Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 16 juin 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

 Rhalala, mes bons amis, mais si j'avais le temps de venir bloguer par ici, il y a belle lurette que je l'aurais fait! Mais le mois de juin qui est déjà tout foufou celui-là d'ordinaire, s'est mis à devenir carrément dingue, et me voilà présentement avec des commandes à ranger, des listes à faire, des rendez-vous des réunions des concertations des bilans, une fête de fin d'année à préparer, une nouvelle école à visiter, une ancienne école à ranger, des procurations de vote pour le deuxième tour à faire valider, un cerisier tout rouge de cerises que je n'ai même pas le temps d'envisager d'aller cueillir (j'ai, je rappelle, un mari actuellement manchot pour presque tout (héhé) -mais qui va mieux d'une façon générale, merci de demander-, dont c'est en principe la mission, qui ne peut rien faire pour m'aider avec l'échelle cette année). 

Cerise (pff) sur le gâteau, j'ai passé les derniers jours en coloc avec un bon vieux covid des familles de derrière les fagots (aucun symptôme, si ce n'est des vertiges impressionnants pendant trois jours, que, aidée du diagnostic médical toujours pointu de l'Aïeule-ma-mère, j'ai pris pour de l'hypertension, mais le pharmacien m'a suggéré de me tester parce que ça puait fort le covid et je lui ai rigolé un peu au nez, mais devinez quoi? covid.), et demain c'est classe verte avec mes petits (sans dec', pas de classe poney cette année, hallucine avec moi), et la météo a été bien bien pourritemoisite à Chartres et c'est pas fini (comme chez toi, il paraît, (dis-moi que toi aussi tu as passé ton dimanche 16 juin en pull à col roulé?) mais pas comme du côté de la Lozère où Puceminus fait du camping en maillot de bain et nous envoie des photos de ses coups de soleil).

Bref, ça finira bien  par se calmer un jour, hein. Et puis d'ici-là, tu peux me donner des niouses, parce que c'est pas pour dire, mais ça s'est pas bousculé au portillon la dernière fois, hum.

dimanche 2 juin 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Comme ça a été un peu fou ces derniers jours (l'accident de l'Ours, le mariage de Brisefer et Minimignonne, les quatre-vingt ans des Aïeux Zouzou (ils les font pas) méheeeuh, ça allait s'arrêter quand?), je n'aspirais qu'à un peu de calme ce weekend, oui un peu de calme je vous prie avec juste un  nuage de lait, et ce sera tout, merci.

L'Ours ayant un peu moins mal quand il est allongé, la faute à sa clavicule gauche en deux morceaux, je l'ai un peu moins entendu geindre et se lever la nuit et j'ai par conséquent un peu mieux dormi moi-même, j'ai soutenu moralement et à distance seulement (détail qui a son importance) Puceminus en pleine période de partiels et Minipuce qui remplissait sa déclaration d'impôts, j'ai vu la petite frimousse de ToutEminiminus* à l'échographie**, et dimanche en robe blanche j'ai bricàbraqué à qui mieux-mieux (des semaines à rattraper).

Bref, un weekend gloire et beauté luxe calme et volupté.

 * héhé, ouiiii!

** j'ai bien conscience que peut-être vous pataugez un peu entre les Mini et les Minus de ma famille, alors comme je dis toujours à mes petits élèves: c'est pas compliqué, mais il faut rester bien concentré, c'est tout!



lundi 20 mai 2024

De Trompe-la Mort, essentiellement (encore elle, encore lui).

Alors ça a beau avoir été weekend prolongé, c'était quand même un peu weekend gâché, je dis, vu qu'on aurait dû être en Vendée sauvage avec Brisefer et Minimignonne et que je m'en faisais toute une joie depuis des semaines, et qu'au lieu de ça on s'est retrouvé coincés à Chartrescityville à noter les heures où Trompe-la-Mort-mon-époux prenait ses analgésiques pour éléphant, vu que, va comprendre, lui qui n'avait presque pas mal depuis son accident, s'est mis à souffrir, au bout de dix jours, le martyre de la clavicule cassée. Cet homme n'est pas fait comme vous et moi, c'est presque sûr. Et il contrarie mes weekends les uns après les autres, c'est certain.

Heureusement que le weekend prochain sera rempli de monde et festif, vu qu'on a mille et une choses joyeuses à célébrer (on espère juste que Trompe- la-Mort la tienne encore un peu à distance, d'ici là, hein.)

[L'oeil de Moscou planant au-dessus de ce blog, je n'entrerai pas dans les détails, mais juste pour savoir, chers zamis lecteurs, trouvez-vous normal et juste qu'une grosse machinerie nationale, travaillant dans l'humain et prônant à qui mieux mieux la bienveillaaance, méprise à ce point ses agents (c'est pour une amie) qu'elle est capable de leur refuser une journée d'absence pour assister au mariage (civil, en semaine) d'un de ses enfants? Si ce n'était pas si dégueulasse, c'en serait presque drôle, et il y a de quoi être à la fois en colère et teeeellement désabusée.]

dimanche 12 mai 2024

Le retour du weekend du karma tout pourri (colle agrafes et points de suture.)

Sur le papier, il y avait écrit Petit weekend ensoleillé et tranquille garanti sur facture, avec seulement Puceminus et Bellzouzou l'aïeule de passage à Chartrescityville pour aller écouter son Roberto Alagna chéri brailler en la cathédrale, alors comment diable doujésusse est-il possible que je me sois retrouvée subitement presque veuve, avec un Ours-mon-mari recousu du coude et du doigt, recollé de l'arcade sourcilière et agrafé sept fois du cuir chevelu, avec en sus l'autre doigt et la clavicule cassés, hmm? Je suis désolée, mais ce n'était pas ce qui était prévu au programme, je proteste et demande remboursement intégral et les excuses de la direction.

Parce que c'est pas comme si j'avais du temps en trop en ces mois de mai et juin traditionnellement bien foufous à l'école pour aider à mettre les chaussettes, laver et couper le manger dans l'assiette de mon N'a-qu'un-bras de mari (dit aussi Trompe-la-Mort) (ou La Momie).

 
 Et aussi: c'est pas comme si l'Ours venait juste pilepoil de s'acheter un beau costume parce que genre la semaine prochaine il mariait Brisefer-notre-fils, par exemple? (timing parfait, hein, sous vos applaudissements.) 

dimanche 5 mai 2024

La vie ne m'apprend rien, je voulais juste un peu parler, choisir un train*

Qwaa? c'est déjà plus les vacances, ce soir? mais oohlaa, qu'on me les rende!, je n'ai rien vu passer, juste (toutenvrac): une journée à Orléans, un weekend à Tours, et quatre jours à Nantes (la Triangulaire infernale)(meuhnaan, on ne mesure pas l'amour porté à chacun de ses enfants au temps passé avec eux), une magnifique balade à vélo au fil de l'Erdre avec Minipuce, de la lecture (Tenir sa langue, de Polina Panassenko, vraiment très très bien, dévoré en deux voyages en train), du cinoche (Jusqu'au bout du monde: c'est certes danois mais c'est pas bon, je me suis bien faiche), pas de muguet dans mon jardin pour le 1er mai comme tous les ans, des thés en terrasse avec les copains entre les gouttes, beaucoup de fatigue et des grasses matinées.



* Daniel B.

dimanche 14 avril 2024

Le weekend du karma tout pourri*.

Crois-moi pas si tu veux, samedi matin, je me suis levée tôt parce que j'avais mille choses à faire, vu qu'avec la bande des bras cassés on jouait le soir dans la pampa eurélienne, que je devais aller au marché, faire une quiche pour l'occase, préparer une réunion à venir cette semaine, puis toutes mes affaires pour le soir, organisation-logistique, j'étais l'Efficacité faite femme, on allait voir ce qu'on allait voir.

Au lieu de ça, je me suis retrouvée durant deux heures trois quart enfermée hors de chez moi: l'Ours-mon-époux était parti nager juste avant que je rentre du marché, sans s'inquiéter de savoir si j'étais partie avec une clé, tu penses. Ça tombait bien, dis donc: deux heures trois quart enfermée dans mon jardin, ce jour-là précisément, c'était tout à fait le bon timing. (Si ça t'intéresse: je me suis occupée à faire ma liste de courses pour la semaine, à préparer mentalement ma classe jusqu'à Noël prochain, à appeler ma mère et tous mes enfants à la queue-leu-leu, ensuite j'ai fait avec ce que j'avais sous la main:  j'ai équeuté les épinards que j'avais achetés au marché, et en désespoir de cause, j'ai arraché les pissenlits du jardin. Par-fait. J'étais de bon poil, tu imagines bien.)

Heureusement, le soir, ça a été une jolie représentation dans une vieille grange aménagée en théâtre de campagne devant peu de spectateurs, certes, mais des spectateurs de qualité, du genre des comédiens pros en résidence dans le coin qui ont eu la gentillesse de venir et de faire grimper un peu le nombre de spectateurs (il y a des soirs où on en est là: compter en coulisses le nombre de spectateurs, oui.) et rester discuter avec nous ensuite.



                                                                    Une grange, t'as vu?


Une grange, certes, mais au premier rang, si on avait voulu, on pouvait recevoir le Duc et la Duchesse de Windsor (au moins) (Je dis de Windsor, comme j'aurais dit de Cambridge, tu penses; mais juste en bas de chez moi, se trouve un lotissement de quelques maisons en cours de construction, qui porte le nom de Domaine Windsor (passe-moi le pot que je pète) écrit en calligraphie superbe, tout en boucles, pleins et déliés dorés à l'or fin et tous les matins je passe devant, cheveux au vent sur mon biclou, et je me marre en me demandant bien ce que vient foutre en terre de Beauce le domaine Windsor, hein. Mais si les Windsor s'installent en bas de chez moi, ils peuvent aussi bien assister à une représentation théâtrale dans une grange, pardon.)

 

Et puis dimanche, aaaaah dimanche, je me suis levée tôt aussi, parce que l'Ours-mon-époux, encooore lui, voulait m'emmener voir La salle des profs (ben tiens) à la séance du matin (moins chère, moins de monde, toussa. Et seul horaire de la journée, surtout). Eh ben devine qui s'est tapé une splendide migraine ophtalmique de derrière les fagots dès le début du film, (la faute au court-métrage juste avant le film qui comportait des images clignotantes, il y avait pourtant un avertissement juste avant que ça commence, il n'y avait qu'à fermer les yeux, si on est sujette aux migraines, hein) et a dû faire lever toute la rangée pour rentrer chez elle dare-dare prendre un dolip, c'est con que tu sois partie, c'était vachement bien, a dit l'Ours?

* un weekend sur deux tout pourri ces jours-ci, aurais-je, bien malencontreusement, marché sur un de ses testicules ? Si oui, j'aimerais bien qu'il accepte mes plus plates excuses et qu'on n'en parle plus, il serait bien urbain et merci de sa compréhension.

dimanche 7 avril 2024

Le baybay.

Le baybay, pour ta gouverne au cas où tu saurais pas, c'est un bébé, Madame, et c'est pas n'importe quel bébé je te ferais dire, ooooh ça non, c'est le bébé de Brisefer-mon-fils et de Minimignonne, parfaitement oui, celui qui naitra au début de l'automne prochain.

Ai-je besoin de dire combien ce petit être à venir me remplit d'allégresse, m'enthousiasme et me porte, ou tu imagines bien, merci? Ooooh là là, misère, m'a dit Minipuce en apprenant la nouvelle, mais c'est horriiiible, tu ne vas plus parler que du bébé tout le temps!! (se faisant subitement  une raison, accablée) (très sérieuse) c'est  pas grave, je mettrai mes boules Quies..!

Bon, que les choses soient bien claires: je vais être grand-mère, une très jeune grand-mère, certes, mais une grande-mère quand même, c'est entendu. Mais pas question de me faire appeler Mamie, hein, tu m'as bien regardée, j'espère? (et encore moins Mémère, je te vois venir. Me revient en mémoire un de mes petits élèves il y a quelques années à qui je parlais de sa mamie et qui m'avait répondu que C'est pas Mamie d'abord, c'est Mémère. Haaan, ça m'avait traumatisée.) J'ai d'abord pensé me faire appeler Mamicha, mais de une, des gens qui ont des lettres à n'en point douter m'ont fait remarquer que c'était le nom de la grand-mère de T'choupi, et de deux, une certaine* mal intentionnée et probablement un peu jalouse aussi, m'a dit que ça sentait un peu le renfermé et la pisse de chat. J'ai donc décidé d'être raisonnable et opté pour un nom de grand-mère respectable dans le civil, inspiré de mon horrible prénom de pomme de terre mais raccourci, et figurez-vous que raccourci, il en devient doux et sucré à l'oreille, racé, je dirais même en toute modestie, et puis je serai ici-même la Mamizou (pour Bellzouzou, bien sûr, mais aussi pour bisous, parce que des bisooooous, crois-moi, je vais en faire!) d'un Touminiminus ou d'une Touteminiminus, et ça me plaît bien comme ça. Je me la pète si je veux, et je décide comme je veux je choise, je suis bientôt grand-mère je te signale, et tu me dois le respect.

.  . .

(J'allais insérer ici, pour te faire admirer, une image du bras du baybay à l'échographie (de ce que j'étais bien fière, avec toute l'expérience que j'ai, d'avoir identifié comme un bras, dirais-je), mais en la postant, subitement, un doute m'étreint: et si c'était plutôt le cordon ombilical, hmmm? Dans le doute, je m'abstiens, hein, je ne voudrais pas me ridiculiser)(surtout pas) (Mais figure-toi que Tou(te)miniminus a déjà dix doigts et tout ce qu'il faut de phalanges à chacun**, nan mais quelle merveille***, cet enfant, avoue!)

 

* dont je mesure combien grande est son amitié pour moi, tandis qu'elle doit se plaindre in petto que comme si ça ne suffisait pas que je l'emmerde à toujours parler de mes chats, je vais maintenant lui rebattre les oreilles de ce baybay, mais qui va supporter ça stoïquement, la sainte femme, et qui fera même semblant de s'intéresser, pour me faire plaise. 

** j'avais d'abord écrit que le baybay avait " déjà dix doigts et trois phalanges à chacun", heu-reu-se-ment que j'ai reufleuchi avant de poster, hein, pour qui il serait passé, ce pauvre petit. Et puis tous ces doigts et ces phalanges, ce n'est pas moi qui les ai comptés sur les images de l'écho, donc, mais Minimignonne qui me l'a dit, tu penses.

** * en toute objectivité, évidemment.

lundi 1 avril 2024

Vrac, micmac et foutrac du lundi soir férié.

Ce weekend prolongé-là, ç'aurait dû être un moment festif et détendu chez les Paimpolais et les Paimpolaises et nos amis B. et F., au lieu de ça, ç'aura été inquiétude à la maison, radios, anti inflammatoires et antibiocs pour Mina-bête-féroce prostrée (louche) et sans appétit aucun (super louche) qui, pour je ne sais pas quelle raison sinon pour nous emmerder particulièrement, tombe toujours malade les weekends prolongés quand son véto n'est pas de garde et qu'on avait prévu un peu autre chose. Mais on a fait contre mauvaise fortune et météo bien pourrie bon coeur, bichonné notre pauvre chatoune, et Puceminus par la même occase qui prépare ses examens de la semaine prochaine, vu Le jeu de la reine au ciné (bof), et bouquiné un peu (Retour à Killybegs de Sorj Chalandon.) Bref, un weekend un peu pourri, mais bon: on a fait l'économie d'une journée d'école avec des poissons poisseux collés au cotsche dans le dos, c'est déjà pas mal.

dimanche 17 mars 2024

Vite fait

(On a repris depuis seulement une semaine, tu dis? Je te crois pas.)  Ce fut une semaine de reprise, donc, en fanfare avec mes petits élèves bien mignons pas vus depuis plus d'un mois, de réunions en veux-tu tiens en vlà, de répètes (des répètes sérieuses, j'entends) avec la troupe des bras cassés (on joue samedi prochain) (yihaaaah) (vous ai-je dit? que bientôt j'aurai non pas une, mais deux pièces sur le feu et que je ne sais pas, nan je ne sais pas comment j'ai pu m'engager dans la deuxième, qui va me demander d'apprendre un bon paquet de texte en un temps relativement réduit à un moment où je serai un peu surchargée de boulot, à la rentrée de septembre, par exemple, tiens. La fille qui va courir partout comme un poulet sans tête. Bref.)

A part ça, je me faisais une joie de lire le dernier Joyce Maynard, L'hôtel des oiseaux, mais j'en ai été plutôt déçue, et je n'ai rien vu au ciné de Chartrescitymaville dont la programmation est toujours aussi please excuse my french merdique, comme ça c'est vite réglé, ma Mina bête féroce a retrouvé le chemin du jardin et me rapporte une souris tous les soirs (mioume, hein) (et parfois, à son grand désespoir, j'arrive à en sauver une ou deux), mon prunier est en fleurs (tu t'en fous) (mais pas moi) et on dirait pas comme ça à première vue, je sais, mais la vie est pleine de promesses.

jeudi 29 février 2024

Tout ça pour ça. (oui)

Allez, c'est bien parce que ce n'est pas tous les quatre matins qu'on peut publier un 29 février sur son vieux blog moribond que j'écris ces quelques mots depuis la Vendée profonde où j'ai bien mérité de venir me reposer, figurez-vous (et ça tombe bien, voyez, puisqu'en Vendée, on se repose forcément, vu qu'il n'y a rien de rien de rien d'autre à faire), après une période d'école bien fatigante, des changements dans ma vie, des perspectives un peu angoissantes et d'autres très heureuses, et le déménagement de Minipuce le weekend dernier, de Nantes à Nantes, certes, mais du deuxième au troisième étage toujours sans ascenseur, on n'a pas forcément gagné au change, je me dis.

Enfin, me reposer, c'était juste une intention de ma part, parce que l'Ours veut toujours aller marcher ici ou là, on fait des petites moyennes de 20 0000 pas par jour en bord de mer, c'est bien mignon tout ça (non) et puis les matelas ici (maison de mon beaup), ils datent de 1960 au moins et je mens pas, ils ont jamais été changés depuis la construction de la maison. Déjà ils font 1mètre 10 de large comme dans l'ancien temps, et ils ont un trou au beau milieu, si bien que quand tu dors à deux, tu tombes sur l'autre et l'autre tombe sur toi et vous vous retrouvez tous les deux coincés au milieu du trou, vous avez l'air malins, au petit matin, c'est toute une affaire pour s'extirper de là et on ne se lève pas toute fraîche et dispose comme une sardine des Sables d'Olonne quand on a dormi toute la nuit dans un trou, pensez.

 



Bref, la Vendée c'est bon, mangez-en.

Tout ça pour ça, tu te dis, déçu. J'en ai bien peur, oui. Mais que ça ne t'empêche pas de me laisser un petit mot ci-dessous, tu me feras plaise, je me sens un peu seule, ces temps-ci. D'autant que ce blog vient de fêter ses 18 ans d'existence. Je me félicite d'avoir eu le flair à l'époque de faire un blog plutôt qu'un quatrième enfant: je serais asteure une nouvelle fois dans les affres de la mort et des grands méchants bac et parcoursup et permis de conduire, quelle bonne aaaaah mais quelle bonne idée ce fût, hein, si c'était à refaire, je recommencerais.

dimanche 11 février 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Je ne cacherai pas que je suis assez peu bloguinspirée ces temps-ci. Au cas où tu n'aurais rien remarqué. Ces derniers jours, sans surprise, je me suis réjouie du départ de notre ministre AOC. Sans surprise non plus, je n'attends rien de sa successeure (j'ai vérifié: ce mot n'existe pas dans le dictionnaire, de toute façon). J'ai lu et aimé Connemara de Nicolas Mathieu, vu et aimé La zone d'intérêt (l'Ours a crié au chef d'oeuvre, quant à lui). J'ai repris les répètes avec la troupe des bras cassés (on joue bientôt). Quand les représentations sont espacées, on en profite toujours pour apporter des modifes à notre pièce, ajoutant ou supprimant des répliques, rallongeant ou raccourcissant des scènes. Résultat: on en est à la version 47 du texte écrit par nous-mêmes, et parfois on se mélange les pinceaux tellement qu'on se surprend à jouer des bribes de la version 3 qu'on jouait il y a cinq ans (je jure). Ces trois bras cassés-là, ils m'agacent les bons jours et m'insupportent les mauvais, mais je les aime comme j'aime pas grand'monde, au fond. Sinon, je m'en pars en stage pour deux semaines et laisse ma classe à une petite jeune apprentie maîtresse née en 2001, le temps est devenu fou, qu'est-ce que tu veux?

dimanche 28 janvier 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir

Ces deux petites dernières semaines tranquilémiles de derrière les fagots, ça a été: un joli film au ciné, Bonnard, les quatre premiers rendez-vous pour remettre les livrets de progrès à mes vingt deux parents d'élèves (no comment), une crevaison de roue arrière pile poil le matin où il ne fallait pas que je fusse (admirez) en retard à l'école (et pas de wifi dans le bureau en arrivant, pile poil le jour où il fallait qu'il y en eût, pour un peu je me serais crue dans un film), un repas partagé avec des amis chers, et de la galette sèche en dessert (je jure). Bref, pas de quoi défriser les moustaches d'un chat sauvage, j'en conviens bien volontiers, et mes amitiés chez toi.

mardi 16 janvier 2024

L'année bonne et tout le tintouin.

Il est (grand) temps, mes amis de vous souhaiter l'année bonne, autant que faire se peut, hein, l'ambiance du monde environnant n'étant pas à la franche rigolade d'une façon générale.

Pour ma part, je décide de rester zen partout et tout le temps, sur les recommandations de mon docteur des yeux ("faites du yoga (il ne m'a pas bien regardée, ndlr) et évitez le stress" ce que j'ai immédiatement rapporté à l'Ours-mon-mari en ces termes: le docteur a dit que tu devais être toujours très gentil avec moi et m'offrir régulièrement des pâtes de fruits), et par conséquent, ne commenterai ni la nomination de Madame Oudéa-Truc* ni celle grands dieux oui que je m'en abstiendrai de Madame Dati-tant d'ambition et de méchanceté chez une seule même personne ça me sidère, (deux que j'appelle mesdâmes mais dont vous imaginez bien ce que j'en pense (je n'ai rien dit)(brisons là).)

A part ça, ce mois de janvier, c'est en vrac pas mal de boulot, des allers-retours à l'école en vélo où je rooooule galette, emmitouflée sous quarante couches d'oignon, la première c'est le Damart de ma mère -je jure, bonnet sous mon casque et gants en peau de bique dans le grand froid d'hiver, un peu de neige passée et à venir encore paraît-il, des traces de coussinets dans la neige, des feux de cheminée et du thé brûlant, un anniversaire à fêter bientôt, Brisefer et Minimignonne sur le départ pour une semaine de ski, toujours en vacances, ces deux-là. Et puis le mois de janvier, pardi, c'est la galette, donc, et c'est le mois où je suis la plusse malheureuse du monde, vu que la frangipane m'écoeure au bout de deux bouchées et que fourrée à tout le reste, j'aime pas -aux pommes, à la pistache, -même au chocolat bofbof-, et que j'ai beau faire inlassablement le tour chaque année de toutes les boulanges de Chartrescityville, il n'y a plus per-sonne qui sache ce que c'est que de la galette sèche, ma bonne dame, tout se perd, c'est pitié.

Allez, bonne année et bonne galette, mes amis!


[J'ai du retard en recommandation de bouquins, mais Triste tigre de Neige Sinno et Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, c'est bien, les deux, (Bellzouzou, cette critique littéraire ultra pointue), c'est parce que j'étais occupée à voir des films superbes: Juste une nuit, film iranien d'Ali Asgari, (ce que j'ai vu de plus beau depuis bien longtemps, captivant, poignant et le plan final tout en rage et courage de l'héroïne), le bleu du caftan, de Maryam Touzani, (poétique, sensuel et tout en pudeur à la fois) et puis aussi Chien de la casse, un film français, une très bonne surprise, et enfin The quiet girl, de Colm Bairéad, d'après le livre Les trois lumières de Claire Keegan que je me suis souvenue avoir lu sans me rappeler si j'avais aimé ou si je m'étais barbée, bref, toujours est-il que le film est magnifique, lent et tout en poésie, et poignant - si tu finis pas en larmes c'est que tu n'as pas de coeur, il faut que tu le saches.]

 *ce n'est pas (seulement) par mépris que je ne m'oblige pas à mémoriser son nom en entier, c'est que je pense qu'elle sautera bientôt, la pauvre chère.