J'ai dit l'autre jour que c'était reprise et que c'était marre, mais en vrai j'ai une classe cette année comme il est rarement donné d'en avoir (je sais je sais j'ai souvent dit ça et l'an dernier notamment, mais celle-ci est réellement exceptionnelle à tout point de vue) et d'ailleurs, la meilleure preuve de ce que j'avance, c'est que pendant les dernières vacances, alors que d'habitude je m'évertue surtout à oublier jusqu'à leur prénom, j'ai éprouvé le manque de certains (la plupart) de mes petits élèves, truc de dingue on est bien d'accord.
N'empêche, cette première semaine a été difficile, je ne vous fais pas un dessin, entre les miochons surexcités (ne sont-ils pas sensés rentrer reposés de vacances, pourtant?), et les nouvelles du monde qui (euphémisme) ne donnent pas vraiment envie de faire le tour de la pièce par le plafond en chantant Mille colombes, tu vois très certainement ce que je veux dire sans que je te fasse un dessin.
Alors j'ai essayé, comme toi sans doute, de penser à autre chose et de profiter de ce temps magnifique en restant abrutie devant mes écrans: j'ai revu avec grand plaisir (et larmiche à l'oeil) Pupille (avec Kiberlain)(décidément), et vu, longtemps après tout le monde la mini-série Mare of Eastwood, produite et interprétée par Kate Winslet, et très addictive, ('reusement que ce n'est pas très long).
Je suis retombée l'autre jour sur ce vieux billet, et je sais maintenant que si Puceminus n'a pas choppé le covid (bien qu'elle ait eu l'occase de se frotter à lui de façon plus que rapprochée à Noël), c'est parce qu'elle a bien appris à se laver les main à la petite école il y a 13 ans.
Et pour finir, je ne voudrais surtout pas faire ma crâne, hein, surtout que c'est pas mon genre vous savez bien, mais Minipuce est allée rencontrer Philippe Jaenada (him, and he himself !) aujourd'hui à Nantes, dans le cadre du festival Atlantide, et comme elle n'a pas froid aux yeux elle est allée lui parler à la fin de la séance et m'a fait dire que (héhé):