Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

jeudi 31 mai 2007

Aujourd'hui, les gens, je vais grogner.

(une fois n'est pas coutume, hein). Contre ce très sinistre individu qui me sert de banquier. A la base, il a quand même de bonnes raisons se faire pardonner, vu que je suis endettée à cause de lui pour un nombre à deux chiffres d'années et à je ne suis même pas capable de compter le nombre de chiffres d'€ tellement il y en a, si c'est pas pitié. Et aussi un peu parce que je suis toujours aimable avec lui même si je désapprouve hautement ses goûts en matière de cravate, et qu'à l'occasion, pas bégueule, je lui fais une petite douceur danse du ventre quand j'ai un peu trop forcé sur la carte bleue.
Et bien figurez-vous que ce grand couillon, -je suis sûre qu'il transpire des pieds en plus-, depuis le temps qu'il est en âge de connaître les femmes en général et Bellzouzou en particulier n'est même pas fichu de savoir que s'il veut faire cadeau de deux abonnements soi disant gratuits, il doit les offrir direct-Georgette dans ma boîte aux lettres et non pas me demander de payer d'abord en m'assurant qu'ensuite il me remboursera, c'est sûr, "pour mon anniversaire" -qui est déjà passé j'te signale-, bernique et cibiche de zinc, comme si j'étais pas bien placée pour savoir qu'il ne faut pas vendre la peau de l'ours non mais c'te blague.
Et que par ailleurs s'il tient vraiment à m'abonner à kekchoze, il vaut mieux éviter de me proposer Maison Créative et Régal, parce que d'un, Bellzouzou l'aïeule n'a pas fait mai 68 pour les femelles ragondin, de deux j'ai déjà du mal à avoir une maison à peu près propre, bien rangée et en état de marche, alors si en plus il faut qu'elle soit créative et régalante, pensez donc.
(En plus, faut vraiment être d'une niaiserie crasse, parce que même mon dentiste il a compris que c'était à Voici* que je voulais être abonnée.)
* A vot' bon coeur, M'sieurs Dames!

mercredi 30 mai 2007

Je me lance dans la politique.

Si.
Je trouve que ça me va bien au teint. Même qu'en total' exclus' pour vous, les zamis, je vous fais ma toute première analyse politique à deux balles.
Bien.
Ça m'a pris l'autre jour, alors que je faisais la queue chez le boucher.
Je regardais la dernière couv' du Point, celle où deux de nos têtes de l'Exécutif sont en train de jogger connement (pléonasme, je sais).
J'ai eu LE flash instantané. (Oui, quand j'achète de la tête de veau, j'ai souvent une illumination, que voulez-vous, c'est ainsi).
Maintenant, je sais pourquoi Sarkosy a choisi Fillon.
(Et franchement, je ne comprends pas pourquoi personne ne l'a découvert plus tôt.)
Hé hé.
(Je fais durer le suspens, je vous sens bouillir d'impatience, là).
C'est tout simplement que Fillon est quasi de la même taille que lui, dans le genre bedonnant et court sur patte.
Suffisait d'y penser, hein.
Et pour les sceptiques, la preuve: vous verrez que quand il lui faudra changer de 1er ministre, il en prendra un autre de petite taille, voire une femme, Rachida Dati genre, à qui il stipulera par contrat que "no talons hauts, ballerines ou converses requiered".
Vous verrez.
Franchement, la politique, c'est qu'une question de point de vue.

(Hein que vous en redemandez, de mes analyses politiques??

Je le savais. Bien, la prochaine fois, je vous explique comment on peut travailler plus en étant de plus en plus bronzé, comme Sarkozy.)

mardi 29 mai 2007

Message privé.


La Stone, tu me refais ça une fois pour voir, je monte à L.A te refaire la vitrine et maintenant, tu dégages tes paluches de mon Jojo vite fait, hein.



lundi 28 mai 2007

Quelques réflexions en vrac à approfondir quand j'aurai le temps*.

*(Quand j'aurai essoré mes deux valises de linge, genre.)

- En Normandie, il pleut beaucoup.

- Quand il pleut toute la journée, j'ai le cheveux qui frise horriblement.

- Quand il pleut, Deauville, Honfleur, Houlgate, c'est moyen.

- Sous la pluie, un parapluie pour quatre, c'est juste.

- Quand il pleut très fort, même fin mai, on peut grelotter des ratiches et téléphoner à sa mère qu'elle vous envoie je te prie dare-dare un colissimo express avec sa collection de Damart*thermolactyl dedans.

- Quand il pleut trois jours durant, le troisième jour, en désespoir de cause, on peut aller s'enterrer vivants devant Pirates des Caraïbes III jusqu'au bout du monde alors qu'on s'est tapé 400 kilomètres et 6 heures de bagnole pour admirer les falaises d'Etretat.

- Réflexion subsidiaire en bonus à méditer par temps calme: Qu'il ait beaucoup plu ou non, le week end de Pentecôte, il y a du monde sur la route. Très.

jeudi 24 mai 2007

mercredi 23 mai 2007

He's back (tous aux abris).

Sauf sous mon toit, genre.


C'est comme qui dirait trop dangereux.


(Vu qu'il y a des trucs qui tombent au moindre vent force 0.000005.)


Du style morceau de zinc à bouts tranchants d'1 mètre 50 au bas mot.


Comme ça, au hasard:

( oui, un couvreur qui ne travaille que d'une main, parce qu'il est presque manchot et aussi parce qu'il tient sa canette de bière de l'autre, qui ne sait pas que des ardoises ça se cloute, qui filtre ses appels dès qu'il voit Bellzouzou l'emmerdeuse s'afficher, qui vient travailler avec son tube de mastic sous le bras et sans échelle, son tee-shirt marqué (salement) "LA MARMOTTE" au feutre noir , ça existe.



Et il a fallu que ça tombe sur moi.

Sinon, c'était pas drôle, je suppose.)

mardi 22 mai 2007

En total' exclu pour vous, les gens (c'est d'la dynamite!)

Allez, ça fait trop longtemps que je vis avec ce talent caché, je cours demander l'homologation officielle auprès de Guiness*World*Records, et à moi la gloire éternelle.
Oreille mobile Vidéo envoyée par Bellzouzou

dimanche 20 mai 2007

Ma contribution au concours de la photo la plus ridicule.

(Ça vient de chez Miss Rainette, of course.)


En ce moment, c'est un déchirement de monter dans le bus.


Vous j'sais pas, mais moi perso, depuis que mon Jojo embellit tous les abribus de la ville, je trouve qu'on n'a pas assez de temps à attendre en-dessous, et parfois même, je suis si occupée que j'en laisse passer deux ou trois avant de monter enfin, à regret, - si c'est pas pitié quand même de laisser ma place à une autre!-


Et pour répondre aux questions que vous ne manquerez pas de vous poser:

1) Oui, je mets la langue, hein, et c'est pas du cinéma.

2) Oui, c'est l'Ours qui a pris la photo.

3) Oui, j'ai dû le payer pour ça.

jeudi 17 mai 2007

J'hallucine ou on peut rire avec François Fillon?

Tout à l'heure, je demande à mon Ours si pour parler de notre tout nouveau (pas) tout beau 1er ministre, on doit prononcer "Fillon" ou "Filon" -j'ai même pas honte de ne toujours pas savoir étant donné qu'il paraît (si si, je vous l'assure, on me l'a dit) qu'il fût un temps à la tête de l'Education Nationale-.
Eh bien croyez le ou non, l'Ours, lui, savait, même qu'il m'a répondu tout de go:
"FILLON, comme un FI.. (facile à se rappeler), et c'est pas un bon filon (truc mnémotechnique, ma Bellzouzou)".*
* Et allez donc voir chez Eddie, elle aussi elle fait des rimes.

mardi 15 mai 2007

La bête féroce est une brave bête...

... et moi,quand je décide de la récompenser, j'me moque pas d'elle, hein:

un "tapis confort anti-dérapant, avec motif pattes de chats phosphorescentes, solidité exceptionnelle, haute valeur calorifique, hygiénique, 100% polyestère, et tissage révolutionnaire (?)".
Et "recommandé par les éleveurs", vous m'en direz tant.

Et je ne vous dis pas son prix, mais c'est digne de servir de tapis de bain du jacuzzi sur le yacht de Vincent Bolloré, genre.


Eh ben avec tout ça, ma sale bête de bête féroce fait la fine bouche et persiste obstinément à vouloir dormir sur une vieille couverture plus puante que l'emballage d'un maroilles trois ans d'âge, malgré les nuits blanches que je passe à veiller et à la recoucher systématiquement sur sa peau de bête ultra tendance.


En désespoir de cause, comme j'aime pas gâcher et vu que c'est quand même un peu trop beau pour l'offrir à ma belle-mère, je m'en sers comme réchauffe-pieds quand je suis sur l'ordinateur, c'est vous dire si je suis bien en écrivant ce billet à la con.

dimanche 13 mai 2007

Un signe du destin, c'est certain.

Figurez-vous les gens que depuis quelques temps, sur les conseils de l'Ours et aussi de ma balance, j'avais pris la décision, ferme, définitive et sans appel de ne plus me goinfrer manger de Häa*genda*zs. Non que j'avais eu la très mauvaise idée de regarder de près la composition d'un pot (la chose très fatale, à ne jamais faire, SOUS AUCUN PRETEXTE, même sous la menace, hein), mais parce que pour m'approvisionner, mon petit inter*market de quartier ne possédant qu'un rayon glaces ridiculement peu garni et avec des choses de si piètre qualité que je n'en offrirais même pas aux poules de ma belle-mère, il me fallait traverser ma bonne ville de Chartres jusqu'au supermarket rival, vendu au grand méchant Kapital où par principe, je ne vais jamais, sauf pour me fournir en Häa*genDa*zs bien entendu. Outre que ce supermarket-là est très vilain, il présente aussi le très grand désavantage de n'être pas très éloigné de mon école, et d'abriter un nombre conséquent de parents d'élèves au mètre carré. Or discutailler à la caisse du troisième point de la seconde partie du projet pédagogique de l'école en tentant de dissimuler discrètement les cinq pots de glace au fond du caddie, c'est très embarrassant, je trouve. Par ailleurs, il arrivait certains (très mauvais) jours que je me farcisse les kilomètres et les parents d'élèves dans les rayons pour m'apercevoir avec horreur qu'une Chartraine encore plus gourmande que moi (Christelle, Thémilia, Laurence, Nadia, Fred, Klère, si vous vous dénoncez pas tout de suite z'êtes pus mes coupines) avait réussi à passer avant moi et à dévaliser le congélateur.
Pour toutes ces raisons, j'avais donc décidé de faire abstinence totale de mon petit péché mignon.
Et en plus, je ne m'en portais pas plus mal.
Bon, je présentais bien quelques signes évidents de manque: nervosité, irritabilité, envie de mordre, grande paresse, libido en berne, mais ça pouvait aussi bien passer pour un syndrôme prémenstruel qui aurait duré tout le mois, genre.
Et puis ce matin, à l'inter*market habituel donc, tandis que innocente et court vêtue légère je voguais entre le colin et les brocolis surgelés, que vis-je soudain, là, comme je vous vois????
( ah, Suspens.)
( Gros suspens.)
Ouiiiiiii, des häa*genDa*zschoco*latemid*nightCoo*kies mes préférés les meilleurs.
Devais-je remercier Dieu tout puissant, le hasard, la chance, Nicolas S. ou le Tout Cosmique, j'en sais rien et je m'en fous, j'ai rafflé tout ce qu'il restait sans vergogne, et vous prie de garder vos commentaires pour vous.

Notice/mode d'emploi à l'usage de entraîneurs de ping pong.

1 ère étape: Comment rendre heureux un pongiste en culotte courte.


Rien de plus simple.


Annoncez-lui qu'au cours d'une rencontre "historique" entre l'équipe pro de Chartres et l'équipe hongroise de Pecs, en huitième de finale de je ne sais quelle vague compèt', les benjamins du club auront l'insigne honneur de donner la main aux joueurs pendant la présentation des équipes (un peu sur le modèle du foot).

Le travail est fait, laissez-le mariner dans son entousiasme et empêchez-le de dormir pendant trois jours par la même occas', whaaa, j'vais donner la main à mon héros C.T, l'idole du club, mon grand héros, s'il me caresse la tête comme c'est l'usage je ne me fais plus de shampoing de ma vie et si par hasard j'arrive à lui faire baiser ma raquette fétiche, je la mets sous cloche et j'ouvre un musée.


2ème étape: Comment rendre (très) malheureux un pongiste en culotte courte.


Rien de plus simple.

Au moment précis où les joueurs des deux équipes font leur entrée dans la salle, appelez les benjamins qui piaffent d'impatience à leurs côtés et scindez rapidement et de façon aléatoire le groupe en deux, parce qu'il faut aussi donner la mains aux Hongrois, les gars, c'est ça la politesse, c'est ça le sport.












Hu, hu hu, la tête de mon Brisefer main dans la main avec son Hongrois.


Un grand moment, j'en pleure encore de rire.

vendredi 11 mai 2007

Bison futé.


Prudence- méfiance si vous devez prendre la route ce week end, Puceminus prévoit des embouteillages monstres.

jeudi 10 mai 2007

Leçon de choses.

Hier, j'étais fière de moi, parce qu'à Minipuce, tombée sur deux gendarmes dégénérés qui se faisaient un remake de la scène primitive dans les plants de potirons, j'avais su rester digne et expliquer qu'ils ne faisaient rien de mal avec leur air de ne pas y toucher et que c'était chouette parce que dans neuf mois, on aurait plein de petits gendarmes en liberté dans notre jardin.

Voilà comment on fait du pédagogique, de l'humanitaire, et de la politique trois en un, fingerszinzenoze et presque sans y penser, les gens.


Mais vu que Minipuce après m'avoir écoutée de ses grands yeux clairs et innocents est partie en hurlant à plein poumons partager sa science avec la petite voisine et accessoirement le voisin de gauche qui tondait sa haie et celui de droite qui vernissait sa terrasse"eeeeeeeeeh!!! viens voir chez nous, y'a des bêêêêtes qui font l'amouuuur!!!!", je m'abstiendrai désormais d'éclaicissement sur les choses de la vie et je prie les bestioles de tout poil de bien vouloir avoir l'obligeance d'aller faire leurs cochonneries ailleurs que dans mon potager, non mais sans blague.

mercredi 9 mai 2007

Dans la douce quiétude de la chambre conjugale (âmes sensibles, s'abstenir).

C'est un fait, j'aime me coucher le soir venu contre mon ours. J'aime caresser les trois poils sur son torse avant de m'endormir, ses avant-bras poilus et parfois même sa queue à forte turgescence mais hum brisons là car je m'égare. Bref, tout ça pour vous dire que ça serait vraiment un vrai bonheur que de partager sa couche si pour mon malheur, hélas trois fois hélas, mon ours n'était pas le plus habile péteur ronfleur aussi, allons-y gaiement du pays -et je pèse mes mots (ah ah, c'est déjà nettement moins sexe, hein, tout ça). Et que comme il se bonifie avec l'âge, pour aromatiser l'ensemble couronner le tout, l'Ours se lève désormais au moins deux fois la nuit -les bonnes nuits, pour faire son petit pissou nocturne, et tellement que ça presse urgent, il en sursaute nerveusement plusieurs fois durant son sommeil (signes annonciateurs caractéristiques), puis se lève d'un bond en rejetant la couette comme s'il découvrait soudainement qu'elle sent le chacal embaumé, ouvre bruyamment la porte de la chambre et se dirige vers les vécés de son gros pas d'ours qui fait couiner le parquet. Bon, parce que c'est vous, je vous épargne le chemin du retour, faites reward et remplacez les sursauts annonciateurs du début des opérations par des soubresauts angoissés, Monsieur mon homme devant im-pé-ra-ti-ve-ment réajuster son oreiller tout bien comme il faut et retrouver sa position initiale pour pouvoir de rendormir et ronfler aussi sec. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes, le pissou est fait, l'ours s'est rendormi, tout est calme dans la maison, sauf que Bellzouzou, elle, ne se rendort pas. Ou plutôt si, elle commence à se rendormir à l'heure du deuxième pissou de la nuit, genre. Alors vous pensez bien que Bellzouzou, elle a du temps pour penser. Ah oui, ça du temps j'en ai pour faire des plans, pour construire ma toile, patiemment, fil par fil. Et même que j'ai pris une grande décision. (Si, je le ferai.) Référence 0170495P Taille 80/190 cm destination: la buanderie. destinataire: l'Ours, pardi, who else? Dès demain, je passe la commande de ma vie.
* et c'est pas la peine de me faire de la sensiblerie dans les comm', hein, ma décision est irrévocable.

mardi 8 mai 2007

Ton petit coeur qui tangue*.

Ça fait déjà quelque temps que je lis ici et là les résultats d'une soi-disant étude scientifique qui aurait prouvé de façon in-du-bi-ta-ble que manger un carré de chocolat accélère le rythme cardiaque bien plus qu'un long baiser langoureux.

Vous savez combien j'estime les savants fous et la rigueur scientifique, et respecte les expériences quelles qu'elles soient hein -jamais je n'en ai contesté une de ma vie, c'est dire-, surtout quand elles tendent à démontrer des choses d'une telle importance, mais là, je ne peux pas laisser passer une affirmation pareille sans m'insurger. Démonstration.

Certes, ce n'est pas moi qui dirai le contraire, le pouvoir érotique d'un carré de chocolat est mille fois supérieur au petit bisou mouillé que vous donne juste avant de ronfler sur vos cheveux gras votre concubin habituel assorti de l'ordinaire "bonne nuit ma cocotte".
C'est même, n'ayons pas peur de le dire, bien plus excitant qu'un très hypothétique baiser langoureux (= avec la langue? heeeeurk!) échangé avec le type qui partage vos toilettes depuis plus de 12 ans.


Mais osez me dire que manger un carré de chocolat, ou une cuillerée de danette, voire même allons-y carrément de Häagen*Dazs*chocolate mid*night cookies pourrait faire battre MON coeur plus vite que si jamais un jour peut-être qui sait j'embrassais George -même un petit bisou comme ça vite fait sur l'oreille, genre-?



Rien que d'y rêver, ça me fait déjà contracter follement tout autour du périnée, alors la rigueur scientifique, hein, bernique.
Et puis d'ailleurs, je peux prouver très scientifiquement ce que j'avance:
il y a de ça pas longtemps, au Palais de la Découverte à Paris, j'ai eu l'occasion de tester une machine qui mesure les battements cardiaques (et c'est pas d'la blague, hein, c'est ça et allez-y donc voir sur place si vous m' croyez pas); eh bien une fois assise devant ce truc, il m'a suffit de penser à George pendant une fraction de seconde pour emballer l'engin en moins de deux, ça s'est mis à sonner très fort et j'ai dû sortir précipitamment; je crois bien que je l'ai complètement détraqué, y a même des gars de la sécurité qui sont venus voir, si vous voulez tout savoir. (nan, j'exagère pas)(du tout).
Et toc.


(* Copyright Bazbaz maïlove)

dimanche 6 mai 2007

LA HAI-NE.

Bon, alors les zamis, les vrais, les durs, mes camarades de c'est la lutte finaaaaale, vous comprendrez aisément qu'aujourd'hui j'aie pas mais pas, mais pas du tout envie de vous causer de quoi que ce soit.

Déjà que mes rosiers ont attrapé la maladie au point que l'ours a sorti l'artillerie lourde et que je peux dire adios amigos à mon jardin bio intégral.


Que ma baignoire est bouchée depuis une semaine (n'y voyez aucune allusion sexuelle, j'ai vraiment pas la tête à ça.)

Que George, autant vous dire la vérité au point où on en est, n'a pas encore répondu à mon dernier mail, dans lequel je lui faisais pourtant des propositions tout à fait alléchantes et très concrètes.

Et qu'il ne reste presque plus de caramels d'Isigny dans la réserve de Brisefer.

Alors devoir travailler plus pour gagner plus par dessus, c'est trop.


Du coup, je suis constipée.
J'ai des aigreurs d'estomac et des reflux gastriques.
Je souffre de flaccidité mammaire.
J'ai la rate au court-bouillon.
J'ai le moral dans l'arrière-boutique et bien profond .



(et c'est parti pour durer, en plus, hein.)





samedi 5 mai 2007

Parce que y a pas d' raison...

...et que Brisefer aussi veut vous faire un tour de magie,

(roulez tambours, sonnez trompettes),

monsieur mon fiston que c'est moâ myself sa mère qui l'ai fait (presque) toute seule

et qui, si vous avez bien suivi, était parti pour trois jours avec sa classe et sans argent de poche,

s'en est triomphalement revenu avec tout ça:



Si.

vendredi 4 mai 2007

jeudi 3 mai 2007

i have a dream.

Oui, parfois, je rêve.
A des choses horribles la plupart du temps, il faudra que je vous en reparle.

Mais ces jours-ci, mes rêves sont étonnamment calmes. Quoiqu'il m'y arrive, je plane bien au-dessus, je ne ressens rien, je suis dé-ta-chée, les gens.
Tenez, l'autre nuit, celle qui suivit notre visite au (petit mais charmant) zoo des Sables d'Olonnes, j'ai fait un rêve total'érotique où le petit gibbon qui m'avait zieutée d'un air particulièrement lubrique, je trouve, dans la journée, jouait un rôle très actif et non je ne vous ferai pas de dessin, puis devenait un énorme gorille très velu de partout (oui, j'ai pu vérifier) qui se transformait par la suite en Fred Chichin himself et me faisait faire des choses que la Morale réprouve et condamne fermement-et que Bellzouzou l'aïeule ne supporterait pas de lire ici de toutes façons, n'insistez pas.
Eh bien ça ne m'a pas émue plus que ça, les gens, vous voyez. Ça m'a bien un peu surprise -je ne me croyais pas capable de rêver des choses pareilles, quoi-, mais c'est tout.




Par contre, je ne sais toujours pas comment je dois prendre le cou(p) de la girafe.


Non, parce que, la même nuit, les gens, celle où lors de notre visite au zoo, nous avons longuement admiré ça,



j'ai été capable de rêver que mes trois nains, sagement alignés en rang d'oignons à ses pieds, admiraient la bête en contre-plongée, quand celle-ci lentement pencha vers eux son très long cou.

Je pensai alors "hi hi elle va les lècher, hi hi ils vont être tout gluants, de quelle couleur est la langue d'une girafe, au fait, bleue ou noire?", mais la bête ouvrait au dernier moment une très large gueule et -Bellzouzou l'aïeule, ne lis surtout pas la suite!!!- leur gobait la tête jusqu'aux épaules un par un avant de les soulever dans les airs et de les recracher au loin.

(Je précise que l'Ours n'était pas dans mon rêve à ce moment-là, pas dans mon champ de vision en tous cas, sans doute était-il déjà parti ventre à terre quérir un vétérinaire-anesthésiste de girafe devenue folle dinguotte pour faire cesser le massacre. Ça ne m'étonnerait pas de lui, en tous cas.)

Non, parce que que si sur le coup la scène m'a laissée de marbre, au réveil, ça m'a turlupinée quand même un peu, hein. Je ne suis peut-être un être sans coeur oniriquement parlant, mais dans la vie vraie, je suis quelqu'un de très sensible, au cas où vous n'auriez pas remarqué. Alors forcément, je me pose des questions.

Est-il normal que même en rêve non seulement je n'éprouve aucune horreur à assister passivement à cette scène, mais que, circonstance aggravante, je me contente de constater stupidement le petit bruit étouffé que font mes enfants, la chair de ma chair, le fruit de mes entrailles est béni dans la gueule de la girafe? Que par la suite, je ne sois préoccupée que de contingences très bassement matérielles, à savoir comment récupérer mes nains, vu que la bestiole les a recrachés loin et dans des directions différentes? Que je sois même allée jusqu'à envisager de laisser l'Ours faire la sale besogne pendant que j'irais admirer les panthères?

(Question subsidiaire: est-il normal que je me réveille en pleine forme, fraîche et pimpante en me disant "quel drôle de rêve, quand même! et si je le bloguais, tiens?" En clair, suis-je une mère dégénérée, les gens?- vous n'êtes pas obligés de me répondre la vérité-)

mercredi 2 mai 2007

Ne jetez pas la pierre à la mère indigne (je suis derrière).

Figurez-vous les gens qu'hier soir, j'étais fière de moi. Non seulement j'avais récupéré du voyage, lavé, trié, repassé, répondu à mes mails, transféré mes photos, dit merde à ma belle-mère et fait place nette un peu partout autour de moi, mais j'avais également réussi à faire en sorte que Brisefer prépare seul sa valise pour le lendemain, départ aux aurores illico presto et sans retard pour trois jours en Normandie avec sa classe. (Ce qu'il avait fait, avec conscience et entrain à en juger par ses sifflements joyeux et suraigüs sur l'air de "moi, mon colon, celle que j'préfère, c'est la guerre de 14-18" . Ça ne s'invente pas: il va visiter les plages du débarquement, ndlr.) Evidemment, en bonne mère que vous n'ignorez pas que je suis, une fois Brisefer au lit, je n'avais pas manqué de vérifier dans le sac que tout y était, j'avais replié quelques tee-shirts, et refermé le tout, satisfaite et avec le sentiment du devoir accompli. Et comme Brisefer avait mis à sonner à la fois son réveil, sa montre et mon portable à 5 heures 00 tapantes, à 5 heures 00 et deux secondes j'étais sur le quai, les zamis, à faire chauffer le lait et griller les tartines. Bree Van de Kamp pouvait même aller se recoucher vite fait si vous voulez mon avis. Ce n'est qu'une fois les adieux faits et le car de Brisefer au moins à hauteur de Saint Lubin des Joncherets que j'ai commencé à pressentir comme le soupçon de l'ombre d'un doute perplexe. Genre que misère, c'était comme trop beau pour être vrai, c't'histoire, non? Fatalement, en rentrant à la maison sur le coup de 5 heures 55 pour prendre mon petit-déjeuner, j'ai tout de suite visé les chaussons de Brisefer qui traînaient dans l'entrée. Bah, c'est toujours ça que les Allemands n'auront pas, et puis rien n'interdit de rester en chaussettes puantes le soir pour la veillée.
Ça a continué à l'école où ma collègue dont la fille est dans la même classe de Brisefer, m'a demandé tout de go:"alors, vous étiez fin prêts, vous? parce que nous dis donc, on a failli oublier plein de trucs, on a même fini par cocher les cases sur la liste du trousseau!".
Là, les gens, je ricane nerveusement "hi hi, c'est ce qu'on a fait, nous aussi!", mais in petto c'est l'angoisse cash, intégrale et plein pot ne pouvant faire l'objet d'aucune réduction "la liste du trousseau??? aaaah sacrée merdouille c'est vrai, il y avait bien quelque chose comme ça qui nous avait été donné avant les vacances...."
A midi, sitôt rentrée, je me lance donc frénétiquement à la recherche de la liste, et dans un long cri de désespoir, je compte tout ce qui a été oublié.
Nous disions donc:
- pas de chaussons, certes, mais encore
- pas de serviette de table
- pas de gant ni de serviette de toilette, encore moins de savon
- pas de gourde
et le pire pour le fin:
(les gens, j'ai honte)
(très)
- Pas de 5€ d'argent de poche pour acheter une grosse mocheté au magasin de souvenirs des cartes postales pour sa mère et sa grand-mère.
(achevez- moi d'un coup sec*.)
*parce que je mesure l'ampleur du désastre; j'en assume toute la responsabilité et en tire les conclusions qui s'imposent en me retirant de la vie politique en faisant publiquement mon mea culpa + pénitence, tiens: pendant trois jours, interdiction formelle de zieuter ma collec' de photos cochonnes de George non impossible, j'pourrai pas m'y tenir. (mais quand même, les gens, pour ne rien vous cacher, ça m'étonne un peu de mon Brisefer, de partir comme ça, sans son pactole.)

mardi 1 mai 2007

En mai, fais ce qu'il te plaît.

Parce que, non mais sans blague, en bonne fonctionnaire que je suis, vous ne croyez quand même pas que je vais bloguer long un 1 er mai, ou alors c'est que vous ne m'avez pas bien regardée, hein.
Parce qu'en plus, 1 er mai ou pas, j'ai rien à vous raconter, 5 machines à faire tourner, autant à étaler et à repasser, mes géraniums à arroser, ma classe à préparer et la valise de M. Brisefer à (re)faire, qui a la bonne idée d'aller se faire voir chez les Normands pendant trois jours avec sa classe -départ demain matin 5H45, misère, misère et pauvre de moi-.
Alors, je vous laisse sur une petite leçon de choses par Puceminus - qui était bien la plus courageuse de tous les baigneurs ce jour-là: comment se faire mouiller à peine un orteil, suivez bien, c'est instructif.
juste un orteil Vidéo envoyée par Bellzouzou
(Et sinon, les gens, je suis quand même bien contente de vous retrouver.)