Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 14 mars 2021

Le pagranchoz du dimanche soir

(Vraiment pas grand chose, même.)

Aux temps jadis, je regardais Isabelle Adjani aux César et c'était la beauté la grâce et l'intelligence incarnées. Ce que j'ai vu l'autre soir m'a un peu horrifiée, les filles, regardez pas ça, j'ai dit à mes chattes, oui parfaitement. Corinne Masiero que par ailleurs j'aime beaucoup, hein, bien qu'elle ne sache pas jouer autrement que comme Corinne Masiero (call me Perfida Dati), je, entendons-nous bien, ne doutais absolument pas qu'elle soit capable de faire ça (d'avoir le cran de faire ça, je veux dire), mais en avait-elle besoin justement? tant de vulgarité et de court-circuitage du message, ça m'a laissée coite: on le sait bien que les artistes, techniciens et intermittents du spectacle sont nus et en colère en ce moment et ça nous désole mais là, (je sais pas vous) le message Jean rends l'argent je l'ai bien lu, mais j'étais juste capable de penser que ce que Corinne nous montrait n'était pas beau à voir). Mais bon: j'ai entendu Nadine Morano et Isabelle Balkany ('scusez du peu) dire exactement la même chose, alors j'ai honte de penser tout pareil que ces deux connasses-là, mais je le pense quand même, avec votre permission, et je vous le dis parce que c'est vous, c'est tout.

Par ailleurs, j'ai été ravie pour Laure Calamy et Sami Bouajila parce que j'ai adoré Antoinette dans les Cévennes et Un fils, qui sont à peu près les deux seuls films que j'ai vus au ciné en 2020, pas la peine de me le rappeler.
J'ai prévenu tout le monde: dès que les restos ouvrent de nouveau, je ne fais plus un seul repas chez moi tellement ça me manque. Ah ben c'était bien la peine de me faire changer le plan de travail de la cuisine, a pleurniché l'Ours.

Je vous souhaite une bonne semaine à venir, mes amis. Racontez-moi un peu ce qui vous attend. Parce que la suivante promet d'être bien (bien) chiante, j'ai l'intention de profiter de celle qui vient à fond les bobéchons (ce mot n'est plus un mystère pour moi depuis que je l'ai rencontré dans mes mots croisés l'autre jour, et j'entends bien vous en faire profiter, on dit merci qui, hmm?)

9 commentaires:

  1. Alors «bobéchon» je note, je le ressortirai à l'occasion.
    Les César, tout comme toi, et la vulgarité ce n'était pas seulement Corinne Masiero si tu me demandes mon avis.
    Et ma semaine à venir elle va se jouer à quitte ou double, j'attends une réponse très importante pour mon avenir pro, on verra bien.
    Des bises à toi.

    RépondreSupprimer
  2. Bobéchon ? Je connaissais pas mais je trouverai bien une occasion de le placer dans la conversation.
    De césars, je n'ai point vu, trop occupée à télétravailler jusqu'à des heures indues (non mais qui c'est qui a dit qu'on fichait rien dans l'éducation nationale).
    Quant à ma semaine, elle va commencer fort avec test PCR pour mon ainé vu que, si nous on respecte scrupuleusement les gestes barrière, ce n'est pas le cas de tout le monde et des chauffeurs de transport des enfants handicapés en particulier. Résultat des courses, cas contact à l'insu de ton plein gré !

    RépondreSupprimer
  3. J’ai appris hier que nous entrons dans un nouveau cycle lunaire et que cela met fin à la stagnation et à l’envie de rien, puisque qui dit nouvelle lune dit initiatives, projets, changement, début de quelque chose.
    Je me réjouis donc de recevoir demain entre 10 et 15 h la personne envoyée par le propriétaire de mon appartement et mandatée par icelui pour changer le chauffe-eau décédé ce week-end.
    Parce que sous la chartrienne latitude, l’eau fraîche qui coule du robinet peut être ravigotante, mais sous celle du Québec elle te congèle les gencives direct. On comprend assez bien ce que nos aïeux enduraient quand ils devaient casser la glace, quand la bise était venue et qu’ils s’efforçaient quand même de ne pas refouler.
    Tu as voulu savoir les réjouissances annoncées de cette semaine, eh bien voilà ce que j’appellerais une joie simple: de l’eau chaude.
    Quant aux restaurants, je suis sur la même ligne. Je n’ose même pas passer devant ma brasserie préférée, à deux rues de chez moi, quand je sors mon chien, redoutant des sanglots inopinés et disgracieux au souvenir des joyeuses libations en terrasse,
    Pour la suite de la semaine : j’ai commencé avec entrain « Histoires de la nuit » de Laurent Mauvigné et je recommande pour des tas de raisons que je développerais si j’avais le courage de m’atteler à un blog, mais pourquoi me fatiguer vu que d’autres font ça très bien ?

    RépondreSupprimer
  4. Lassie Sotteuse15 mars 2021 à 09:57

    Corine Masiero avait d'écrit dans le dos "Rend(s) nous l'art Jean" un jeu de mot datant du paléolithique de l'humour.Pas sur que l'effeuillage de la donzelle ai été aussi vulgaire que les propos et commentaires de Marina Foïs (par ailleurs bonne actrice) Bref, ce fut une cérémonie et une soirée trash. Es ce que le cinéma français en sortira grandi,ça?

    RépondreSupprimer
  5. En même temps, Masiero, elle fait jamais dans la dentelle!

    RépondreSupprimer
  6. Ben moi je savais même pas qu'il y avait César ce week-end....faut dire que je ne suis pas une cinémateuse...mais le petit extrait que j'ai vu au journal (celui de l'effeuillage) m'a fait pensé qu'il y a quand même plus de gens qu'on peut croire qui ont pété les plombs avec ce virus!!!
    Cette semaine, café avec coupine du mardi et déjeuner avec coupines du jeudi!Et vendredi je vais m'épancher sur l'épaule de mon psy avant IRM et oncologue la semaine prochaine, ça rigolera bien moins...

    RépondreSupprimer
  7. Je n'ai pas regardé et même si le cinéma me manque (notamment le français, qui est mon préféré) : je m'en fous !
    Le fait de n'avoir ni la télé, ni le temps de la regarder sur internet, fait que je ne connais pas la moitié des jeunes, ou moins jeunes, "artistes", "comédiens" et "people".
    Je suis désormais irrémédiablement classée dans la catégorie des has-been ou vieux cons heureux (même si pas assez pour m'extasier devant le vieillissant humour de la troupe du Splendid), qui ressassent à l'envie les chansons de leur jeunesse. Heureusement, il reste le cinéma français, qui de temps en temps me sort de ma léthargie. Le plus inquiétant je crois, c'est que ça ne m'inquiète pas.
    Au programme cette semaine ? La nouvelle lune qui doit impulser dans nos vies plein de changements positifs : j'ai hâte, j'ai hâte. Sinon je me suis fixé le fol objectif de réussir à te parler au téléphone avant lundi prochain : j'ai toujours été une femme de défis.
    Bon, je me rendors, tout à l'heure boulot ! Des bises 100% anti-covid

    RépondreSupprimer

toi aussi, fais ton petit commentaire: