Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 29 janvier 2020

Révélation!

Minipuce-ma-fille, qui a toujours eu les pieds bien sur terre, hein, s'est aperçue tout à fait par hasard hier soir seulement, alors qu'elle habite son appart -meublé- depuis septembre, que son canapé était convertible en lit. Révélation! me dit-elle.
[Sa copine] Charlotte qui quand elle est de passage chez toi doit dormir de traviole sur les coussins appréciera sans doute ta perspicacité, je lui ai répondu.

dimanche 26 janvier 2020

Vrac micmac et foutrac du dimanche soir

- Notre tournée triomphale (si, si) se poursuit tranquilémile, on a joué samedi soir dans un joli petit théâtre près de Chartres, on joue de nouveau vendredi prochain dans le sud du département, de chouettes rencontres à chaque fois, et des fous rires en coulisse à s'en décrocher la glotte, comme quand il y en a un certain qui a un mal fou à enfiler ses santiags de scène -dans lesquelles il est pourtant comme dans des chaussons une fois qu'il est dedans, hein-, et qui est proprement incapable de les retirer tout seul, qui nous fait jurer solennellement avant de jouer qu'on ne l'abandonnera pas avec ses bottes aux pieds à l'issue de la représentation. Il faut alors s'y mettre à deux pour une séance pire qu'un accouchement aux forceps qui laisse tout le monde pantelant.



- Mina-la-bête-féroce-deuxième-du-nom qui ne rêvait que de sortir dans le jardin quand on le lui interdisait refuse désormais de mettre une griffe dehors alors qu'on l'incite à sortir faire un peu d'exercice et découvrir le vaste monde. L'esprit de contradiction portant moustaches, cette chatte.
L'autre jour, je faisais remarquer à l'Ours-mon-mari que c'était drôle comme Mina sentait la cannelle. C'est l'odeur de la bave séchée de Minouchette qui la mordille toujours dans le cou, m'a-t-il répondu d'un ton docte, et quand on sait l'odeur de son haleine on s'estime heureux que ça sente la cannelle sur Mina.



La nouvelle boutique 50 nuances de craie de parents-profs me fait bien rigoler, 
-dommage que ça n'existe pas en petite culotte, hein.


Sinon mes amis, c'est une semaine chargée qui m'attend, chargée et un peu pénible ajouterais-je, j'aurais bien besoin d'un petit remontant avec vos comm', qui, vous l'ai-je jamais dit? me font toujours bien plaisir.

vendredi 17 janvier 2020

De l'amour.

L'autre jour, je suis allée répondre à une interview radio sur le thème de l'amour. 
Je gonflais tellement les tétés que j'avais eu du mal à fermer mon soutif le matin, crois moi pas si tu veux. On m'avait dit, pour me décider à accepter, que j'avais l'air d'être une grande amoureuse, tu penses si ça m'avait plu. Et aussi que j'étais très courageuse, parce que personne n'avait accepté de parler de ce sujet-là avant moi. Je cite, hein.
Bref je me suis rendue là bas légère et court vêtue toute pleine d'amour, de l'amour dont j'allais parler, de l'amour qui allait irradier de mes propos, car j'étais Amour. Ah, quel joli thème.

Or en guise d'amour j'ai eu droit à des questions parfaitement indigestes. Genre «Céline a dit que L'amour c'est l'infini mis à la portée des caniches, vous en pensez quoi, Joséphine?» (mon pseudo) (le pseudo, c'était la conditio sine qua non)(j'étais amour, mais je ne voulais pas non plus que chacun sache ce que je pense de l'amour, vu?)
Euh. Rien, j'en pense rien, j'ai dit.
Avec le recul, je comprends peut-être vaguement (mais dites-moi)(?) que l'idée c'est que n'importe quel crétin est capable d'éprouver ce grand sentiment qu'est l'amour, mais sur le coup, je vous jure, j'ai répondu que non vraiment j'avais rien qui me vienne à l'idée là maintenant tout de suite. (En réalité, je n'ai pas osé demander qu'on répétât la question plus lentement). (Et qu'on me laisse réfléchir quatre heures). (C'était la première, hein)(question) (ah j'avais l'air fine, tiens).

Et ça a été tout du même tonneau. Proust a dit, et Bachelard aussi, et vous, vous en pensez quoi? Et chaque fois je bafouillais de la bouillie pour hamsters.
Ah la belle interview que ça a été, hein. On ne m'y reprendra plus à vouloir être Amour, tiens.



Post-scrotum qui n'a strictement rien à voir: pour celzéceux qui ignorent encore les joyeusetés du nouveau bac façon Blanquer, allez donc lire ici ce qu'en dit Bismarck, prof d'allemand.
Et j'ajoute mon grain de sel: les copies des E3C vont être numérisées, les profs vont devoir corriger en ligne. Leurs lycées étant majoritairement (on va dire) sous équipés en matériel informatique, ils vont bien souvent être contraints de corriger depuis chez eux, et devront par conséquent posséder un ordi et un abonnement internet. On est bien d'accord que tout le monde possède ça chez soi bien entendu, n'empêche: les statuts des profs les obligent-ils à avoir matériel et abonnement et à les mettre au service de l'Educ Nat? (parenthèse: si les profs voulaient jouer aux cons, ils s'en tiendraient à corriger en ligne depuis le lycée, à mon avis ça serait drôle au niveau tenue des délais)(bref) (deuxième parenthèse: s'il faut posséder ordi et connection personnels pour travailler, l'employeur n'est-il pas tenu de fournir le matériel?)
Par ailleurs, loin de moi l'idée de faire ma Big brother parano, mais correction en ligne, dites-moi si j'exagère, ça signifie que le temps accordé à chaque copie pourra être contrôlé, voire contesté? je dis ça je dis rien..
Allez, je m'énerve pas, je suis amour (j'ai failli oublier).

mercredi 15 janvier 2020

Riens.

Mes amis, j'ai l'impression d'être aussi sèche qu'une galette pour parler de circonstance.
Ce début d'année se traîne un peu, quoi. Et pis en vieillissant, je deviens comme ma mère et j'aime pas l'hiver. Et pis j'ai tout un tas de réunions pas bien follichonnes et des tas de livrets à remplir. Et pis j'ai pas envie de sortir de chez moi, demandez voir à copine F. qui tente par tous les moyens de me traîner vendredi soir pour la voir debout sur un gros ballon avec ses  élèves à l'autre bout du département -la grande folle.
Heureusement qu'il y a des perspectives joyeuses en grand nombre: les anniversaires prochains de deux-tiers de mes héritiers, notre tournée triomphale (si je veux) à ma petite troupe théâtrale à moi avec une date dans la plusse suuuper salle de l'Eure et du Loir (je vous jure)(bon: dans la petite salle, j'avoue), et une autre date en Bretagne (tu as bien lu)(mais je te l'ai déjà dit, je crois) au mois de mai, et (rien que) trois dates en janvier et quelques-unes entre les deux (parfois je ne sais plus bien où on joue, et je regarde les (coins paumés de Labeauceprofonde) lieux sur mon petit carnet, et je me sens staaaar!), de chouettes voyages à venir en Galice et en Istrie et last but not least: les fiançailles de la Demoiselle Névrosia et de son doudou croque love en août (j'ignorais qu'on se fiançât encore de nos jours, dites donc, mais qu'importe, je suis bien contente pour eux).

Laissez-moi donc un petit mot première porte en bas  1) parce que c'est un peu les vaches maigrichonnes en ce moment 2) parce que ça me donnera du courage et qui sait?de l'inspiration 3) parce que je le vaux bien et n'allez pas me dire le contraire et merci de votre compréhension.

[Rapidement, côté lectures:
Parce qu'on ne se refait pas, j'ai lu le deuxième tome du journal de Jane Birkin, Post -scriptum, toujours aussi mal écrit, et pas follement intéressant, mais que voulez-vous, moi j'aime ça quand même.
Sinon je suis en train de lire et j'aime, beaucoup, Se taire, de Mazarine Pingeot.

Par contre, qu'est-ce que je me suis barbée avec le cadeau de Noël de l'Ours, Chroniques de l'homme d'avant de Philippe Lançon, l'auteur du lambeau que j'avais tant aimé, tu l'as fait exprès, de m'offrir un livre aussi peu intéressant je lui ai demandé, pour tout vous dire.

[Et côté ciné, rien vu, comme ça c'est vite fait.]

mercredi 1 janvier 2020

L'apiniouyeure.

Bon alors mes amis, après toutes ces festoyances, je n'aspire qu'à jeûner et dormir. Et m'asseoir cinq minutes peinarde tranquille sur mon canapé. Et ranger ma maison dégueulasse, aussi. Et câliner mes chattes qui n'ont pas eu une minute de répit, elles non plus, les pauvres.
A part ça, ces vacances, c'est bien sympa, hein.
Je vous embrasse et vous souhaite la nouvelle année bonne et à votre goût.

epistyle