Ce fucking virus nous poursuit, où qu'on aille (pas bien loin). Puceminus, en tapant 1694 sur son moteur de recherche car elle travaille sur la grande famine de cette année-là, est tombée direct sur 1694 patients admis en réanimation ce dimanche. Pile poil, dis donc.
Les petits bonheurs, allez, c'est bien tout ce qui nous reste:
- Puceminus, qui pourtant, petite, était promise à une grande carrière, ne sait pas fayoter auprès de ses profs. S'il y a un truc utile dans la vie, c'est bien çui-là je suis sûre que vous serez d'accord avec moi, alors je lui apprends, elle fayotte à distance et par mail, et on rigole bien.
- Le message d'une mère d'élève ce matin: "Bonjour, mail bien reçu, je sperme que tout va bien pour vous, à bientôt"
- Je lis un article en ligne qui dit que la f.s.u réclame un allègement des programmes du bac et juste en dessous le commentaire d'un lecteur: (je retranscris fidèlement) C'est une blague? ont va encore baisser le niveau!! mais quand feras ton justement le contraire? le relevé?
Oui, quand?
Ben en même temps, c'est débile, de vouloir alléger les programmes du bac: les sujets ont été choisis en novembre, bien avant le virus...
RépondreSupprimerPour avoir un fils en terminale S qui n'a eu que de bons résultats ces deux dernières années et dont on peut donc penser que ce n'est pas un tire au flanc, je serais plutôt partisane de la transformation de l'examen en contrôle continu. Actuellement ils croulent littéralement sous le travail que les profs leur transmettent massivement de peur qu'ils ne prennent du retard. Seulement ils ne sont pas dans les conditions habituelles de cours et tout s'avère un peu plus complexe. Petitout a travaillé tout le week-end pour ne pas accumuler de retard et commence à saturer d'autant plus qu'il ne peut pas aller faire un basket avec les copains pour décompresser. Et pourtant c'est un bosseur qui n'a pas de difficultés particulières. J'ai bien peur que certains ne soient à la traîne et rattraper le retard ne sera pas aisé. Les cours à distance creusent encore un peu plus les inégalités, c'est un fait.
RépondreSupprimerCe qu'écrit Névrosia est très juste.
RépondreSupprimerJe me demande même si, quel que soit l'angle sous lequel on le regard, le confinement ne creusera pas encore un peu plus les inégalités?
Et merci pour les fous-rires! (dans mon métier d'architecte, un collègue de bureau d'étude m'avait un jour demandé des plans à jouir... j'en ris encore!)
j'adore tes bonheurs !
RépondreSupprimerIci le mien c'est d'enregistrer chaque matin une petite chanson débile que j'envoie à mes copines pour attaquer leur journée !
Et oui l'accroissement des inégalités, je plussoie !
Des bises à chacune du grand Nord où fait trop beau !!
Lysa
j'adorerais que mes copines m'envoient des chansons débiles!
SupprimerTu as l’œil et tu attires les pépites!
RépondreSupprimerJ'ai 67 élèves de secondes, une quarantaine me répond. Que faire pour les autres?
RépondreSupprimerCette idée de la continuité pédagogique était une erreur. Ne pouvait que creuser les inégalités. Il fallait faire une pause. Une vraie. Ne donner que des lectures et des activités ludiques, les enseignants devenant le réfèrent de quelques élèves sont on sait la fragilité. Pourquoi continuer les cours de physique, de Math... Ça pouvait bien attendre. Quand ils ont deux mois de vacances, on les laisse tranquille, on ne craint pas les fuites dans les cerveaux.
Mais le but était de prouver qu'on pouvait enseigner à distance... Et bien non, on ne peut pas.
Laissons les enfants lire, donnons un tuteur pour les parents déficients et attendons que le confinement cesse, sans chercher à combler le vide.
Un petit cours de fayotage, je prends aussi!!
RépondreSupprimerje peux faire des cours collectifs ;-)
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