Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 29 juillet 2021

Des niouses.

De retour de Vendée sauvage, et toujours plus sauvage d'ailleurs, si vous voulez mon avis.
 

J'ai été, cette année encore plus que d'habe, la cible des moustiques, de façon particulièrement cruelle et injuste car ils ne se sont attaqués qu'à moi et pas aux autres, et présentement d'ailleurs, je n'ai plus une seule goutte de sang dans le corps (je jure). J'ai pourtant investi dans une lotion répulsive (et chère) qui n'a servi à strictement rien, sauf à m'entendre dire par tous que je puais. En revanche, en faisant la fouine chez mon beaup', j'ai trouvé une antiquité, de l'âge de quand l'Ours avait encore des dents de lait, je dirais (au moins) pour situer sur la frise chronologique

                                               tu visualises l'époque des temps très anciens? 

dont on m'a assuré qu'on ne savait pas pourquoi elle avait été gardée au fond d'un placard vu que ça n'avait jamais fonctionné. Sauf que le machin n'était pas plutôt branché qu'on entendait une délicieuse musique de moustiques en train de se faire copieusement griller à la queue leuleu, ça n'arrêtait plus, et ça sentait l'odeur du cochon rôti (je jure), j'étais heureuse comme tout tu penses, je buvais du petit lait en les regardant griller, même pas capables de respecter la distanciation sociale et voilà le résultat, hein, aaah, on fait moins les malins, maintenant. Hélas trois fois hélas, on a dû débrancher tout vite fait quand l'appareil a commencé à prendre feu, victime de l'affluence sans doute, et j'ai dû me résigner à m'asperger de nouveau de ma lotion inefficace, à m'entendre dire que je puais et à me faire piquer encore et toujours (fatalitas, fatalitas!).

La minute mauvaise (si, si): Banquer notre sinistre aurait sérieusement étudié la possibilité et peut-être pas encore renoncé définitivement, même, à l'idée d'obliger les enseignants à se faire vacciner, ce que je trouve un peu fort de café et tu pousses le bouchon un peu loin Maurice, dans la mesure où il n'avait pas trouvé utile, du tout du tout, de les vacciner prioritairement au printemps. (Et sur la question du nouveau protocole sanitaire qui sera appliqué à la rentrée, contrairement à mes collègues, je ne m'excite pas, d'ici là ça a bien le temps de changer mille fois.)

À part ça, (changeons vite de sujet avant de virer mal poilue), j'ai lu (avec (très) grand plaisir) La saison des feux de céleste Ng, et puis deux bouquins sans grand intérêt-vite oubliés- et assez mal choisis- dont je pense que si je n'avais pas été en vacances je les aurais laissés tomber avant la fin, Délire d'amour de Ian McEwan et Poursuite de Joyce Carol Oates (pourtant.)


Et pour finir, je te montre l'endroit par-fait pour troizennun piapiater avec ma belle-mère tout en surveillant tout mon petit monde dans l'eau de l'oeil gauche 

et en lorgnant le maître nageur* du droit, 

[* je mets au singulier parce que grosse flemme de vérifier comment on accorde maître nageur au pluriel, mais il y avait du monde, et du beau, je le sais, pardi: j'étais au balcon! ] 

 
et je partage avec toi le dernier bon mot de l'Ours cet été; si tu le rencontres il te le demandera de vive voix, mais au cas où tu ne le rencontrerais pas, 
ce serait quand même bien dommage que ça se perde, avoue:
 
ça va, toi, ça se pass comment, tes vacances (à part que le delta plane)?

lundi 12 juillet 2021

Le lundi au soleil (hum).


Pas de vrac micmac et foutrac du dimanche soir hier, vu que c'est vacances, et que je ne veux même plus savoir quel jour on est, de toutes façon. Vacances dont le programme est bien simple: je ne veux rien programmer, ou presque. Donc je sais quand je pars et quand je reviens, et quand je repars et quand je rereviens, et pour le reste on verra bien en temps utile et on ne fera que des choses qui nous font plaisir, parce que je ne vous apprends rien, ce qui nous attend à la rentrée ne me donne pas envie de faire le tour de la pièce par le plafond.

A part ça, je suis bien contente que l'école soit finie, que le foot soit fini, j'ai une généreuse pile de livres pour l'été, de films à voir aussi, et si le soleil pouvait se pointer tout de suite*, ça serait juste parfait. 

Bonnes vacances, mes amis.

* et/ou un beau Danois, mais je ne voudrais pas paraître trop exigeante.

vendredi 9 juillet 2021

La minute mauvaise

 
Haaaan, il est fou, lui, de poser toujours plus de trucs sur sa table (son cul, l'augmentation des profs), elle va finir par s'écrouler à la fin, c'est sûr.

dimanche 4 juillet 2021

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir


Nan mais quelle idée de fermer les écoles un mardi soir, je te demande un peu. Le 6 juillet, en plus. (L'an prochain, ce sera le 7, un jeudi, toujours plus haut, toujours plus fort.) Après douze (d o u z e) semaines de classe consécutives depuis les dernières vacances. Les petits, ceux qui ne sont pas déjà partis en vacances, ou ceux qu'on ne garde pas à la maison le matin "pour qu'ils dorment", n'en peuvent plus. Nous non plus, d'ailleurs. D'autant qu'on a un peu l'impression qu'on nous utilise jusqu'au bout comme surveillants à la grande Garderie Nationale (si, un peu, quand même, je t'assure.)

Heureusement, il y a les verres en terrasse, les jeunes lycéennes heureuses d'être en-fin en vacances, les jeunes étudiantes heureuses d'être débarrassées de leurs partiels et oral de soutenance, les soirées jusqu'à pas d'heure dans le jardin des amis, la perspective de balades ici et là la semaine prochaine et les vacances en famille à venir. Ah, et le Danemark toujours debout à l'euro, ce dont, dans l'absolu, je me contrefous un peu tu te doutes, mais bon: je m'en réjouis pour mon Danois, qui doit être bien content asteure, et c'est ça, l'Amour, tu vois.

[Côté lecture, j'ai définitivement bien aimé L'anomalie, bien que alzheimer précoce aidant, il m'ait fallu à chaque début de chapitre ou presque revenir en arrière pour me remettre bien en tête personnages et situation tant il y en a (doujézu).]