Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mardi 30 août 2022

Brève de rentrée.

J'ai fêté samedi soir dans mon jardin mes quatre fois douze ans et demi, (dit comme ça, ça passe crème, je trouve, alors ne faites surtout pas le calcul, je vous prie) avec amis chers et enfants, et me suis bien cassé la voix au karaoké (mais parfaitement) organisé par Brisefer à tel point que je suis fâchée avec tous mes voisins et qu'on m'appelle désormais Décibelzouzou chez moi (il paraît que pas mal de monde a des acouphènes, depuis). J'ai repris ce matin le chemin de l'école toute gonflée d'amour et d'énergie, il va m'en falloir, vu que j'ai dans ma classe cette année une Mila, une Lina, une Nina et mon chat c'est Mina, souhaitez-moi bonne chance, hein.

lundi 22 août 2022

Des vacances.

Les vacances, donc, c'était bien, merci de demander.


On a commencé par faire la tournée des grands ducs bretons en juillet, en doudou-croque avec l'Ours: Paimpol chez nos amis F. et B., puis Saint Brieuc chez le frère de l'Ours et puis finalement la Vendée (toujours aussi) sauvââge chez le père de l'Ours. A ce moment-là de l'histoire des vacances de l'Ours, il y a un très sombre passage au cours duquel un caillot sanguin se faufile dans un trou dans le coeur (oui, au sens propre)(rien que ça) qui n'avait rien à faire là et remonte jusqu'au cerveau alors qu'on ne lui avait rien demandé, et le séjour en Vendée sauvage s'est prolongé, prolongé prolongé tant et si bien qu'on n'en a pas vu le bout et qu'on n'a plus rien vu d'autre et surtout pas ce qu'on avait prévu de voir, à 1700 km de là et par 45° les bons jours, genre. Mais bon, pas de regret: quand on est au pays des Ventrachoux, tout près de Saint André Goule d'oie et Sainte Radegonde des Noyers, qu'est-ce qu'on a besoin d'aller voir ailleurs, hein, je te demande? surtout quand tout est rentré dans l'ordre, qu'il fait un temps magnifique et que rien ne vient troubler ton repos absolu, sauf la joyeuse bande de tous tes enfants et de ton neveu aîné et aimé réunie quelques jours pour des parties de mÖlkki endiablées, des saltos dans les vagues et pour trinquer à la troussepinette à l'apéro.

Pendant (tout) ce temps, on avait laissé nos chattes à garder à l'Aïeul, qui n'était pas ravi-ravi à l'idée de devoir cette année encore peut-être sortir son échelle pour aller récupérer Mina- bête féroce jeune tout en haut d'un arbre. Pour l'amadouer (l'Aïeul), je lui avais promis qu'avec l'âge, elle était devenue raisonnable et qu'en plus, comble de chance, elle savait désormais redescendre d'un arbre (imaginais-je)(le seul arbre dont je l'aie vue descendre dans sa Beauce natale, c'est notre prunier qui n'est pas bien haut et a des branches partout presque jusqu'au sol)(et pas d'un arbre centenaire en pleine forêt solognote)(ça, je l'ai pas dit, tu penses). Evidemment, très rapidement, après 24 heures sans savoir où elle était encore passée, il localisait la (sale) bête tout en haut d'un grand chêne, miaulant qu'ah ben dis donc il en avait mis du temps, hein et tremblant et réclamant qu'il vienne la chercher tout de suite ou elle se laisserait mourir et il aurait sa mort sur la conscience et de gros problèmes avec moi (genre)(bon, j'extrapole peut-être un chouïa, mais c'était l'idée). Il a fallu l'intervention de Brisefer-mon-fils et grand sauveur devant l'éternel, [qui a fait le tour des voisins de mon père pour quémander une échelle assez haute pour récupérer la bête et faisant chou-blanc a  réclamé celle du père de Minimignonne (et presque voisin de mon père, tu suis?), qui n'était pas chez lui mais lui a donné le numéro d'un de ses voisins (à lui) (mais aussi presque voisin de mon père aussi, nan mais tu suis ou bien?) qui en avait une (échelle), voisin qui heureusement était chez lui, lui, et a prêté son échelle, la vie quelle aventure, hein?]

Brisefer donc, est monté au péril de sa vie récupérer la Bête qui, tu ne le croiras pas, après tout ce qu'on avait fait pour elle, ne voulait pas se laisser attraper si facilement. Pour finir cette passionnante histoire: comme l'Aïeul ne l'a plus jamais laissée sortir de l'été et on comprend pourquoi, et que par ailleurs il n'a pas vu clair dans son jeu quand elle lui assurait qu'elle devait faire de l'hypoglycémie c'est pas possible autrement parce qu'elle avait faim encore faim toujours faim et est-ce qu'il pouvait faire quelque chose pour elle?, j'ai récupéré une Bête Féroce qui ne rentre plus dans son Levis 501, c'est rien de le dire.

Côté (bonnes) lectures de l'été, ça a été (à l'âge que j'ai, je ne me donne plus la peine de finir un livre chiant, nan mais oh- même dans (au hasard) la salle d'attente des urgences, je lis automotomagazine, je fais du rangement dans mon sac à main, je regarde des photos de mes chats sur mon téléphone (ou de Mads nu sur une peau de bête) mais je continue pas un livre chiant, ça non) :

- Une déchirure dans le ciel, de Jeanine Cummins, l'histoire vraie et captivante d'un double meurtre sordide et de ses répercussions sur toute une famille, racontée et analysée par la soeur du principal protagoniste.

Serge, de Yasmina Reza, chronique à la fois drôle et mélancolique d'une fratrie qui s'aime et s'exaspère.

- Division avenue, de Goldie Goldbloom, un épisode dans la vie d'une femme juive hassidique à New York qui tombe enceinte à 57 ans et entrevoit à cette occasion la possibilité d'une émancipation et s'ouvre sur le monde extérieur en se faisant embaucher comme interprète puis apprentie sage-femme à l'hôpital.


- Nom de Constance Debré;  j'avais beaucoup aimé Play boy et Love me tender. Celui-là, j'ai aimé le lire autant que j'étais heureuse de le finir, tant à la fin la radicalité du propos, les phrases sèches et le ton un brin orgueilleux et moralisateur commençaient à m'insupporter.

- D'allumettes et d'écailles de Berta Marsé, un policier espagnol original et captivant.

Côté ciné, j'ai adoré As Bestas, thriller franco-espagnol rondement mené et magistralement interprété, par Marina Foïs notamment, et la nuit du 12, sur les conseils de Minimignonne qui l'est toujours (de bon conseil) et cette fois encore (l'a été).

A part ça, je ne voudrais pas avoir l'air sentimentale, mais je suis bien contente de vous retrouver pour de nouvelles aventures, voilà c'est dit.