Depuis plusieurs mois, je me prépare à l'idée de laisser ma toute petite Puceminus partir demain en Angleterre sur les traces de Charles Dickens pendant 5 jours (tout un programme, n'est-ce pas?) (alors qu'en réalité, -pour le moment du moins- Dickens elle s'en fiche comme de sa première dent, mais ce voyage l'enchaaante, vu que tous ses copains sont du voyage) (et quatre Français dans la même famille, vous pensez si on va bien progresser en angliche, hein).
J'ai jeté un oeil et le bon sur le remplissage de la valoche, on a une lourde expérience, en même temps qu'une
lourde hérédité côté préparation des voyages scolaires, je vous rappelle.
Et je me lamentais sur l'heure de départ (6 heures, doux Jésus), mais le collège m'a appelée cette semaine pour rectifier, ça sera 5 H 15 tout compte fait. Cela dit, j'ai déjà vécu pire, en écrivant ces mots, me revient en mémoire
un fameux départ de Brisefer, pour l'Angleterre lui aussi d'ailleurs, à une heure
encore plus indécente.
A part ça, ce fut un weekend tranquille, si vous voulez tout savoir. J'ai appris que Mads serait encore à Cannes cette année avec un film en compétition (et je me rejouis du bonheur que j'aurai à le revoir porter ses souliers vernis), (aucun rapport) une commerçante nous a demandé, à Copine F. et à moi si on était soeurs et on a toutes les deux eu le réflexe de se tourner vers l'autre d'un air désolé (c'est à cause de la tignasse, je crois), j'ai jardiné un peu, mais suffisamment pour m'attendre à être perclue de courbatures toute la semaine (en plus d'être défigurée par les cernes) (5 H 15, remember), fini le dernier Lemaître, que je n'ai terminé que par politesse envers l'auteur dont j'avais tant aimé Au revoir là-haut (alors que celui-là est très bofbofbof et cousu de fil blanc et vert à petits pois dès le début) (mais je m'en fous, je viens enfiin de commencer le dernier Elena Ferrante, j'appréhendais la reprise (me souvenir des personnages, si nombreux, des trois tomes précédents..) mais j'ai retrouvé le plaisir de lire cette histoire dès les premières pages (dingue) et je n'y suis pour personne dans les heures à venir)(sauf éventuellement pour Mads si jamais il) (nan rien).
Weekend tranquille weekend tranquille, bougonne l'Ours qui lit par-dessus mon épaule, ça dépend pour qui. (Il a reçu un courrier de la compagnie des eaux qui lui annonce qu'elle a constaté ces temps-ci une consommation accrue d'eau chez nous et qu'il faut faire quelque chose si on ne veut pas avoir de surprise (qu'on imagine mauvaise, forcément) à la prochaine facture. Il n'en dort plus la nuit, fait des expérimentations qui consistent à savamment couper et remettre l'eau ici et là et à faire mille vérifications simultanées sur le compteur, de jour comme de nuit, craint une fuite d'un tuyau sous l'allée bétonnée et de devoir tout casser, ne trouve rien nulle part, soupçonne le nouveau compteur qu'on vient juste de nous installer, comme par hasard, téléphone des heures à son plombier, à son avocat, à son marabout. Ça l'occupe bien, tout ça, en attendant.)
Allez mes petits zamis, la prochaine fois, je vous raconte ma visite au zoo avec mes petits élèves, vous bouillez d'impatience, je le sais.