Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 20 février 2022

Aller et retour.

Dimanche dernier, nous étions tous réunis et attablés devant une raclette/charlotte au choc (pour fêter les anniversaires de Brisefer et de Puceminus, encore un grand moment d'équilibre alimentaire, voyez-vous), quand un des enfants a demandé à l'Ours ce qu'il avait prévu de m'offrir pour la Saint Valentin du lendemain. Réponse sans vergogne ni complexe de l'Ours: eh ben: rien . du . tout, parce que chez nous, c'est la Saint Valentin tous les jours! (Je pense que les enfants prendront mon parti si jamais je décide de divorcer.)

N'empêche, on est quand même allés faire du croque-love pendant quelques jours du côté de Granville. On a marché 22.897 pas tous les jours sur la plage - je le sais j'ai un mouchard dans mon téléphone- cinématé (Sandrine Kiberlain power) les après midis pluvieux (et dieu sait si): Une jeune fille qui va bien, réalisé par Kiberlain, un des films les plus émouvants qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie, j'ai pleuré tous les larmes de mon corps après la scène finale et Un autre monde avec Lindon et toujours Kiberlain (j'ai aimé, mais moins, l'Ours en revanche a bu du petit lait: un film de son réalisateur fétiche et l'occase d'éructer contre le capitalisme, tu penses), crapahuté sur le sentier des douaniers pour apercevoir au loin le mont St Michel [crois-moi pas si tu veux, mais unlike pretty much everyone, je ne l'ai jamais vu que de loin de toute ma vie et n'y ai jamais posé les pieds (je jure)], relu Le fils de Philipp Meyer, un livre "western" dont j'avais gardé un excellent souvenir et relecture faite, je persiste: c'est le livre le plus palpitant du monde (je jure). Et puis on a fait mille choses encore (et plus, car affinités).

Bref, c'était bien beau tout ça, mais demain c'est reprise et c'est marre, tu te doutes.

                  Un petit bout de Mont St Michel est caché sur cette photo, sauras-tu le dénicher?

11 commentaires:

  1. Bonne reprise! Ça va aller je te dis!

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  2. Moi, je n'ai pas cours le lundi. Mais pas vraiment envie de reprendre mardi non plus...

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  3. Chouettes moments !!! Tu y penseras en reprenant....

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  4. Merci, les filles! Suis bien contente de vous retrouve, racontez-moi vos vacances!

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  5. J'ai adoré "Une jeune fille qui va bien", la scène finale est terrible. Sinon, je suis dans la zone qui commence juste les vacances, et ce n'était pas trop tôt ! Après une période en creux et bosses, j'étais lessivée.
    Good luck pour la reprise, accroche bien les loupiots, qu'ils ne s'envolent pas avec ce vent !

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    1. Des vacances qui débutent? La chaaance! Ça me plairait, ça!;-)
      Profite-en bien!

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  6. Je suis allée voir une jeune fille qui va bien hier, j'ai l'ai trouvé assez raté même si le personnage est touchant. Je ne suis pas à l'aise du tout avec la déconnexion totale d'Irène et de l'actualité, pas réaliste du tout - Sandrine Kiberlain dit s'être inspirée des journaux d'Hélène Berr et Anne Franck, ce n'est pas du tout ce qui en ressort. Je passe sur les nombreuses incohérences historiques ... Quant à la scène finale, OK elle est efficace au prix d'une ficelle un peu grossière mais la réaction de Viviane est-elle réaliste? Alors que le parti pris (douteux pour moi) était jusque là d'ignorer le contexte, elle réagit tout d'un coup comme si elle avait connaissance de l'holocauste, dans toute sa tragédie.
    Bref, je suis fan de Kiberlain l'actrice mais pas convaincue par la réalisatrice.

    Blandine

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    1. Je ne suis pas sûre qu’Irène soit totalement déconnectée de la réalité, elle entend (surprend à plusieurs reprises derrière la porte) les angoisses de son père et de sa grand-mère, elle porte l’étoile jaune, mais elle fait le choix de la vie, de l’insouciance et de l’amour. Elle choisit d’aller bien. J’ai apprécié justement le parti pris de Kiberlain de ne pas faire de son film une reconstitution historique parfaitement fidèle, juste de montrer la volonté d’Irène de vivre sa vie de jeune fille, de faire du théâtre, d’aimer pour la première fois, face à la menace qui, si elle n’est jamais montrée (de mémoire, on ne voit jamais un Allemand) plane sur le film dès le début jusqu’ à la fin, jusqu’à la scène finale, tranchante.

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  7. Moi je te raconterai au téléphone le week-end prochain, inch allah !
    Mais des bises dès maintenant.
    Contente que vous ayez bien profité de vos vacances.

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