Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 14 avril 2024

Le weekend du karma tout pourri*.

Crois-moi pas si tu veux, samedi matin, je me suis levée tôt parce que j'avais mille choses à faire, vu qu'avec la bande des bras cassés on jouait le soir dans la pampa eurélienne, que je devais aller au marché, faire une quiche pour l'occase, préparer une réunion à venir cette semaine, puis toutes mes affaires pour le soir, organisation-logistique, j'étais l'Efficacité faite femme, on allait voir ce qu'on allait voir.

Au lieu de ça, je me suis retrouvée durant deux heures trois quart enfermée hors de chez moi: l'Ours-mon-époux était parti nager juste avant que je rentre du marché, sans s'inquiéter de savoir si j'étais partie avec une clé, tu penses. Ça tombait bien, dis donc: deux heures trois quart enfermée dans mon jardin, ce jour-là précisément, c'était tout à fait le bon timing. (Si ça t'intéresse: je me suis occupée à faire ma liste de courses pour la semaine, à préparer mentalement ma classe jusqu'à Noël prochain, à appeler ma mère et tous mes enfants à la queue-leu-leu, ensuite j'ai fait avec ce que j'avais sous la main:  j'ai équeuté les épinards que j'avais achetés au marché, et en désespoir de cause, j'ai arraché les pissenlits du jardin. Par-fait. J'étais de bon poil, tu imagines bien.)

Heureusement, le soir, ça a été une jolie représentation dans une vieille grange aménagée en théâtre de campagne devant peu de spectateurs, certes, mais des spectateurs de qualité, du genre des comédiens pros en résidence dans le coin qui ont eu la gentillesse de venir et de faire grimper un peu le nombre de spectateurs (il y a des soirs où on en est là: compter en coulisses le nombre de spectateurs, oui.) et rester discuter avec nous ensuite.



                                                                    Une grange, t'as vu?


Une grange, certes, mais au premier rang, si on avait voulu, on pouvait recevoir le Duc et la Duchesse de Windsor (au moins) (Je dis de Windsor, comme j'aurais dit de Cambridge, tu penses; mais juste en bas de chez moi, se trouve un lotissement de quelques maisons en cours de construction, qui porte le nom de Domaine Windsor (passe-moi le pot que je pète) écrit en calligraphie superbe, tout en boucles, pleins et déliés dorés à l'or fin et tous les matins je passe devant, cheveux au vent sur mon biclou, et je me marre en me demandant bien ce que vient foutre en terre de Beauce le domaine Windsor, hein. Mais si les Windsor s'installent en bas de chez moi, ils peuvent aussi bien assister à une représentation théâtrale dans une grange, pardon.)

 

Et puis dimanche, aaaaah dimanche, je me suis levée tôt aussi, parce que l'Ours-mon-époux, encooore lui, voulait m'emmener voir La salle des profs (ben tiens) à la séance du matin (moins chère, moins de monde, toussa. Et seul horaire de la journée, surtout). Eh ben devine qui s'est tapé une splendide migraine ophtalmique de derrière les fagots dès le début du film, (la faute au court-métrage juste avant le film qui comportait des images clignotantes, il y avait pourtant un avertissement juste avant que ça commence, il n'y avait qu'à fermer les yeux, si on est sujette aux migraines, hein) et a dû faire lever toute la rangée pour rentrer chez elle dare-dare prendre un dolip, c'est con que tu sois partie, c'était vachement bien, a dit l'Ours?

* un weekend sur deux tout pourri ces jours-ci, aurais-je, bien malencontreusement, marché sur un de ses testicules ? Si oui, j'aimerais bien qu'il accepte mes plus plates excuses et qu'on n'en parle plus, il serait bien urbain et merci de sa compréhension.

dimanche 7 avril 2024

Le baybay.

Le baybay, pour ta gouverne au cas où tu saurais pas, c'est un bébé, Madame, et c'est pas n'importe quel bébé je te ferais dire, ooooh ça non, c'est le bébé de Brisefer-mon-fils et de Minimignonne, parfaitement oui, celui qui naitra au début de l'automne prochain.

Ai-je besoin de dire combien ce petit être à venir me remplit d'allégresse, m'enthousiasme et me porte, ou tu imagines bien, merci? Ooooh là là, misère, m'a dit Minipuce en apprenant la nouvelle, mais c'est horriiiible, tu ne vas plus parler que du bébé tout le temps!! (se faisant subitement  une raison, accablée) (très sérieuse) c'est  pas grave, je mettrai mes boules Quies..!

Bon, que les choses soient bien claires: je vais être grand-mère, une très jeune grand-mère, certes, mais une grande-mère quand même, c'est entendu. Mais pas question de me faire appeler Mamie, hein, tu m'as bien regardée, j'espère? (et encore moins Mémère, je te vois venir. Me revient en mémoire un de mes petits élèves il y a quelques années à qui je parlais de sa mamie et qui m'avait répondu que C'est pas Mamie d'abord, c'est Mémère. Haaan, ça m'avait traumatisée.) J'ai d'abord pensé me faire appeler Mamicha, mais de une, des gens qui ont des lettres à n'en point douter m'ont fait remarquer que c'était le nom de la grand-mère de T'choupi, et de deux, une certaine* mal intentionnée et probablement un peu jalouse aussi, m'a dit que ça sentait un peu le renfermé et la pisse de chat. J'ai donc décidé d'être raisonnable et opté pour un nom de grand-mère respectable dans le civil, inspiré de mon horrible prénom de pomme de terre mais raccourci, et figurez-vous que raccourci, il en devient doux et sucré à l'oreille, racé, je dirais même en toute modestie, et puis je serai ici-même la Mamizou (pour Bellzouzou, bien sûr, mais aussi pour bisous, parce que des bisooooous, crois-moi, je vais en faire!) d'un Touminiminus ou d'une Touteminiminus, et ça me plaît bien comme ça. Je me la pète si je veux, et je décide comme je veux je choise, je suis bientôt grand-mère je te signale, et tu me dois le respect.

.  . .

(J'allais insérer ici, pour te faire admirer, une image du bras du baybay à l'échographie (de ce que j'étais bien fière, avec toute l'expérience que j'ai, d'avoir identifié comme un bras, dirais-je), mais en la postant, subitement, un doute m'étreint: et si c'était plutôt le cordon ombilical, hmmm? Dans le doute, je m'abstiens, hein, je ne voudrais pas me ridiculiser)(surtout pas) (Mais figure-toi que Tou(te)miniminus a déjà dix doigts et tout ce qu'il faut de phalanges à chacun**, nan mais quelle merveille***, cet enfant, avoue!)

 

* dont je mesure combien grande est son amitié pour moi, tandis qu'elle doit se plaindre in petto que comme si ça ne suffisait pas que je l'emmerde à toujours parler de mes chats, je vais maintenant lui rebattre les oreilles de ce baybay, mais qui va supporter ça stoïquement, la sainte femme, et qui fera même semblant de s'intéresser, pour me faire plaise. 

** j'avais d'abord écrit que le baybay avait " déjà dix doigts et trois phalanges à chacun", heu-reu-se-ment que j'ai reufleuchi avant de poster, hein, pour qui il serait passé, ce pauvre petit. Et puis tous ces doigts et ces phalanges, ce n'est pas moi qui les ai comptés sur les images de l'écho, donc, mais Minimignonne qui me l'a dit, tu penses.

** * en toute objectivité, évidemment.

lundi 1 avril 2024

Vrac, micmac et foutrac du lundi soir férié.

Ce weekend prolongé-là, ç'aurait dû être un moment festif et détendu chez les Paimpolais et les Paimpolaises et nos amis B. et F., au lieu de ça, ç'aura été inquiétude à la maison, radios, anti inflammatoires et antibiocs pour Mina-bête-féroce prostrée (louche) et sans appétit aucun (super louche) qui, pour je ne sais pas quelle raison sinon pour nous emmerder particulièrement, tombe toujours malade les weekends prolongés quand son véto n'est pas de garde et qu'on avait prévu un peu autre chose. Mais on a fait contre mauvaise fortune et météo bien pourrie bon coeur, bichonné notre pauvre chatoune, et Puceminus par la même occase qui prépare ses examens de la semaine prochaine, vu Le jeu de la reine au ciné (bof), et bouquiné un peu (Retour à Killybegs de Sorj Chalandon.) Bref, un weekend un peu pourri, mais bon: on a fait l'économie d'une journée d'école avec des poissons poisseux collés au cotsche dans le dos, c'est déjà pas mal.