cu(bitus), donc.

Allez, demain c'est retour aux affaires et pré rentrée, la vingt septième (ça impressionne plus en toutes lettres) si je compte bien, même protocole sanitaire que début juillet dernier et virus entre cinq à dix fois plus contagieux qu'il y a un an tout rond si j'ai bien compris, youpiyou, hâte hâte hâte de découvrir ce que nous réserve cet avenir oh combien prometteur.

dimanche 22 août 2021

De retour aux affaires.

Ah ça, j'avais bien l'intention de venir écrire ici pendant les vacances, et puis non. Mais c'est pas tout à fait de ma faute: je n'ai pas vu le temps passer, milsescuses, ça sera pour une prochaine fois. 

Alors, ces vacances, quoi de neuf, la Zouzou? me presse la foule impatiente (euh.) 

Ces vacances, elles ont été placées sous le signe du moustique, je te l'ai déjà dit. J'ai été piquée et repiquée du cou jusque sous les pieds (paradoxalement, les piqûres qui m'ont gênée le moins, sur le principe de j'écrase bien les pieds quand je marche ce qui me permet de me gratter en même temps, pratique, hein?), suscitant l'étonnement amusé de tous qu'on puisse attirer toutes les bêtes sur soi toute seule, haha. Mais comme à un moment il n'y avait plus aucun endroit où piquer sur moi et que je n'avais plus de sang dans le corps par ailleurs (je jure), les moustiques sont allés voir ailleurs, genre: chez mes colocataires, et il n'est pas impossible qu'il y en ait qui aient moins rigolé, à ce moment-là.

Sinon, je dirais simplement que ce qui est encore meilleur qu'un début de vacances réussies à Saint-André-goule-d'oie en Vendée (préfou, mogettes et troussepinette), c'est une poursuite de vacances dans un endroit magnifique (le Vaucluse) et ensoleillé (je jure), avec l'Ours-mon-mari, tous mes enfants réunis et l'Aïeule (le pôv l'Aïeul, quant à lui, gardait les (nombreux) chats de tout le monde et il a bien du mérite vu ce qu'ils lui font subir), des balades jolies dans des petits villages perchés, de la piscine, des jeux de carte, de la pâte à tartiner au petit déjeuner (pas forcément dans cet ordre-là), et une fin de vacances à me reposer chez moi (= à poser du papier peint, nettoyer mon jardin, laver ma voiture, ranger dans ma maison, préparer ma classe pour toute l'année à venir-et qu'on n'en parle plus).

Côté lectures d'été, j'ai pas grand chose à recommander vu que j'ai pas eu beaucoup le temps de lire et que ce que j'ai lu n'était pas assez follichon pour que je m'en souvienne, si ce n'est le tout dernier Jaenada que je lis comme du petit lait depuis deux jours et je n'y suis plus pour personne, tu penses.

[La minute mauvaise (noir c'est noir il n'y a plus d'espoir: quand je pense qu'on en a encore pour huit mois à se le coltiner)(avec l'horrible barbe qu'il s'est laissé pousser, en plus) (pour avoir la carrure d'un premier ministrable l'an prochain, hum?)(ça m'a rendue méchante, les vacances, on va encore dire)(en tout cas, il n'aura jamais la classe internationale d'Edouard Philippe):

 

J'ai cru à une blague, mais non. La question que je me pose, c'est: les profs pourront-ils profiter de la sortie scolaire au centre de vaccination pour emmener aussi leurs élèves chez le dentiste, au photomaton ou se faire couper les tifs, tant qu'à faire?]

(A part ça, je suis bien contente de vous retrouver. )