Je dors très mal la nuit et dans chacun de mes rêves il y a un peu de covid19 (so glamour).
Il y a quelque temps, j'avais rêvé que mon atsem et moi ouvrions frénétiquement chaque boîte de jeu de la classe parce qu'on avait toutes les deux le vague souvenir que s'y trouvaient quelques masques deci-delà. On ne trouvait rien, tu penses.
Il y a quelque temps, j'avais rêvé que mon atsem et moi ouvrions frénétiquement chaque boîte de jeu de la classe parce qu'on avait toutes les deux le vague souvenir que s'y trouvaient quelques masques deci-delà. On ne trouvait rien, tu penses.
Hier, j'ai rêvé que j'étais à la classe poney avec mes petits élèves [je ne sais pas si tu sais (je pense que tu l'ignores, même) mais j'ai échappé à la classe poneys qui devait avoir lieu cette semaine, et quand dans la journée je rouspète pour un truc ou pour un autre, l'Ours-mon-mari me répète inlassablement Mais ma Zouzou, pense que ça pourrait être pire: tu pourrais être à ta classe poney à l'heure qu'il est, je te rappelle! (et ça me calme direct) (tu penses)].
J'y ai peut-être échappé, n'empêche que j'en ai rêvé quand même. J'étais montée sur un canasson et d'un coup je décidais me demande pas pourquoi de quitter le centre équestre pour l'école, suivie de ma classe entière, montée sur canasson elle aussi. Canassons qui s'étaient entre temps me demande pas comment transformés en somptueuses montures, Prince noir genre, qui fendaient les airs, j'avais un peu peur qu'il y en ait un qui tombe (de petit) pour tout vous dire, mais pas autant dans mon rêve que ça aurait été dans la vraie vie.
A l'intersection de deux rues que je situe parfaitement bien dans Chartres, j'ai été arrêtée par un portail en fer forgé que me demande pas pourquoi je léchais (parfaitement) mais qui néanmoins nous empêchait définitivement de passer.
Mon rêve s'arrête là et 1) il n'y a pas besoin de tonton Sigmund pour nous faire une psychanalyse de texte 2) je trouve bien dommage que ça s'arrête là, justement, parce qu'on ne saura jamais comment (mais ça devait pas être piqué des hannetons) j'ai réussi ensuite à faire demi-tour et à faire faire demi tour à toute ma classe sur sa monture (les derniers seront les premiers, blablabla) pour retourner me confiner au centre équestre (je suppose, là, que c'est ce qu'on aurait dû logiquement faire, mais va savoir avec les rêves, hein).
A l'intersection de deux rues que je situe parfaitement bien dans Chartres, j'ai été arrêtée par un portail en fer forgé que me demande pas pourquoi je léchais (parfaitement) mais qui néanmoins nous empêchait définitivement de passer.
Mon rêve s'arrête là et 1) il n'y a pas besoin de tonton Sigmund pour nous faire une psychanalyse de texte 2) je trouve bien dommage que ça s'arrête là, justement, parce qu'on ne saura jamais comment (mais ça devait pas être piqué des hannetons) j'ai réussi ensuite à faire demi-tour et à faire faire demi tour à toute ma classe sur sa monture (les derniers seront les premiers, blablabla) pour retourner me confiner au centre équestre (je suppose, là, que c'est ce qu'on aurait dû logiquement faire, mais va savoir avec les rêves, hein).
Je mesure ma chance d'avoir une maison suffisamment grande pour qu'on ne me marche pas sur les pieds et où on ne me casse pas trop les couettes, un jardin pour prendre l'air en même temps que ma dose de vitamine D et regarder éclore le lilas, et surtout aucun malade dans mon entourage proche,
et pourtant je commence à trouver le temps long.
Heureusement il y a ma mère et quand je me trouve un peu déprimée je l'appelle, pour me remonter un peu le moral sans doute. Les entreprises vont fermer, les banques faire faillite demain, ton assurance vie ton épargne tes billets de banque regarde-les bien ils ne valent plus rien, on nous cache tout on nous dit rien plus on en sait plus on ne sait rien.
Heureusement il y a ma mère et quand je me trouve un peu déprimée je l'appelle, pour me remonter un peu le moral sans doute. Les entreprises vont fermer, les banques faire faillite demain, ton assurance vie ton épargne tes billets de banque regarde-les bien ils ne valent plus rien, on nous cache tout on nous dit rien plus on en sait plus on ne sait rien.
Si tu envisages d'aller te prendre à ton balcon, appelle ma mère et elle te donne le petit coup de pouce dans le dos qui te manque.
Mes petits bonheurs, allez:
Mes petits bonheurs, allez:
- Mina-mon-bébé-chat qui dort à coussinets fermés avec le petit bout de la langue sorti, parce qu'elle était en train de faire sa toilette et que le sommeil lui est tombé dessus d'un coup.
- croire épuisée ma réserve de chocolat mais retrouver une tablette tout au fond du placard.
- me dire qu'heu-reuse-ment que Mads ne m'avait pas encore invitée à venir le rejoindre à Copenhague, on n'aurait pas pu honorer notre rendez-vous et on en aurait été si frustrés, lui comme moi.
Dimanche soir dernier, mon petit dernier a dit qu'il aimerait bien retourner à l'école. Et pourtant, il n'a pas de classe poney, lui...
RépondreSupprimerLe pôv! sa maîtresse de confinement ne doit pas être aussi gentille que la vraie ;-)
SupprimerAllez, je participe aux petits bonheurs! (merci pour l'idée...)
RépondreSupprimer-un coup de fil avec un cousin breton très aimé
-les sushis faits par mes 3 enfants ensemble
-le perspective d'écouter mon podcast préféré en tricotant: j'y file!
merci de partager, Eve!
SupprimerOk, à mon tour :
RépondreSupprimer- ma p'tite voisine qui m'a apporté des crêpes en fin d'aprèm (ok moi je lui avais apporté des pains au lait en début de semaine ^^), et nos papotages à 2 m l'une de l'autre dans le couloir,
- le coup de fil inattendu de ma collègue préférée (mais très occupée), 1h30 quand même...
- ce beau soleil, même sans jardin pour profiter, c'est quand même chouette tout ce ciel bleu à la fenêtre
et un 4ème, là tout de suite :
- je viens de finir d'envoyer le boulot pour demain à mes CP, et du coup je n'ai plus rien à préparer pendant 2 jours, bien contente qu'on soit en week-end, même confiné !
Étranges quand même tes rêves hein, lécher le portail nan vraiment je ne vois pas ...
(Mimi JR)
Et voilà, je viens de rattraper tout on retard de lecture avec délice. Avec ce confinement tous mes repères son bouleversés et du coup je ne venais plus ici. Merci pour ces petites tranches de vie.
RépondreSupprimerEt ma contribution : voir le soleil se lever lors de la balade caline
regarder des vieilles vidéos familiales avec mes enfants (bonne humeur assurée pour eux, un peu de mélancolie pour moi :) )
profiter de temps avec mon garçon qui sort moins puisqu'il na plus le droit (je dis moins parce qu'il travaille)
@ Mimi et Sabine: merci pour vos contributions, les filles!
SupprimerMais alors, ce rêve, quel délice! Mon ami se demande pourquoi je glousse ainsi!
RépondreSupprimerah oui, tu trouves? ;-)
SupprimerTu as de la chance je trouve, de te souvenir de ce que tu as rêvé la nuit, moi jamais! Mais j'aimerais bien...
RépondreSupprimerJe m'en souviens souvent mais pas toujours.
SupprimerUne photo du bébé-chat la langue tirée?
RépondreSupprimertsstss, je ne prendrais pas le risque de la réveiller quand elle dort ;-)
SupprimerMoi aussi, depuis le début du confinement, je fais des rêves très étranges. Ils mettent souvent en scène des garçons/hommes que j'ai aimés autrefois (ça en fait pas des centaines non plus, hein...) et dont je n'ai plus de nouvelles.
RépondreSupprimerMa subjectivité et moi-même, décidons d'un commun accord, que ça reste moins étrange, tu voudras bien m'excuser, que de lécher des portails (dans la leçon du jour, la maîtresse ne l'a pas mis dans la liste des exceptions, alors on dit peut-être des portaux???)juchée sur un poney-étalon et suivie de toute une classe (qui ne doit pas en perdre une miette, et te le rappellera bien le jour où tu leurs feras remarquer que manger ses crottes de nez, c'est pas tip-top.)
Dans mes petites bonheurs, il y a avoir un bout de jardin, et la joie de vivre avec un ours, et d'avoir donné naissance à 2 enfants aussi casaniers que leurs parents!
merci Solenne!
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