L'ours et moi sommes allés faire un petit doudou-croque-love à Bordeaux la semaine dernière, ah ça, on avait bien choisi notre moment, vu que sur quatre jours, il y en avait deux parmi les plus froids de la décennie, (au moins), pendant lesquels il a neigé et gelé à pierre fendre, on avait plus envie de regarder nos pieds le nez dans nos écharpes et d'aller au cinéma bien au chaud que de lever les yeux sur les hôtels particuliers et la place de la Bourse. Heureusement, au moment où on repartait, il s'est mis à faire beau et chaud du jour au lendemain, on s'est couché un soir à -7° et réveillés à 15°, nan mais c'est quoi ce temps, les Bordelais, hum?
Bref, beaucoup de cinés ces derniers jours.
Bref, beaucoup de cinés ces derniers jours.
On commence avec Phantom Thread pour s'en débarrasser au plus vite, absolument aucun intérêt, long, pénible même, il ne se passe pas grand'chose, (voire rien, on pourrait même dire) (carrément), Daniel Day Lewis a bien (mal) vieilli, (qu'on m'explique pourquoi les critiques étaient si bonnes) (et six nominations aux Oscar? diantre).
Ça s'arrange nettement ensuite avec Moi, Tonya, filmé à la manière d'un docu, drôle touchant, l'histoire à peine romancée (et il faut le voir pour le croire) de Tonya Harding, souvenez-vous, la patineuse reine du triple axel, dont le mari avait mandaté un homme de main pour niquer le genou de la grande rivale Nancy Kerrigan juste avant les jo de 94.
Et puis il y a eu Call me by your name, film italien et délicat sur la montée du désir entre deux jeunes garçons, qui te donne furieusement envie de passer ton été en italie et te laisse très émue par la scène finale entre le père et le fils, toute en amour et diplomatie.
Et vous savez quoi, on a retrouvé l'acteur principal (Timothée Chalamet, on retient son nom, c'est pas la dernière fois qu'on entend causer de lui, c'est sûr) dans le film suivant Lady bird, l'histoire d'une adoles-(pas bien) chiante (j'ai des éléments de comparaison, je vous signale) américaine, pas très bien dans sa peau et son rapport aux garçons, aux copines, à la religion, à sa ville de ploucs et à sa mère, avant son départ pour la fac. On a déjà vu mille fois cette histoire de fille qui ne rêve que de quitter ses parents pour vivre, enfin, et loin si possible, mais qui, à l'aube de sa nouvelle vie à New York, n'oublie pas de téléphoner à sa mère (qui lui écrivait des brouillons de lettres d'amour qu'elle ne donnait jamais mais qu'heureusement le père a récupérés pour les glisser dans la valise de leur fille le jour de son départ) pour lui dire pudiquement merci dans la scène finale, mais on est touché quand même, allez.
Et pour finir, vous n'allez pas le croire, mais depuis toujours (bon: depuis longtemps), je nourris l'ambition d'organiser un jour un festival du film danois dans ma bonne Chartrescityville. Bon, disons que ça fait partie de mes fantasmes, que je sais déjà parfaitement ce que je programmerais, qui serait l'invité d'honneur de mon festival et où je le logerais pendant son séjour, (de ça, j'ai même une idée on ne peut plus précise, voyez). J'en ai déjà causé au petit déjeuner, de mon projet de festival du film danois à Chartrescityville, si bien que j'ai bien vu dans les yeux de l'Ours-mon-mari le plaisir sadique qu'il a eu en m'annonçant l'autre jour que Figure-toi ma zouzou, que quelqu'un a eu la même idée que toi, dis donc, sauf qu'il a été un peu plus réactif: il y a un festival du film danois à Chartres à la fin du mois!
Et c'est vrai, tenez-vous bien: on projette deux (DEUX) films (sacré festival, hein), dont aucun avec Mads (sacré festival *danois*, hein). Et pas de Mads en invité d'honneur, tu penses*.
* bon, en vrai de vrai, ce dont deux films décentralisés, je suppose, parce qu'il y a bien un vrai festival Regards d'ailleurs spécial Danemark à Dreux. Avec plusieurs films de Mads, même, mais toujours pas de Mads, rêve pas.
Et vous savez quoi, on a retrouvé l'acteur principal (Timothée Chalamet, on retient son nom, c'est pas la dernière fois qu'on entend causer de lui, c'est sûr) dans le film suivant Lady bird, l'histoire d'une adoles-(pas bien) chiante (j'ai des éléments de comparaison, je vous signale) américaine, pas très bien dans sa peau et son rapport aux garçons, aux copines, à la religion, à sa ville de ploucs et à sa mère, avant son départ pour la fac. On a déjà vu mille fois cette histoire de fille qui ne rêve que de quitter ses parents pour vivre, enfin, et loin si possible, mais qui, à l'aube de sa nouvelle vie à New York, n'oublie pas de téléphoner à sa mère (qui lui écrivait des brouillons de lettres d'amour qu'elle ne donnait jamais mais qu'heureusement le père a récupérés pour les glisser dans la valise de leur fille le jour de son départ) pour lui dire pudiquement merci dans la scène finale, mais on est touché quand même, allez.
Et pour finir, vous n'allez pas le croire, mais depuis toujours (bon: depuis longtemps), je nourris l'ambition d'organiser un jour un festival du film danois dans ma bonne Chartrescityville. Bon, disons que ça fait partie de mes fantasmes, que je sais déjà parfaitement ce que je programmerais, qui serait l'invité d'honneur de mon festival et où je le logerais pendant son séjour, (de ça, j'ai même une idée on ne peut plus précise, voyez). J'en ai déjà causé au petit déjeuner, de mon projet de festival du film danois à Chartrescityville, si bien que j'ai bien vu dans les yeux de l'Ours-mon-mari le plaisir sadique qu'il a eu en m'annonçant l'autre jour que Figure-toi ma zouzou, que quelqu'un a eu la même idée que toi, dis donc, sauf qu'il a été un peu plus réactif: il y a un festival du film danois à Chartres à la fin du mois!
Et c'est vrai, tenez-vous bien: on projette deux (DEUX) films (sacré festival, hein), dont aucun avec Mads (sacré festival *danois*, hein). Et pas de Mads en invité d'honneur, tu penses*.
* bon, en vrai de vrai, ce dont deux films décentralisés, je suppose, parce qu'il y a bien un vrai festival Regards d'ailleurs spécial Danemark à Dreux. Avec plusieurs films de Mads, même, mais toujours pas de Mads, rêve pas.
Dès que Mads aura réalisé que Chartres = Bellzouzou, il vitupèrera tant et plus jusqu'à obtenir l'invitation à ce festoch' qui n'en sera plus un vrai sans lui... c'est tout moi je dis.
RépondreSupprimerMoi, je me suis bien ennuyée à Call me by your name, sauf à admirer la belle Italie du nord... les gouts et les couleurs, hein?..
RépondreSupprimerQuoi?!!?!?! Tu n'as pas aimé Phantom Thread?! Je l'ai adoré et conseillé à toutes mes copines!!! Le film de l'année, pour moi! (bon, on n'est qu'en mars, mais enfin...)
RépondreSupprimerAh bah les goûts et les couleurs, Violette, comme dit Johanna....;-)
SupprimerSi t'es plus dispo pour un petit thé , je saurai où tu es ;)
RépondreSupprimerF.C
pardi! je vais pitêt même monter jusqu'à Dreux, la fooolie! (j'en profiterai pour aller voir ton bel acupuncteur)
SupprimerIn my opinion t'as zéro chance qu'il participe à un festival à Chartes, vu qu'il a lu ta lettre et sait où tu vis.
RépondreSupprimerIl faut comprendre que cet homme vit dans la crainte depuis votre rencontre.
C'est la seule explication plausible...
SupprimerFichtre , Bellzouzou a passé l'hiver mais elle passera pas le printemps avec vos bêtises ;)
SupprimerF.C
On dirait une que tu as bien profité de ses vacances; je suis absolument jalouse.
RépondreSupprimerje vous f'rais dire que y'a un film avec mads à ce festival...c'est royal affair et c'est le jeudi 12 avril à 20h15...pis en tout y'a 4 films à chartres, et plus à dreux, voilà...
RépondreSupprimersophie
http://regardsdailleurs.org/2018/pogrammation/
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