Déjà que c'est une semaine bien pénible: remise en main propre des livrets scolaires aux parents d'élève à la queue leu leu chaque midi et soir, réunions diverses et autres joyeusetés, et mes lunettes cassées par Puceminus qui s'est assise dessus (tu as bien lu), mais en plus, j'ai regretté d'avoir bien perdu mon temps à aller voir La mule, le dernier Clint Eastwood, qui ferait bien de prendre sa retraite si vous voulez mon avis. Long, invraisemblable et néanmoins complètement prévisible, réac, sexiste, ressassant toujours les mêmes thèmes, la culpabilité, la mort, la famille, je ne sais même pas pourquoi j'en cause, tiens.
Quand je pense qu'à côté de ça le dernier film de Mads, qui sort aujourd'hui, n'est même pas programmé à Chartrescityville*, j'ai envie de mordre quelqu'un, n'importe qui, le premier qui passera près de moi, tiens. Et ce matin-même, comme de par hasard on aurait voulu le faire exprès, le gros titre de mon journal local, l'Echo-les-bons-tuyaux, c'est justement pour vanter la programmation du ciné, ah! laissez-moi ricaner un coup.
Mads-mon-chaton, puisqu'on parle de lui, était à Paris hier, et sur quelques chaînes de télé ici et là, autant vous dire que si je suis heureuse de constater que j'ai des amis chers, j'ai néanmoins apprécié *moyen moyen* d'entendre tous les téléphones de la maison se mettre à sonner dès que Mads apparaissait quelque part pour m'avertir, vu que j'y étais déjà et que j'essayais d'écouter ce qu'il disait, tiens.
Mads-mon-chaton, puisqu'on parle de lui, était à Paris hier, et sur quelques chaînes de télé ici et là, autant vous dire que si je suis heureuse de constater que j'ai des amis chers, j'ai néanmoins apprécié *moyen moyen* d'entendre tous les téléphones de la maison se mettre à sonner dès que Mads apparaissait quelque part pour m'avertir, vu que j'y étais déjà et que j'essayais d'écouter ce qu'il disait, tiens.
Heureusement il y a les répètes de théâtre qui ont repris et la joyeuse perspective du tournage d'un film à partir de notre pièce, un vrai (pas juste une captation sur scène, hein). J'adooore faire ma crâne autour de moi en disant que très bientôt il ne faudra pas compter sur moi, je ne serai pas disponible, voyez-vous, parce que je serai en tournaaage, oui oui, en tournâge, parfaitement.
(Je me garde bien de préciser que c'est un tournage de deux jours seulement, dans un lieu encore mal défini mais à Dreux (Dreux, quoi), que le réalisateur est un petit jeune stagiaire qui va encore à l'école des réalisateurs, et que je ne suis pas sûre (du tout du tout) d'avoir une loge pour moi toute seule, ni même un assistant pour me préparer mon thé, et encore moins un salaire (de ça, je suis même sûre du contraire.) Ah, c'est pas encore demain que je vais pouvoir faire mes caprices de star, moi, pff.
* edit (eh, dites!): on me signale dans l'oreillette que le film ne sort que le 6 février. Ouf. Je retire donc toutes les méchancetés que j'ai dites (presque).
* edit (eh, dites!): on me signale dans l'oreillette que le film ne sort que le 6 février. Ouf. Je retire donc toutes les méchancetés que j'ai dites (presque).