Je suis sûre que tu es comme moi, que tu as l'impression d'en avoir fait bien plus qu'un seul, de dimanche de confinement.
Ce que je retiens de ces premiers jours: plus que d'être confinée c'est de ne pas savoir pour combien de temps je le suis qui m'angoisse. Et, même si l'intendance et sans doute l'ambiance n'auraient pas été les mêmes, j'aurais aimé avoir tous mes enfants réunis à la maison près de moi; là encore je supporte assez bien le fait d'être séparée d'eux quelques jours, mais ne pas savoir pour combien de temps m'est difficile, de même que l'idée qu'ils puissent tomber malades à distance sans que je puisse aller les voir. Heureusement qu'ils ne vivent pas seuls, et je ressens une grande gratitude envers leurs amoureux respectifs, -ces êtres que je chéris déjà en temps normal, hein-, qui partagent leur vie et veillent sur eux en partie à ma place.
Ce que je retiens aussi, c'est qu'en ces temps troublés l'amitié fonctionne à plein régime et qu'il n'est pas un ami dont je n'aie eu de nouvelles, à l'écrit ou à l'oral, par un canal ou par un autre, et de ça je suis toute émue.
Bon, en ce qui concerne l'amour c'est autre chose, je ne quitte pas mon pyjama de la journée et de la nuit (de temps en temps je change de culotte, néanmoins) et ne me suis pas lavé les cheveux depuis 10 jours (je jure) (et comme je fais un lien de cause à effet avec le fait que je ne souffre plus de démangeaisons abominables du cuir chevelu, je compte bien continuer à ne pas me les laver), par conséquent il ne faudra pas compter sur moi pour participer au baby boom de dans neuf mois, j'en ai bien peur.
Mes petits bonheurs du weekend:
Je me demandais si je n'allais pas proposer une "journée pyjama", à la maison (et envoyer une photo à la maîtresse: "aujourd'hui, le P'tit Mousse est allé à l'école en pyjama")... Et sinon, pareil: l'incertitude quant à la durée est plus difficile à supporter que le confinement lui-même.
RépondreSupprimerCa me ferait rire de recevoir des photos de mes petits en pyj! Je pourrais moi aussi envoyer une photo de la maîcresse qui prépare sa classe en pyjama, mais ça ne ferait pas très sérieux, je crois.
SupprimerMoi, j'ai déjà la photo de leurs pieds ! journée de la trisomie oblige ! lina
SupprimerBen moi dans mes petits bonheurs du confinement, y'a ton blog !! ;)
RépondreSupprimeroooooh! chuis toute émue, Viviana!
SupprimerC'est vrai que ça fait drôlement plaisir de te lire.
RépondreSupprimerJe comprends que ce soit dur de ne pas avoir tout ton petit monde près de toi et c'est chouette de les savoir néanmoins bien accompagnés dans cette épreuve.
Cela dit, tu te souviens dans quel état tu es après qu'ils soient venus tous déjeuner le dimanche midi (et la c'est deux repas par jour, tous les jours et autant de courses) à la maison et te souviens-tu des prises de bec avec tes deux grands, alors que chacun pouvait claquer la porte de la maison et aller chercher le réconfort chez l'amoureux ???
Imagine-vous, tous enfermés, tous en pyjama et avec le cheveu gras, sur les nerfs 24h/24 eux parce qu'ils ne pourraient pas voir leurs amoureux et toi parce que tu n'en pourrais plus de devoir tout porter/organiser, je ne donne pas cher de ta famille.
Remercie donc le Dieu autonomie, sors ton shampoing bio extra-doux anti-demangeaisons et habille toi tous les matins crénom de Diou !
Ensuite, lézarde au soleil avec un bon bouquin et un joint si tu veux, mais reste au plus près de tes journées habituelles s'il te please, sinon la déprime te guette.
Ce week-end j'ai des collègues qui continuaient d'échanger sur le WhatsApp professionnel comme le reste de la semaine. Ils me donnent l'impression d'être déphasés, perdus et désorientés.
Et si tu nous écrivais un billet avec la liste de tout ce que tu feras une fois le confinement terminé ? Tu pourrais l'alimenter chaque jour avec de nouvelles idées. Voilà, une chaîne est lancée, comme au bon vieux temps :-)
ahahaha, la Névrose qui vient te conseiller de "rester au plus près de tes journées habituelles" sinon tu seras "déphasée, perdue et désorientée" et qui poste des comm' à 4 heures du mat ;-D
SupprimerHé hé ! Ben figure toi que c'est tout à fait normal pour moi. Je dors toujours super mal dans la nuit du dimanche au lundi, à l'idée de tout ce que j'aurai à faire pendant ma semaine de boulot à venir.. mais je ne fais pas la sieste pour autant et du coup je m'effondre le lundi soir à 20h et ne peux même pas regarder l'amour est dans le pré !!! C'te misère.
SupprimerTout ça ne nous dit pas si tu es déterminée à revenir à TA normalité dame autruche ? Si nécessaire je te filerai un coup de bigo pour te réveiller chaque matin :-)
P.s : ce n'est pas très charitable mais je m'amuse beaucoup à imaginer les conséquences sur la vie des couples de la fermeture des salons de coiffure et esthéticiennes. Crois-tu que certains hommes vont trouver que finalement les poils drus sur les jambes de leurs chéries c'est sexy ? Comment gérer les repousses capillaires quand habituellement on se fait une couleur noir corbeau alors qu'on a les cheveux blancs. J'ai une pensée compatissante pour tous les coiffeurs qui vont devoir rattraper les initiatives personnelles. Là c'est sûr, on va voir si nos chéris nous aiment vraiment au naturel.
RépondreSupprimerAllez, bonne journée mon yeti!
https://www.lechorepublicain.fr/paris-75000/actualites/que-risque-t-on-a-force-de-rester-confine-conseils-d-une-psychiatre-pour-mieux-vivre-cette-situation_13768887/
RépondreSupprimerEh eh ! Il n'y a pas que moi qui le dis.
J'ai l'impression d'en avoir fait 7 dimanches de confinement, vu que chaque jour est comme un dimanche en fait! Merci pour tes petits billets remonte-moral qui n'est pas bien haut ces jours ci, comme pour beaucoup, j'imagine. Le confinement m'effraie et l'après confinement encore plus, dans quel état sera le pays? le monde?
RépondreSupprimercourage et bisous, Isa.
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RépondreSupprimerIci, j'ai mes deux loupiots avec moi, c'est normal, ils sont encore petits. Mais je comprends ton angoisse. Ici, ma grande crainte c'est de voir mon mari malade, de devoir faire sans lui. Et pire encore, que nous soyons tous les deux malades.
RépondreSupprimerBon sang de bois, vivement qu'on en sorte (vivants, please...)
Tout ira bien. Des bises, Solenne.
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