Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 24 février 2019

Comme un fou, comme un soldat, comme une star de cinémaaaaa (la rirette, la rirèèèèteuh)

Si je te dis que je n'ai pas vu passer ces deux dernières semaines, j'espère que tu me crois.
En attendant, demain on reprend alors qu'il y en a des certains qui commencent juste leurs vacances, et je trouve ça pas normal du tout.

J'ai pas de film à te recommander vu que je n'ai pas mis les pieds au ciné de ma ville que je boycotte à mort et pour toujours à cause de sa programmation merdique (trois semaines que le film de mon chaton est sorti et toujours r.i.e.n, tu te rends compte?)
Ma mère, Bellzouzou l'aïeule: à [sa ville] non plus il n'est pas sorti le film de ton Danois, ça doit être un sacré navet, si tu veux mon avis (euh. maman, ton Roberto Alagna chéri, il n'est jamais venu chanter au parc des expos de Chartres, ça doit être un chanteur sacrément merdique, à mon avis).
Et j'ai pas de livre à te recommander non plus, j'ai pas ouvert un bouquin.

Alors qu'est-ce que j'ai fait, pendant ces vacances, hein? Pendant ces vacances, quand je n'étais pas malade je veux dire, parce que j'ai passé un nombre certain de jours à être malade, tu te doutes bien, j'ai tourné dans un film et je suis désormais une star de cinéma, prends-en bonne note, je te prie.
Cela dit, ma vie de star de cinéma ça n'a pas toujours été une sinécure je te ferais dire, parce qu'on a attendu quand même pas mal entre les prises, heureusement qu'il y en avait des certains parmi les acteurs qui chantaient des chansons paillardes pour nous réchauffer et passer le temps (et aujourd'hui j'en ai encore l'air dans la tête quand je vaque à mes occupations, bon sang. Je te parle pas des paroles.)
On a tourné parfois dans des bateaux, des caves humides, des salles de bain de cinq mètres carrés, ou des pièces sans chauffage, on a changé mille fois de costume, pour le thé on allait se faire chauffer l'eau soi-même, et on a recommencé cinquante mille trois cent fois la même scène, à la fin c'était marre un peu.

Bref, ma carrière au cinéma, je ne sais pas si je vais la continuer, hein. (En attendant, demain matin je serai la star du coin moquette de ma classe, je répéterai aussi pas mal de fois la même chose dans la journée, on chantera des chansons pas toujours très intelligentes non plus, et ça sera (presque aussi) bien.)

jeudi 14 février 2019

Je touche du bois.

Tu me pardonnes ces jours d'absence, j'ai été fort occupée, hein.

J'ai eu l'honneur de déjeuner chez la maman de Minimignonne et heu-reu-se-ment qu'elle était venue manger chez moi la première, parce que je crois que je ne l'aurais jamais invitée après avoir goûté sa divine cuisine. Si je résume, je suis en concurrence (je pense à mes petits-enfants à venir) avec une femme charmante et drôle qui cuisine mieux qu'à topchef et qui sait le nom latin de toutes les fleurs, je me fais déjà du souci, (je vous assure).

Je suis partie (revoir ma) en Normandie trois jours, durant lesquels j'ai salondethéé à mort, révisé ma Omaha Beach avec Puceminus, visité le Mémorial de la Paix à Caen, vu la tapisserie de Bayeux, commencé Leurs enfants après eux (et moi après tout le monde), pas vu le film de Mads qui ne passe nulle part où je pourrais le voir et j'en suis fort marrie, tu te doutes.

A part ça, ma Minipuce a eu son permis et c'est ouf. Ca tombe bien, on avait ramené du cidre de Normandie pour fêter ça. 
[petit aparté: au moment-même où Minipuce m'a appelée pour m'annoncer la bonne nouvelle, j'étais en train de toucher le bois de la table où je déjeunais en espérant très fort pour elle. Du coup, après avoir raccroché, j'ai touché la table pour tout un tas de trucs divers et variés, tu penses. Quelques heures après, c'est Brisefer qui m'annonçait les bonnes notes de Minimignonne à ses partiels du premier semestre. Je n'ai alors plus douté une seconde de l'efficacité de toucher le bois de cette table, et toi non plus, conviens-en, et je l'ai touché à mooort. La bonne nouvelle, c'est que je sais exactement quoi faire désormais pour obtenir quelque chose illico. La mauvaise, c'est que la table est en Normandie et qu'il faudra que je la touche en masse quand je l'aurai sous la main, parce que ce n'est pas tous les quatre matins.]
Allez, j'arrête avec mes bêtises, j'ai ma valise à préparer pour Copenhague, tu penses bien que j'ai touché pour ça aussi.



mercredi 6 février 2019

Le pas grand chose du mercredi.

J'attends les vacances avec plus que de l'impatience, (genre de l'enthousiasme). 

Côté ciné, j'ai bien aimé Les invisibles, comédie sociale juste et souvent drôle. J'aurais bien aimé Artic, avec mon chaton en tête d'affiche, aussi, j'en suis sûre, mais il n'est pas sorti au cinéma de par chez moi, maintenant c'est confirmé, c'est un scandale et c'est marre. [Allez, pour faire de la positive attitude, mon petit bonheur du jour: (moi qui n'écoute jamais la radio), ce midi en allumant Franceniouse dans ma voiture sur qui je tombe direct? mon chaton qui cause de son film, longuement, en angliche avec des petits bouts de français dedans, (miame.)]

Côté lecture, j'ai fini à regret les lettres de Mitterrand à Anne Pingeot. Vous allez dire que je me répète, mais j'ai passé des heures (et des heures!) délicieuses à les lire, découvert qu'il pouvait être très drôle, en plus d'écrire comme un poète (je te jure), touchant, jaloux et désespéré parfois. Un homme qui, à la veille de sa mort, écrit à la femme qu'il a aimée secrètement et avec laquelle il a correspondu pendant trente ans  Tu as été ma chance de vie. Comment ne pas t'aimer davantage? ne peut pas être si mauvais qu'on le dit, je dis.

Et côté architecture, il faut absolument que je te dise combien je suis diamétralement viscéralement définitivement CONTRE le projet monstrueusement prétentieusement inutilement (call me Zouzou the Queen des adverbes, hein!) débile et coûteux d'aménagement du parvis de ma belle Cathédrale. Tu y es forcément passé un jour, sur ce parvis, tu es obligé de signer contre une aberration pareille non mais sans blague, ça suffit les couneries. Et qu'on ne me lance pas sur le sujet de l'état des écoles de la ville qui auraient bien besoin qu'on y investisse utilement l'argent public, je pourrais recommencer avec mes adverbes, hein.

Et bien le bonjour chez vous.