Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 30 avril 2008

Le croirez-vous?

si je vous dis qu'à cause de la manie qu'a Monsieur Brisefer mon fils de découper les bouts de lacets en quatre pour leur donner -involontairement, je précise- des formes tout à fait effrayantes, et/ou du bond que j'ai fait en découvrant l'horrible arachnide au fin fond de ma poubelle hier soir, me cognant la tête -que j'ai dure heureusement- contre le coin de mon étagère -à dictionnaires, pour que vous n'ignoriez vraiment rien des détails de mon infortune-, j'ai présentement derrière le crâne une magnifique proéminence grosse comme un testicule de rat musqué -au moins- qui m'a empêchée de dormir sur le dos -et sur mes deux oreilles- toute la nuit ?


(On me plaint vite fait, je vous prie. merci.
On peut aussi applaudir la longueur de ma phrase, j'en suis particulièrement fière.)

lundi 28 avril 2008

Ma chatte et moi.

Au risque de vous décevoir, ce billet est 100% sans cochoncetés; Bellzouzou l'aïeule, tu peux le lire sans crainte, donc. C'est juste un petit billet à la con comme d'hab' où je voulais vous dire ce qui différencie ma chatte de moi, tout simplement, et en dix points je vous prie car j'aime les comptes ronds que voulez-vous:
- Je travaille (dur) pour gagner mes croquettes.
- Je ne découche jamais plus de deux soirs de suite sans prévenir.
- Je ne grimpe pas aux arbres, sauf circonstances particulières, vous voyez très bien de quoi j'cause chuis sûre.
- Même après avoir été séparée plus de cinq mois de lui, je pense que je reconnaîtrais mon enfant au premier coup d'oeil.
- Je n'apprécie pas particulièrement d'être couchée en boule aux pieds de l'Ours, rapport à l'odeur vous l'avez deviné.
- Je ne couche en général qu'avec l'Ours (sauf George Clooney dans mes rêves et Brice Hortefeux dans mes cauchemars), et je suis toujours aimable avec mes amants, d'ailleurs.
- Je n'éventre pas avec mes dents la poubelle sur le trottoir chaque soir systématiquement, il faut que je sois vraiment motivée par l'appât du gain sur ce coup-là.
- J'ai le regard franc et honnête.
- Je ne fais pas mes besoins dans les fraisiers, sauf cas d'urgence absolue.
- J'ai les dents blanches et l'haleine fraîche en toutes circonstances, et je suis bien incapable de me lécher le trou du cul, ceci explique sans doute celà.

vendredi 25 avril 2008

A fond!

Encore une histoire d'école, tiens et puis après, ceinture week end, tiens!

Ce midi, pas de maman pour récupérer une petite élève.
La maman a pour principe habitude d'être en retard matin, midi et soir avec toujours de très bonnes excuses pour ça, et j'ai pour principe habitude de lui téléphoner plusieurs fois par mois pour la rappeler à son devoir parental.

Ce midi, donc:

Bellzouzou: allô? madame V?


Madame V. : ouais? (voix aiguë)


Bellzouzou: c'est juste pour vous dire que j'ai vot'fille, là.


Madame V. : aaah...(l'info monte au cerveau, puis, voix SURaiguë:) aaah ouais, j'arriiiiive, je cours à fond !!!! clic! (bruit qui m'indique que la madame me raccroche au nez).

Avec la dame de cantine, on s'est demandé ce qu'elle entendait par courir à fond (mais c'est très subjectif, je vous l'accorde), vu qu'elle a mis 10 minutes pour arriver et pas essoufflée du tout, hein.

jeudi 24 avril 2008

Ça sent le bouc, c'est tout.

" - Bellzouzou, sur le ton docte de pédagogue patentée qu'elle affectionne dans le cadre de ses fonctions : et comment s'appelle le petit de la chèvre?

- M.: une biquette!

- V., ca-tas-tro-phé, lui faisant signe de se taire tout de suite avec la main: ouhlà, mais c'est un gros mot ça, faut suuurtout pas l'dire!"



mercredi 23 avril 2008

Juste pour vous dire que j'ai


Non, vraiment, même en cherchant bien.

Ah si, ce matin, j'ai visité une chèvrerie avec mes petits élèves.

Ça sentait fort la biquette et si vous voulez, je peux vous poster une photo, suffit de demander.

Mais c'est tout ce que je peux faire, c'te misère.

lundi 21 avril 2008

Le moment extrème.

Sur la côte vendéenne, on est hype à mort ou on n'est pas.

Le piercing tendence qu'il te faut absolument, donc:





Existe également en version fille, plus léger, plus discret, mais toujours aussi chic:


La version baby existe aussi, forcément, mais Puceminus n'a jaaaaaaamais voulu se laisser poser ça dans les trous de nez, et c'est pas faute d'avoir essayé de la persuader, vous pouvez me croire
(vous saurez maintenant que je suis prête à tout pour une bonne photo, même promettre une glace au chocolat à ma toute petite pour qu'elle accepte de se fourrer une pince de crabe dans le nez).

jeudi 17 avril 2008

Champion de ping pong, mais Brisefer quand même.

"Dis, m'man, tu me mets dans ton blog avec ma coupe?"
O.K, mon gars, je te mets dans mon blog avec ta coupe (vite d'ailleurs, avant qu'elle ne soit cassée ou démontée), mais tu apprendras que rien n'est gratuit dans la vie, on n'a rien sans rien, tout se paye, alors en échange, tu vas (vite fait bien fait):
- ranger ta chambre de fond en comble et que ça saute, que je ne trouve plus une vieille sape roulée en boule dans un coin, un Tom Tom et Nana ratatiné, un chewing gum collant au fond de ton pieu.
-faire l'inventaire de ta collection de billes, les classer par taille, par couleur, par odeur, par valeur sentimentale et par tout ce que tu veux si tu veux, mais ailleurs que dans mon lit parce que franchement, j'ai aut'chose à faire la nuit que de sentir une bille rouler au fond de mon pyjama.
- en profiter pour ranger aussi tous les objets à roulettes qui traînent un peu partout pour m'éviter une nouvelle rencontre brutale avec mon coccyx.
- faire tes devoirs dare-dare, tout seul et sans rouspéter (ça, c'est pour le jour bénit où tu n'auras oublié dans ton casier à l'école ni ton cahier jaune, ni ton livre, ni ton classeur ni ton équerre)
- promettre de ne pas toucher de près ou de loin (même en rêve) à tout objet de plus de 9€99.
- te souvenir où tu as rangé les trois petites vis très spéciales de la porte fenêtre que j'avais précautionneusement mises de côté pour ne pas les perdre.
Sinon (tu me la copieras 100 fois) je te satellise et ta coupe avec, je te jette aux lions, je t'envoie direct chez la tante Mélina (oui, celle de Delphine et Marinette qui a de la moustache), je te raye de ma succession et te renie pour mon fils.
D'ailleurs, si tu ne respectes pas le contrat, mon gars, je pourrais bien remplacer la photo par une autre, celle où tu t'amuses bien sur le petit vélo à roulettes de ta soeur dimanche dernier, par exemple. C'est une photo toute mimi qui pourrait faire le tour de l'école vite fait bien fait, hein mon gars. Je sens que ça te plairait, ça.

vendredi 11 avril 2008

Aaah c'qu'on est bien quand on est sans les nains.


J'assume la nullité complète de mon titre et de mon billet, c'est ouâcances + jour de fête hiiiiiiii pour moi, je vous rappelle.

jeudi 10 avril 2008

L'Ours au cinéma ou mon époux-vantable.

Mon ours, je vous l'ai déjà dit même si vous n'avez pas eu l'air de me croire, ne regarde j-a-m-a-i-s TFouâne et lit Sénèque dans le texte ou pire encore (actuellement les méconnus de Balzac, et j'ai droit le soir en me couchant à des yeux levés au ciel, des Oooh et des aaah Balzaaac! quel écrivain tout de même! quand je pense à toutes les merdes que les gens et toi lisez alors qu'on ne connaît plus Balzac! c'est bien dommage ma bonn'dame ah où va l'monde je vous l'demande).

Mais quand il va au cinéma, c'est très différent, l'Ours est philosophe à temps partiel seulement voyez-vous, là, il veut rentabiliser sa testostérone ou bien rire et rien d'autre.

Alors quand j'ai réussi à le traîner devant Into the wild hier, j'étais heureuse et fière de moi, mais figurez-vous que j'ai vite regretté.

Parce que l'ours devant un film un peu, -oh juste un peu-, intelligent, c'est un Ours qui remue, un Ours qui renifle très fort, un Ours qui ricane de l'air de non mais qu'est-ce que c'est niais, un Ours qui soupire, un Ours qui me regarde sous le nez pour voir si je regarde vraiment cette nullité, bref, un Ours qui n'aime pas, et qui tient à le faire savoir.

Alors que le moins -convenez-en- pour un type qui régulièrement me menace si je continue de s'en aller vivre en ermite dans les plus sauvages des montagnes des Pyrénées avec pour seuls bagages l'intégrale de Marx et sa boîte de boules quiès, ç'aurait été de faire semblant de s'intéresser à l'histoire, non?

Mais ce soir, les Chtis, je me venge. (Je vais me gêner, tiens.)

mercredi 9 avril 2008

Avis

Bon, tout ça (pas grand chose, en fait) pour vous dire que je passe quatre jours child free en tête à tête avec l'Ours et que donc vous ne croyez quand même pas que je vais bloguer avec tout ce qu'on a à faire*?
* d'autant plus que j'ai rien mais rien de rien à dire, si ça tombe pas bien, hein?.

lundi 7 avril 2008

Je vais mourir.

George Clooney et Renée Zellweger au Grand Journal vendredi soir à 19 heures 15, vous y croyez, vous?



(Elle se lave encore les cheveux après ça, elle?)


Et pour votre gouverne, sachez que l'Ours vient de me faire savoir à l'instant d'un ton théâtral qu'il refusait désormais de lire mon blog, pour cause d'omniprésence de George Clooney inside, parce que Trop c'est trop c'est tou meuhtche, t'as rien d'autre à dire c'est ça? ben relis donc Balzac, tiens! (cherchez pas trop longtemps le rapport, je ne suis pas sûre qu'il y en ait un -de rapport-)

dimanche 6 avril 2008

On n'achète pas bellzouzou.

Avis aux belle-mères, pas la peine de se pointer chez moi toutes ratiches dehors avec un frometon qui schlingue sa variété dans sa valise, même avec des formes toutes symboliques.





Surtout si c'est pour cacher ça sous son lit, non mais vous vous rendez compte qu'elle l'avait planqué pour que je ne le voie pas (chuis vraiment la plusse mal aimée des brus, je crois).


'reusement que je sens le George à des kilomètres à la ronde et que je l'ai trouvé vite fait, je l'ai subtilisé pensez bien et ni vu ni connu en plus,

-et pis qu'elle ne s'avise pas de me le réclamer parce que "George Clooney, il était sous ton lit ?? nan mais tu rêves pas un peu des folies de ton corps, la vioque, des fois ???"-

vendredi 4 avril 2008

Une Bellzouzou en désespérance.

Et le mot est faible.

Aujourd'hui, jour funeste entre tous, je reçois la seconde visite bi-anale annuelle de ma belle-mère.

Mais je suis bien décidée à ne pas rester soumise et résignée, cette fois, je me rebelle, oui parfaitement, et je vous invite à faire de même:

Si comme moi tu HAIS ta belle-mère, clique ICI de toutes tes forces, ça ne fait rien, ça ne change rien, c'est totalement vain, mais ça dé-fou-le.


Et sinon il n'y a rien que vous puissiez faire pour moi*, mais merci quand même.
* à part faire péter les com' pour me remonter (un peu) le moral, peut-être ??? (et encore.)

jeudi 3 avril 2008

"- Ben tu sais maîtresse, papa, hier, il a chouré un chien.

- Ton papa a fait qu-oi?

- Il a chouré un chien. (rassurant) Mais t'inquiète pas, maîtresse, comme maman elle veut pas le garder parce qu'elle aime pas ça, les chiens, on va le revendre."

mercredi 2 avril 2008

Bon appétit, mes zamis!


Pauvre France.

Ma collègue, elle fait de la danse avec ses élèves. Comme elle est vraiment inconsciente consciencieuse, elle invite bientôt les parents pour une petite représentation. Comme elle est artiste dans l'âme, elle a fabriqué elle- même la musique du spectacle, artisanalement, sur un vieux magnétophone, avec des bruits enregistrés dans la cour, dans la classe, dans la rue. C'est expérimental, c'est original, c'est validé par l'Education Nationale.
Et l'autre soir, j'écoutais dans ma voiture la cassette que m'avait prêtée ma collègue le jour même, pour avoir mon avis éclairé.
Or j'avais beau être bienveillante tout plein eu égard au travail réalisé par ma collègue, je trouvais néanmoins sa musique un peu pénible. C'était beaucoup de tintouin, des gosses qui crient, qui courent, qui font du tam-tam, le bruit des voitures qui passent devant la cour de récré, plus quantité de sons indéterminés.
Il y avait par dessus tout cela une espèce de bruit, comme un pin pon, une sirène, un gyrophare, quoi.
Ce bruit était récurrent et très fort.
Je me penchai pour éteindre parce que cette musique m'insupportait à la longue et le pin pon encore plus que le reste, avec la ferme intention de dire le lendemain à ma collègue que c'était chouette comme tout sa musique, quand j'aperçus dans un coin de mon rétroviseur un camion de pompier, grand et rouge avec des pompiers dedans.
Avec des pompiers dedans qui me faisaient de grands signes de dégager la route, nom d'un chien.
Brave fille, je me poussai donc sur le côté pour céder élégamment le passage, et tandis que je me tournai pour les regarder passer, prête à leur offrir au passage mon sourire tout empli de reconnaissance et d'admiration pour leur beau et noble métier,
je vis avec stupéfaction,
enfer et putréfaction,
le pompier sur le siège passager
me faire
son plus beau doigt d'honneur.
Vous avez bien lu :
U N P O M P I E R M ' A F A I T U N D O I G T D' H O N N E U R.
Alors que je les laissais passer ( que j'avais mis du temps à comprendre qu'ils voulaient passer, certes) ( mais quand même, je les laissais passer que je sache).
Mais où va-ton, je vous le demande, ma bonn'dame, on est quand même tombé bien bas, pôv' René, ah ben elle est belle la France.
Autant vous dire, j'ai remis ma K7 à fond les manettes et plus jamais de la vie je laisse passer un camion de pompier, nanmého.
Et ce sera pas la peine de mettre la sirène pour m'impressionner, hein.

mardi 1 avril 2008

Demain, le retour de l'aurorité parentale.

Aujourd'hui, c'était relâche*.

Je ne devrais pas l'avouer, ah ça non, je le sais bien, mais tout à l'heure j'ai dû lutter contre le fou-rire quand Brisefer, à table, nous racontait comment, avec sa bande de joyeux lurons, il s'amuse, pendant la leçon de chant à contrefaire les paroles des chansons que le maître s'applique avec obstination à leur faire répéter en vue d'un mini concert de fin d'année, et que genre une grosse baleine nommée Big Boss, la patronne des baleines à bosse devient une grosse bedaine nommée T'es moche, la patronne des balais à chiottes, et tout ça "sans que le maître y remarque rien du tout, il nous dit même qu'on la chante très bien, hihi trop drôle".


* Aldo Naouri, flagelle-moi, j'ai honte.