Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

lundi 3 février 2025

Vrac, micmac et foutrac du lundi soir parce qu'on a oublié de poster le dimanche, dis donc.

J'enfonce des portes ouvertes, je sais, mais qu'est- ce qu'il aura été long, ce mois de janvier, bon sang. Ah ça, les mois de l'année, c'est pas comme les poireaux, ils ne passent pas tous à la même vitesse, hein.

Heureusement, pour contrebalancer cette semaine passée bien chiante et bien fatigante, comme prévu, il y a une semaine à venir qui semble bien plus avenante, qui a débuté avec une très (très) bonne nouvelle, les collègues sympas d'ici et là, et le remplaçant pas vu depuis longtemps qui nous fait rire à la récré avec les derniers potins, les papo-thés avec les copines, les théâtreux de mon cœur avec qui on reprend les répètes arrêtées depuis novembre, l'évaluation d'école ter-mi-née et on est tranquilles pour cinq ans et puis plus qu'une semaine avant les vacances, non mais yihaah.

Le meilleur moment de la journée, c'est souvent le soir, quand brisefer et Minimignonne nous envoient des photos de notre amour de Bébézou. L'autre jour, c'était une vidéo intitulée La Castafiore des Mésanges (Private joke), dans laquelle Bébézou chantait de façon si mélodieuse qu'à peine avais-je mis le son,  Mina bête féroce filait ventre à terre s'aplatir sous la table basse.

[Ah, et s'il était  besoin, Chartraines, Chartrains, on peut se marrer une fois encore de la mégalomanie ridiculement égocentrique de not' bon maire (la rigolade que c'était, à côté, hein, la Liberté guidant le Peuple d'il y a quelques années).]

dimanche 26 janvier 2025

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.


Un chouette petit weekend de derrière le tas de bois, avec l'anniversaire de Puce(plus si)minus en famille, et du bébézou mignon en guest star, quoi demander de plus, hein?* Comme si ça ne lui suffisait pas d'être facile à vivre, grosse dormeuse, serial liseuse (je jure) et par conséquent de ressembler trait pour trait à son Papizou (côté caractère, donc, hein, parce que pour ce qui est du physique, elle a sans conteste hérité de la grande beauté de sa Mamizou)(tu te doutes), Bébézou possède désormais un petit maillot de bain pour accompagner bientôt son grand-père à la piscine, héhé.

 

* peut-être juste une semaine à venir un peu plusse drôle qu'elle n'en a l'air, vue du dimanche soir (des réunions, des livrets à remplir, des collègues absentes et non remplacées, du mauvais temps)? je voudrais rêver un peu, donnez-moi juste un peu d'air. A défaut: du chocolat.)

mercredi 15 janvier 2025

Brève d'école.

Pendant les heures de classe, on est souvent dérangé*. Au moment même où j'essaie de comprendre ce que me dit de façon inespérée Onasime qui jamais d'habitude ne prend la parole, paf, on sonne au portail et c'est la maman de Léocrisse qui vient la chercher pour sa séance d'orthophonie, et un quart d'heure plus tard, Onasime ne veut plus rien me dire, j'ai de la colle plein les doigts, et on sonne de nouveau, c'est Herménégilde qui doit aller se faire retirer ses bouchons de cérumen chez l'orl. De plus en plus, je trouve, mais dites-moi ce que vous en pensez, on est dérangé pour du grand n'importe quoi de rien du tout, une arrivée en retard parce qu'il a fallu dégivrer la voiture ce matin, un goûter oublié pour la garderie du soir qu'on vous remet précautionneusement dans une petite boîte. 

L'autre jour, on a sonné pour me remettre des chaussettes, parce que Zénildor s'était plaint ce matin sur le chemin de l'école que celles qu'on lui avait mises ce matin glissaient dans ses bottes.

 

* billet inspiré par cette lecture ce matin. 

(Non, on n'a pas d'interphone, juste un visiophone, ce qui ne nous avance guère puisqu'on n'y voit pas grand'chose d'une part, et que par ailleurs on ne peut pas demander qui que quoi dont où lequel, ni Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?)

dimanche 5 janvier 2025

2025

[Fin du grand suspense, on n'a pas eu de neige à Noël, mais on a eu du chauffage in extremis le 23 décembre, j'ai pu recevoir toute la tribu. Bébézou se foutait royal de Noël, ce qui l'intéresse c'est de regarder tout partout tout le monde et de se marrer alors même qu'elle est écrasée de bisouilles de câlins d'attentions à ne plus pouvoir respirer, pauvre petite.]

Allez, parlons peu mais parlons bien, voulez-vous? Pour cette nouvelle année, je vous souhaite ce que je me souhaite:

des ronrons, des rêves, des orangettes,

Mika dans votre playlist et un beau Danois dans vos films, 

des balades sur la plage en hiver, 

des souvenirs heureux et des perspectives réjouissantes,

le goût du sel sur vos lèvres après une baignade, 

un petit bébé potelé dans vos bras, 

du nougat tendre, 

des livres auxquels on pense encore longtemps après les voir lus,

des rires à en avoir mal aux joues,

des mots d'enfant,

des pâtes de fruits,

du thé servi dans de la porcelaine,

quelqu'un qui vous rassure,

encore un peu d'espoir et peut-être être encore quelques illusions, 

un chat qui vient se blottir contre vous sous la couette le matin, 

un chouïa de cannelle dans votre chocolat chaud, 

des amis qui écoutent, 

des projets de voyage,

de nouveaux départs.

 

Post scrotum: j'ai enfin pu ouvrir un livre, plusieurs, même, et je recommande chaudement Summer, de Monica Sabolo, je n'ai en revanche pas ouvert mon ordi pro, ça attendra bien demain, dites donc.

samedi 21 décembre 2024

Le Noyel pas gagné.

Il était décidé cette année que nous passerions Noyël tous réunis chez la Pucelle (et les Aïeux) pour ne pas fatiguer Minimignonne. Les filles, la Mini et la Minus, ont pris leurs billets de train, les Aïeux ont installé leur sapin, et puis Minimignonne a dit qu'elle allait très bien merci, on est alors revenu à l'idée d'un Noyël à Chartrescityville, j'ai installé le sapin dare dare et les filles, la Mini et la Minus, ont changé leur billet, mais tout ça, c'était avant que je ne découvre, samedi matin à potron minet, que je n'avais plus de chauffage. Du coup, pour Noyël, je ne sais plus, hein.

En attendant de savoir (pour savoir), j'ai appelé ce matin mon chauffagiste chouchou habituel. Sans grand espoir, vu qu'il a déjà au moins un pied à la retraite, qu'il vient réparer parce que ça lui fait plaise et quand ça lui chante et que la plupart du temps, il est en vacances loin (il a bien le droit, on est d'accord. Et j'en suis ravie pour lui. Néanmoinsse, à trois jours de recevoir dix personnes plusse un tout petit bébézou chez moi, ça ne m'arrange pas, cette affaire de froid polaire chez moi, quoi)(et j'aurais bien volontiers mis l'Ours sur le coup, tu te doutes, je me serais même fait un plaisir de le laisser s'occuper de tout ça, mais enfer et putréfaction, il est asteure en grostravaux chez Brisefer). Bref, j'ai dû gérer. Et mon chauffagiste chouchou habituel n'a pas répondu, tu le voyais venir chuis sûre. 

En désespouâr de cause, j'ai donc appelé mon chauffagiste de rechange, celui que j'appelle quand l'heure est grave, et que mon chauffagiste chouchou ne me répond pas. Eh ben mon chauffagiste de rechange, il n'est pas dupe de mon petit manège, figurez-vous, il me l'a dit carrément au téléphone quand je l'ai appelé, qu'il savait bien qu'il était La cinquième roue du carrosse, (ce sont ses mots) (je jure) (grosse crise de jalousie, genre), et que par conséquent désolé Madame Zouzou, mais il privilégie ses clients fidèles et il verra plus tard, s'il a le temps, s'il peut venir dépanner chez moi, mais ça ne sera pas tout de suite, parce que là, vois-je, il est complet.

Bref. Noyël, c'est pas gagné, cette année.

dimanche 15 décembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir


Je me doute bien que vous ne tenez pas beaucoup plus que moi à aborder le sujet, mais bon, commençons par ça pour en être débarrassé ensuite, voulez-vous ? Ce que ça m'inspire, donc, pas grand chose, juste: tout ça pour ça une fois encore? Le monde d'après? Bah.

Qu'entends-je? Dans certaines académies, le calendrier de l'Avent serait désormais interdit à l'école. En voilà une bonne nouvelle pour l'école laïque, dit celle qui a proposé à ses nouvelles collègues de ne pas parler de Noël du tout-du tout-d'aucune façon à leurs petits élèves à partir de cette année et à tout jamais, et qui s'est pris un (vive le) vent de toute beauté.

J'ai adoré Leurs enfants après eux, sublime film, dont j'avais aimé le roman éponyme. Ce qu'il reste d'enfant en Paul Kircher me touche au delà des mots, je suis impatiente de voir comment, acteur, il grandira. Et puis j'avais tant besoin de réconfort ces derniers jours que revoir une petite bluette (mais pas que) comme Normal People m'a fait un bien fou (Paul Mescaaal)(would the Irishman be the new Dane?)(quand même pas, mais humm).

Sinon, il y a eu des choses, la semaine passée à l'école (une jolie petite évaluation d'école, genre) et il y en aura d'autres à venir cette semaine (pour une personne chère à mon coeur, d'un grand courage, que j'embrasse bien tendrement) dont on est (sera) bien heureuse d'en être débarrassée et dont on voudrait (voudra) bien ne plus jamais entendre parler, merci de votre compréhension et bien cordialement à vous.

dimanche 1 décembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

De la toux de la fatigue du froid du noir une période sombre, heureusement qu'il y a eu une Puceminus revenue préparer ses partiels chez sa mèreuh, un chouette resto avec la bande des théâtreux de mon coeur, des amis chers qui sont là et qui disent oui tout de suite, une Minipuce bienheureuse sous le soleil de Lisbonne qui s'annonce pour fêter son quart de siècle (si tu le répètes, je nierai), une petite élève qui me dit qu'aujourd'hui c'est son anniversaire et qu'elle a quatre ans et des paillettes, et une Mina-bête-féroce qui ne veut plus dormir que sur moi et sous mon pull (incognito).

                                          Qui est in, qui est out. Copyrights: Minimignonne.


Post scrotum: bien, parlons peu mais parlons bien, il est comment, le dernier Jaenada? Mais mortellement inintéressant et chiant, si tu veux mon avis (qui l'eut cru?). Et pourtant, je ne demandais pas mieux, en ce mois de novembre bien pourri, que de trouver du réconfort  en lisant du Jaenada, tu te doutes. Je me suis obligée à le finir mollement par amour pour Philippe et empressée de le revendre sur vint*d, blasphème absolu (pardon, Philippe) (tu feras mieux la prochaine fois) (tu ne feras pas pire, c'est sûr)(bisous).

mercredi 20 novembre 2024

Brèves d'école.

Journée photographe scolaire. Comme d'habitude, on avait demandé aux parents de nous noter dans le cahier de correspondance s'ils souhaitaient qu'on fasse prendre en photo les frères et soeurs ensemble, aussi. On est bien mignons de demander ça, parce qu'il faut courir à droite à gauche chercher le frère dans la classe 2 et la soeur dans la classe 5 et puis pas en oublier, en plus de penser à qui il faut bien retirer les lunettes avant la photo et à qui on fait garder les lunettes mais pas le gilet en revanche, et qui doit passer en premier parce qu'après il part chez l'orthophoniste, et qui doit passer en dernier en espérant qu'il sera revenu à temps de chez l'ophtalmo, et tout ça nous prend un temps et une énergie fous. Bref, il y a des parents qui ont demandé qu'on fasse des photos avec la fratrie qui se trouve à l'école élémentaire de l'autre bout de la ville, tant qu'on y était. 

Et sinon, le même jour pour couronner le tout, ma collègue, une gentille fille, hein, à n'en point douter, a eu droit, de la part d'un de ses petits élèves de cinq ans, à un "suce ma b." de toute beauté, convenons-en. Je me demande à quoi ont droit les profs de collège de nos jours, juste comme ça pour savoir.

dimanche 17 novembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Alors ce weekend, c'était le déménagement de Brisefer et Minimignonne dans leur nouvelle maison, et je me dis que peut-être qu'après leurs quatre mois de travaux intensifs et un petit bébézou tout neuf, ils vont penser à se reposer un peu (en vrai: ça m'étonnerait), un déjeuner très drôle avec des amis chers, un ciné (trois amies, un peu longuet, bavard, parfois un peu niais, mais aussi: touchant et poétique, et puis Vincent Macaigne, aah Vincent, qui a désormais des cheveux ça se confirme mais qui joue néanmoins toujours de la même façon et les mêmes rôles (je réfléchissais: l'a t-on déjà vu jouer que chose qu'un brave gars malheureux en amour? L'a t-on déjà vu, juste une fois, jouer celui qui quitte et non pas celui qui est quitté ? J.a.m.a.i.s, je crois bien) mais que j'adore, que voulez-vous), et puis pas grand chose d'autre, ma foi et c'était pas plus mal comme ça.

Ah, et une question de Puceminus, -vingt ans d'âge, je rappelle, hein :


lundi 11 novembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du lundi soir férié.


Ce fut un petit weekend tout doux qui sentait bon le bébézou mignon qui passe de bras en bras sans sourciller, sourit quand on lui parle, ouvre grand ses beaux yeux bleus, tête sa maman avec application et se rendort illico. Plusse adorable bébé, ça se trouve pas sur le marché, foi de Mamizou.

[Alors vous pensez bien, après ça, que je n'ai pas du tout envie de vous parler de ce voyou multirécidiviste de Sarkozy, qui avec ses innombrables casseroles au cul, ses conférences surfacturées et le pognon de dingue qu'il coûte encore à la République se permet de dire que la France n'a pas les moyens de se payer un million d'enseignants*. Mais la France n'a pas les moyens de se payer un seul Sarkozy, pôv con (casse-toi). Notez bien: je ne menace pas de mort, ça déplaît à ma mère quand je le fais**.

* je passe sur "les enseignants qui ne travaillent que 24 heures 6 mois de l'année". C'est bien connu, un acteur ne travaille que le temps des représentations, les footeux que durant les matches, on n'avait pas besoin de l'expert pour nous l'apprendre, peuh.

** on inviterait bien le repris de justice à venir passer une demi-journée en maternelle à rien foutre avec nous à la place de mourir, mais il ne peut pas: son casier judiciaire n'est pas vierge.]

samedi 2 novembre 2024

Alors ces vacances, en vrac, ça a été un peu de ma Bébézou (jamais assez, mais je me rattrape longuement le weekend prochain, youpiyeah!), du boulot par dessus la jambe avec une grosse échéance pro d'ici quelques jours que quand elle sera passée j'en serai bien soulagée et débarrassée et je pourrai enfin mordre la vie à pleines dents)(Nuance et Pondération, mes deux autres prénoms), deux représentations de deux pièces différentes dans deux beaux théâtres deux soirs d'affilée avec les deux bandes des bras cassés (j'ai deux amours), des verres partagés avec des amis chers et puis la chouette visite à Chartrescity en guest star d'une certaine chère à mon coeur, du ciné (l'amour ouf, grosse imposture, dans le top trois des films les plus ratés que j'ai vus dans ma vie), un peu de lecture (le Jaenada)(j'avance pas vite, bien malgré moi, je n'arrive plus à lire depuis l'été).

Hauts les cœurs mes zamis, on attaque la période pas facile du froid de la nuit qui n'en finit pas et de la déprime automnale, qu'on soignera si on est un peu malin avec du chat ronronnant sur le ventre, de l'oreiller à noyaux de cerises chaud derrière la nuque, du thé au jasmin fumant, et un film avec du Danois dedans.

mardi 15 octobre 2024

Les cons, allez donc lècher un peu les fils électriques! *

Soyons bien clairs, de ce gouvernement je n'attends rien depuis l'annonce de sa composition. A la minute où j'ai entendu Barnier, puis Retailleau, j'ai vu la suite avec clairvoyance, telle Madame Irma.

Mais permettez-moi tout de même de m'indigner et je pèse mes mots, qu'on puisse décider de supprimer sans vergogne à la rentrée prochaine 4000 postes d'enseignants, dont 3155 rien que pour le premier degré. Pour mémoire, en 2022, on en a déjà supprimé 2000, l'an dernier 1500. Rien que ça. 

Alors que, dites-moi si je me trompe,  Barnier à peine arrivé au gouvernement avait fait voeu de "prioriser" et "sanctuariser" l'Education Nationale. Alors qu'il y a déjà un manque cruel de profs dans les établissements scolaires, qu'il n'y a plus de remplaçants, plus de réseau d'aide pour les élèves en difficulté et que nous avons en France les classes les plus chargées de l'OCDE . 

Alors que par ailleurs on maintient le SNU, qui ne sert strictement à rien et coûte chaque année la bagatelle de 3 milliards au bas mot (tu lis bien) d'euros, et le financement des uniformes qui ne servent strictement à rien non plus, sauf à faire plaisir aux réacs, et qui seront abandonnés dans deux ans, tout au plus, on peut en être sûr.



Mais je n'ai pas l'indignation purement nationale, j'ai l'indignation locale aussi, figurez-vous. Notre maire à Chartres (il s'appelle Jean- Pierre Gorges, on le surnomme le coupe-Gorges ou Jean-Pierre Tombale ou le roi du béton) n'a rien trouvé de mieux, pour pouvoir bétonner tranquille, que de faire abattre les dix robiniers jouxtant la cathédrale, en un massacre clandestin organisé, en pleine nuit (quatre heures du mat) afin d'éviter toute contestation, au prétexte qu'ils auraient été malades (qui veut noyer son chien..), mais ne prévoit même pas de replanter au même endroit. Ce sera "ailleurs" et demain on rase gratis. 
 
Allez, 'reusement demain c'est mercredi, c'est la journée des petits bonheurs par excellence, et puis j'ai de quoi tenir jusqu'à des jours meilleurs: 


* j'avais à l'origine un tout autre titre, mais y a ma mèèère qui me dit qu'on ne doit pas menacer de mort,  jamais, personne, alors j'ai dû me résigner à trouver autre chose (mais je n'en pense pas moins).

lundi 14 octobre 2024

 


Samuel Paty (1973-2020)

Agnès Lassalle (1970-2023)

Dominique Bernard (1966-2023)

mercredi 9 octobre 2024

Petites histoires de famille.

[En passant vite fait, parce que je suis sous une grosse vague bien salée de boulot un peu pénible à faire sans délai à l'école comme à la maison, et parce que je crois qu'aujourd'hui plus encore que d'habe on a bien besoin de réconfort (la pluie, la pluie la pluie)(comme si le reste, ça n'était pas déjà bien assez) (tu vois sûrement de quoi je veux parler).]

 

L'autre jour, une vendeuse, dans un magasin, avise ma mère et sa soeur siamoise, (qui ne se séparent jamais, vont donc partout ensemble, tout le temps, se ressemblent comme deux gouttes de pluie, donc) et dit malicieusement: Ah ben dites donc, vous êtes soeurs, vous deux, il y a comme un petit air de ressemblance..

Ma mère, tournant la tête vers sa sœur du tac au tac et de son air mal aimable: Mais pas du tout, je ne sais pas qui est cette bonne femme!

Tronche de ma tante. Tronche de la vendeuse.


Ma Bébézou grandit de jour en jour. Le lendemain de sa naissance, elle était capable d'ouvrir difficilement les yeux puis de faire le V de la victoire avec ses petits doigts. Il y a une vidéo qui circule dans la famille, si tu m'crois pas. On l'a aussitôt inscrite à Incroyable Talent, même. Maintenant, elle sait les ouvrir de plus en plus vite et de plus en plus longtemps, -pour mieux voir sa Mamizou, à n'en point douter. Plus jolie petite fille, ça se peut pas, je jure. Elle passe de bras en bras sans sourciller, elle dort en souriant aux anges (à eux. vraiment. ça se voit). Plus mignonne ça se peut pas non plus, je jure pareil. Sauf le soir, semble t-il, où elle se transforme en démon assoiffé de lait.

Les trois tantes de l'enfant me font penser aux bonnes fées de la princesse Aurore, gloussant à qui mieux mieux autour du berceau.

J'ai moi-même déjà plus de photos de Bébézou que de mes deux chattes réunies, je ne sais pas si vous vous représentez bien la quantité (sûrement que non).


(Minute copinage, une fois n'est pas coutume: Bébézou porte au cou une mignonnerie fabriquée par une amie de sa tante M., dont le très chouette compte insta, Les Petits Mignons est ICI, courez-y.)

mercredi 2 octobre 2024

Le baybay.

Oyé oyé, sonnez hautbois, résonnez musettes, elle est arrivée, la Bébézou nouvelle, chez Brisefer et Minimignonne!

 

La maman se porte bien et la petite est si belle que tout le personnel de la maternité s'est passé le mot durant leur séjour pour aller admirer le bébé qui vient de naître chambre 110, va voir comme il est absolument magnifique!, et est ressorti de la chambre en faisant des ooooh! et des ahhh! mais qu'il est donc beau, ce bébé, c'est pas tous les jours qu'on en voit de si beaux! (private joke familiale ancestrale.)

Pendant qu'on loue sa grande beauté, Bébézou tête sa maman, et la cantine est bonne, semble-t-il. Et le reste du temps, elle est dans les bras de son papa, mon petit garçon aux cheveux d'or devenu un homme magnifique. 

(Bon. Nuançons un chouïa, voulez-vous? Brisefer a beau être devenu un homme magnifique, je reste sa mère néanmoins namého, et maîtresse d'école pour couronner le tout, et m'en vais lui offrir de ce pas un dictionnaire (mais parfaitement), afin qu'il me copie dix fois la définition du mot imminent, et sans rouspétance je le prie. Parce qu'annoncer à midi que la naissance est imminente ah mais quelle affaire rondement menée, hein,  puis laisser tout le monde sans nouvelle et dans les affres de l'angoâsse jusqu'à 17h30, ça mérite pénitence, je dis. Imminent, c'est quand on aperçoit les cheveux, hein, tu le sauras pour la prochaine fois.)

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la terre peut bien s'écrouler,

 peu nous importeeeuh les problèmeeeeeuh, 

il y a désormais Bébézou dans nos vies.