Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 26 novembre 2020

Il faut que je vous raconte..

Il faut que je vous raconte l'histoire de l'anatomie de l'amant de ma femme. J'avais entendu causer de ce livre et très envie de le lire. Or ma médiathèque ne l'avait pas et je l'avais donc acheté, puis prêté dans la foulée à l'aïeule juste avant le confinement nan mais quelle bonne idée, hein, ce qui voulait dire que ce n'était pas demain la veille que j'allais le lire vu que mon bouquin était désormais chez elle pour un temps indéterminé, voyez. Mais quelle ne fut pas ooh ma surprise de le trouver, qui m'attendait aurait-on dit, dans la boîte à livres de ma ville, vrai coup de bol! Bref tout ça pour dire pas grand'chose j'en conviens (c'est beaucoup de sauce et peu de lapin, comme il dit, mon ministre) que ce livre, je l'ai maintenant en double il était dit que je devais le lire, mais je l'ai toujours pas lu, pardi, je ne peux rien dire là-dessus, c'était bien la peine.

Il faut que je vous raconte aussi le coup de fil proprement scandalisé de Brisefer-mon-fils  pour me dire qu'au JT la veille, on avait consacré seulement cinq minutes à évoquer la mort de Jacques Secrétin et plus d'un quart d'heure à celle de Maradona, et que c'était une hooonte. (Je me suis bien gardée de lui avouer que je les croyais morts l'un comme l'autre depuis belle lurette).

Il faut que je vous raconte encore ma petite élève qui pendant la séance de langage (où on s'entraîne à répertorier tous les poissons qu'on connaît), se souvient vaguement qu'on a dit la dernière fois que le poisson pané ce n'était pas une vraie espèce de poisson, non non non, et donc qui me propose le mérou pané, à la place, pour bien rester dans le thème.

Il faut que je vous raconte enfin comme il est facile de faire rentrer Mina-jeune bête féroce ventre à terre à la maison, à n'importe quelle heure de la journée et même quand ce n'est pas du tout l'heure de manger, juste en agitant la boîte de croquettes, alors que tant que ce n'est pas l'heure et avant l'heure c'est pas l'heure et après l'heure c'est plus l'heure, Minouchette-l'ancienne reste parfaitement tranquille affalée sur sa peau de bique sans bouger une moustache, qui sait distinguer, elle, l'heure véritable du repas du bluff pur et simple, et regarde la petite d'un air condescendant, pff tu t'es encore fait avoir, pauvre fille.


dimanche 22 novembre 2020

Mes petits bonheurs du weekend

- les feux dans la cheminée qui ont repris de plus belle avec ce froid de canard (et ne plus avoir à appeler Mina-Bête-Féroce pendant des heures le soir pour qu'elle rentre: il fait si froid qu'elle ne se fait pas prier.)

- le livre que j'ai lu avec tant de plaisir ce week end, L'homme de la montagne de Joyce Maynard (un peu policier mais pas trop, juste ce qu'il faut), très bien. Non mais très très bien, vraiment, du genre que tu le commences et tu ne t'arrêtes plus jusqu'à la dernière ligne, et à ce moment-là tu réalises que tu n'as pas pensé à ton chaton pendant toute ta lecture, signe d'un très bon roman, (crois-moi).

- les coups de fil de bon annive à l'Ours samedi qui l'ont bien aidé à faire (un peu) passer la pilule (déjà qu'il est toujours déprimé ce jour-là, qu'en plus sa piscine est fermée et que le confinement empêche les deux tiers de sa descendance de venir le voir, imaginez un peu.)

- les visios à distance avec mes deux grands, j'ai du mal à m'habituer à l'image qui saute et au son pourri, mais j'aime leur bobine, les voir dans leur chez eux avec leur chéri.e, cette impression d'être un peu avec eux quand même.

- avoir filmé Minouchette qui ronflait à mooort en dormant pour envoyer la vidéo à Minipuce, que ça a bien fait rigoler.

- un smiley qui fait un clin d'oeil de Bellzouzou l'aïeule pour conclure son mail. C'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup, parce que je suis à peu près sûre que c'est le premier smiley qu'elle envoie (de sa vie), qu'elle a dû chercher probablement longtemps comment faire et que j'ai trouvé ça tellement mignon de sa part.

- la perspective que chaque putain de jour passé confiné (ou presque) nous rapproche du déconfinement et de notre vie d'avant, dont on n'avait pas idée qu'elle était si chouette (bon sang).



mardi 17 novembre 2020

(encore un) billet mal poilu.

J'ai bien vu que faire un billet très mal poilu de quelques lignes, ça pouvait rapporter gros, il n'y a pas de raison que je ne surfe pas sur la vague, hein. (ne me visualisez pas néanmoins surfant sur une vague, au sens propre, je vous prie). Dont acte.

 Si j'en crois Monsieurmonministre, un tiers des profs sera augmenté en 2021. Alors déjà, sympa pour les deux autres tiers, j'ai envie de dire (mais c'est toujours la vieille technique de l'EN: diviser pour mieux régner) [et on va augmenter les jeunes seulement, (entre 35 et 100 € maxi par mois, c'est presque trop, je pense qu'ils seront d'accord avec moi) c'est mignon comme tout et j'en suis bien contente pour eux, mais les vieilles biques, elles ne bossent pas pareil, elles ne font pas le même boulot, par hasard?] (et puis si on est juste jeune des yeux comme moi, ça compte pas, chuis sûre). Ensuite, la dernière augmentation promise [pour mémoire: 300€ brut annuels, whaaah (sous vos yeux zébahis)] on n'en a jamais vu la couleur (aux dernières nouvelles, ils étaient sur une table) (et je vais te dire: c'est peut-être pas plus mal qu'on n'ait rien touché: on n'aurait pas su quoi faire de tout cet argent, je crois). Enfin, faire croire qu'on augmente les salaires alors qu'il s'agit d'une prime (et une prime, ça saute), c'est tout un art à l'E.N, aussi. Toujours aucune compensation du gel de notre point d'indice depuis des années, il va sans dire. Ah, et j'oubliais: 150€ annuels de frais informatiques, une prime là encore, c'est royal, là, il faut dire merci.

dimanche 15 novembre 2020

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir...

 ...qui sera vite expédié (je suis directe).
Il a fait un temps dégueulasse (je suis polie) et plus le temps passe (je suis pudique) plus la météo influe sur mes humeurs, et puis en ce moment, il ne faut pas me chercher loin. De toute façon, personne ne commente ici, c'est pas la peine que je me fatigue à raconter quoi que ce soit (je suis maligne). 


mercredi 11 novembre 2020

Les chouettes moments dans tout.


Bon, ce pseudo confinement boulot/dodo/rien d'autre, il me faich' un peu, je ne vous le cache pas, et tout particulièrement le mercredi, jour habituel de papothé avec les copines. On se le fait virtuel, mais spapareil.
Alors j'essaye de trouver des chouettes moments dans tout. Le conseil d'école d'hier, par exemple, que pour la première fois de ma vie j'ai fait en visio: j'avais ma jeune bête féroce incognito sur les genoux, personne n'a rien vu, du coup ça a été un peu plus agréable que d'hab. Copine F. l'a fait en pyjama, avec un gros gilet par-dessus pour le cacher, pour elle aussi je suppose ça a été un chouette moment (autant que peut l'être un conseil d'école, j'entends). [et Névrosia qui avait fait en juin dernier une visio professionnelle toute nue (ou presque) en se cadrant bien au-dessus des épaules, la grande folle, on en parle?] 

Tiens, dans le genre chouette moment, aussi, il y a Brisefer-mon-fils qui n'avait pas approché de dentiste depuis cinq-six bonnes années au moins je dirais, a vu sa nouvelle dentiste il y a quelques jours, laquelle lui a demandé la permission de montrer ses radios à la fac de médecine tellement il a de belles et saines dents. C'est sûrement le confinement qui me rend sensible comme ça, mais quand il m'a raconté ça, je n'ai pas pu m'empêcher de pleur(nich)er à l'idée d'avoir si bien réussi les dents de mon enfant. En toute modestie.

Ah ça, que de chouettes moments, hein, pendant ce confinement, tu te dis sûrement?

Et pour finir, il faut que je dise tout le bien que j'ai pensé de Ce qu'il faut de nuit de Laurent Petitmangin, qui m'avait été conseillé par l'un de vous (LN, je crois), un premier roman, une réussite totale qui se lit d'une traite et ne s'oubliera pas de sitôt, je crois. Chouette moment.

dimanche 8 novembre 2020

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir

 


j'ai toutes les peines du monde à me lever en semaine
et puis le weekend je me réveille comme un ressort
à six heures vingt tout va bien.

Aah, les gens qui rouspètent que leur librairie est fermée. S'ils sont de si fervents lecteurs, n'ont-ils pas un ou deux bouquins qui traînent chez eux qu'ils pourraient (re)lire, hum? Ne feraient-ils pas (encore plusse) mieux, je me demande, de rouspéter de la fermeture des bibliothèques, qui si je ne m'abuse, sont un service public? Mais parfaitement, ces histoires de confinement et de bibliothèque, ça me rend diiiingue et ça date pas d'hier. 

Et ne me dis pas, je te prie, que c'est dangereux, les bibliothèques, hein, je te rappelle que les écoles sont ouvertes, si si, avec plein de liiiivres à l'intérieur même, et avec un protocole sanitaire renforcé doublé d'un plan vigipirate renforcé également, les deux quasi inapplicables et parfaitement contradictoires, par ailleurs (genre: on ferme les portes à double tour mais les fenêtres doivent être grandes ouvertes pour aérer.) Pour couronner le tout, on a depuis lundi, en sus de la menace sanitaire et de la menace terroriste donc, la menace de l'énorme nid de frelons asiatiques dans le marronnier de la cour qui est là depuis juin au moins vu sa taille il a dit le monsieur mais qu'on vient seulement de découvrir merci les feuilles qui tombent et dont on attend encore qu'il soit enlevé parce que si tu crois que ça s'enlève comme ça un nid de frelons asiatiques tu te gourances grave et en attendant on ne peut plus sortir les petits dans la cour à moins d'aimer vivre dangereusement et c'est pas not'cas tu te doutes. Je te laisse imaginer l'état d'excitation des gosses confinés chez eux le mercredi et le weekend, et privés de récré les autres jours. On n'a fait qu'une semaine depuis la reprise (ressenti: sept ou huit, au moins).

Mes petits bonheurs, allez, courage!:

- comprendre enfin de quel poème d'Apollinaire il peut bien s'agir bon sang quand Puceminus me parle de "l'école chic" mais si mais si je te dis que la prof nous en a parlé c'est pas parce que tu le connais pas qu'il n'existe pas.

- les premiers feux dans la cheminée, les petites lumières douces dans mon salon, mes deux chatounes allongées sur moi de tout leur long qui ronronnent de concert et me tiennent chaud. (Ah ça, c'est du bon petit bonheur de confinement d'automne,  s'émerveiller du lilas qui commence à fleurir et profiter des premiers rayons pour boire un thé sur sa terrasse, c'était bon pour du confinement de printemps, pas vrai?)

mercredi 4 novembre 2020

Trouvé dans un recueil de vieux dessins de Cabu. 
Le Cabu du grand Duduche que j'aimais tant petite fille, 
et qui n'a pas pris une ride, la preuve!
 

dimanche 1 novembre 2020

(toute petites) Brèves de (fin de) vacances #3

Je ne sais pas vous, mais moi, rien que lire les titres des notifications que je reçois ici ou là du genre "confinement- 7 raisons de rester serein", ça me stresse, pas vous?

Heureusement on va pouvoir apprécier de nouveau nos petits bonheurs à leur juste mérite, aujourd'hui pour moi c'était:

- bouturer mes lanternes chinoises (abutilon) pour offrir quand je le pourrai à deux personnes que j'aime

- écouter Mika à fond en faisant la vaisselle (je vous ai dit que mon lave-vaisselle était encore en panne? est-ce que ça n'est pas le timing de la mort pour une panne, hum?)

- rigoler au téléphone avec ma collègue directrice qui me lit le mail de rentrée qu'elle va envoyer aux parents d'élèves et qu'elle termine par "nous sommes abolument ravis de retrouver nos élèves.."  

"- euh. c'est peut-être un peu fort, ça. On va mettre "nous sommes heureux", ça suffira bien, hein. 

- ça sera déjà nettement assez exagéré, tu veux dire?"