Les fêtes, cette année, sont tellement occupées que je joue les matches les uns après les autres sans respirer et sans réfléchir.
Pour Noël, je recevais neuf personnes dans ma cuisine.
Dans cette petite phrase, je dis beaucoup.
Notamment que l'Ours avait préalablement pris en charge, enfin, et de façon musclée, la mise en pieds de la fameuse chaise à quatre pieds gauches.
De façon musclée, oui. C'était ça, ou il y en avait un qui restait debout pendant le repas. |
Tout le monde a donc pu ripailler assis, mais il y a quelqu'un de ma famille, un être cher, qui a posé son séant sur la chaise maudite, forcément. Je savais qui c'était, et je n'ai rien dit pour pas lui faire peur, mais n'empêche, j'ai beau ne pas être superstitieuse, maintenant je crains que cette personne soit touchée par la malchance pour le reste de sa vie, hein.
(Dans cette petite phrase, je dis aussi que j'ai cuisiné. Cuisiné *original*, tu penses bien: chapon et bûche.)
Bref, Noyel, c'est fini et c'est pas dommage, et à l'année prochaine.
Ensuite, ça a été un aller retour express d'à peine 24 heures en Vendée sauvage et profonde.
Ce jour-là, au lieu de profiter pleinement de mes enfants et neveux réunis, j'ai cherché mes lunettes en retournant la maison de mon beau père et en pleurnichant que ce n'était pas dieupossible un truc pareil, pour finalement les trouver à un endroit dingue, le seul où je n'avais même pas regardé tellement il était rigoureusement impossible qu'elles y fussent: mon étui à lunettes. (Bellzouzou l'aïeul, peut-être une piste pour ton petit mystère à toi.)
Et puis depuis ce soir, c'est ma Névrose préférée qui squatte la chambre d'amis avec son amoureux, vous comprenez bien que je ne m'attarde pas, on a du potin et du potin par-dessus les moulins à faire, hein.
Joyeuses fêtes, mes amis!
[Ici, je sais bien que je devrais glisser une photo de Mads avec un bonnet de Père Noël sur la tête pour vous faire plaisir et vous gâter pour les fêtes, mais les années passant inexorablement, il se trouve, à mon grand désespoâr, que je n'en ai plus d'inédite, et vous m'en voyez bien désolée, au moins autant que vous, chuis sûre.]
[Sinon, côté ciné, j'ai aimé Sauver ou périr, bien que tout y soit prévisible de la toute première à la toute dernière minute; côté lecture, j'ai bien aimé Douleur de Zeruya Shalev dont je vais de ce pas lire les autres romans.
(et l'Ours m'a offert la correspondance amoureuse de Mitterrand avec Anne Pingeot, j'attends d'avoir un peu les idées claires pour la commencer, mais je m'en réjouis d'avance.)]