Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 25 mars 2018

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir


"- Il est joli, ton moulin, dis donc!
- meuh non, c'est pas un moulin d'abord, c'est une maison avec des cheveux (et un noeud dans les cheveux.)"



Mercredi dernier, je suis allée voir Minipuce sur scène avec ses copains de classe, et croyez-moi, la voir jouer dans ma ville natale, au théâtre où j'ai joué quand j'avais son âge, l'entendre haranguer les foules au son de Devaqueeeet, si tu savaaaais, ta réforme, ta réformeuh..., évoquer la mort de Malik Oussekine, la moustache de Lech Walesa, la voir danser en doc sur Tarzan Boy de Baltimora (ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho ho), ça m'a fait comme une faille spatio- temporelle et trente ans dans les dents (en plus de m'émouvoir à moort.)


Et demain, figurez-vous que comme la vie est un éternel recommencement, c'est semaine poney avec mes petits qui recommence. Il y a fort à parier que ce n'est pas du côté de l'Ours mon mari que je vais trouver du réconfort cette année encore, vous avez donc tout à fait le droit de me plaindre en comm' (je vous y encourage, même) (et en échange, je passe le bonjour à Casimir de votre part, d'accord?)
Allez, des bises et bien le bonjour chez vous (parce qu'après, je vais puer le poney toute la semaine).

dimanche 18 mars 2018

Je m'émervELLE.

Figurez-vous, mes amis, qu' ELLE m'a proposé récemment un abonnement gratuit de 9 numéros.
Comme je suis toujours à court de lettres à découper pour les ateliers-lecture de mes petits, de papier à brûler dans ma cheminée, de fond de litière pour le bac à crotte de la Bête féroce, et comme il y avait quelque chose comme dix ans que je n'avais pas eu d'ELLE entre les mains et que ses conseils pour entretenir ma légendaire beauté et mon éternelle jeunesse me manquaient, pour toutes ces raisons-là -au moins-, j'ai accepté.

J'aurais eu tort de m'en priver.
Que cellzéceux qui suivent les conseils beauté, s'il y en a, qu'ils se dénoncent, me pardonnent mais quand j'ai vu que le quoi de neuf pour les lèvres c'est qu'elles soient "laquées comme une pomme d'amour," et pour les paupières, qu'on les mette en valeur comme avec un liner mais avec du papier adhésif métallisé découpé en très fines bandes et collé sur la tronche, quand j'ai vu que les gestes mode 2018 c'était de "chiner un blouson de ski ringard" ou de porter ses Kitten Heels avec des chaussettes de foot (parfaites pour jouer les pom-pom girls et décoincer une silhouettes BCBG, paraît-il), je me suis dit que j'avais bien trop de retard pour pouvoir suivre, et j'ai tout reposé bien vite. Il n'est pas impossible que j'aie bien ri, aussi, et c'est toujours ça de pris.

seul impératif, ELLE te prévient:
positionne bien le papier adhésif
"pour ne pas gêner le mouvement naturel des paupières",
c'est vrai que ça serait ballot.


Pour la chine, Bellzouzou l'aïeule, elle doit pouvoir en dépanner deux ou trois,
avec tout ce qu'elle conserve religieusement dans ses armoires

(un blouson de ski ringard des années 80? petites joueuses! 
l'aïeule, elle peut vous trouver bien plus ancien que ça, encore.)



Demain je vais bosser 
avec mes Kitten Heels et mes chaussettes de foot (hâte!).


(J'attends le prochain numéro avec impatience, je vous dis que ça.)


Post scrotum pour faire bonne bouche:
Brisefer-mon-fils et son légendaire franc parler, de passage à la maison ce weekend:
 " - Pouah, mais j'avais oublié comme elles étaient pas bonnes, tes soupes, maman!! sérieux, on servirait une soupe pareille dans un resto, les gens, ils la recracheraient!"
(Moi aussi, je t'aime, mon fils).

vendredi 16 mars 2018

Brèves de mater #édité

Un petit m'apporte  dé-ses-pé-ré un bouton de son manteau qui vient vient de sauter:
"- C'est pas grave, ta maman ou ton papa te le recoudra...
- (encore plusse désespéré) meuh nooon, parce que ma maman et mon papa, y font jamais de tricoti !"


épidémie de varicelle à l'école


A un petit qui arrive en hurlant qu'il s'est fait maaaaal:
"- dis-moi où tu t'es fait mal
- là bas! (montre un coin de la cour)"

A l'école, j'évite de mettre mes lunettes de pauvre vieille qui presbyte à mort, coquetterie oblige, alors même que je commence parfois à peiner pour lire les histoires aux petits, (mais j'ai de la ressource, et de l'imagination, quand je ne suis pas bien sûre de ce que je lis, t'inquiète). Mais s'il y a bien une chose que je suis absolument incapable de faire sans lunettes, c'est de changer la date du tampon encreur chaque matin, je les ai donc mises ce matin, pour m'entendre dire que Maîcresse, quand tu mets tes lunettes, tu ressembles à une mémère! (C'est bien ce que je pensais, mon enfant).

Et le truc de fou qui ne trompe pas (pour dire que je suis bien vieille, décidément): mes petits élèves, figurez-vous, ne savent pas nommer ce (drôle de) truc:

mercredi 7 mars 2018

Spécial culture (rien que ça).

L'ours et moi sommes allés faire un petit doudou-croque-love à Bordeaux la semaine dernière, ah ça, on avait bien choisi notre moment, vu que sur quatre jours, il y en avait deux parmi les plus froids de la décennie, (au moins), pendant lesquels il a neigé et gelé à pierre fendre, on avait plus envie de regarder nos pieds le nez dans nos écharpes et d'aller au cinéma bien au chaud que de lever les yeux sur les hôtels particuliers et la place de la Bourse. Heureusement, au moment où on repartait, il s'est mis à faire beau et chaud du jour au lendemain, on s'est couché un soir à -7° et réveillés à 15°, nan mais c'est quoi ce temps, les Bordelais, hum?
Bref, beaucoup de cinés ces derniers jours.
On commence avec Phantom Thread pour s'en débarrasser au plus vite, absolument aucun intérêt, long, pénible même, il ne se passe pas grand'chose, (voire rien, on pourrait même dire) (carrément), Daniel Day Lewis a bien (mal) vieilli, (qu'on m'explique pourquoi les critiques étaient si bonnes) (et six nominations aux Oscar? diantre).
Ça s'arrange nettement ensuite avec Moi, Tonya, filmé à la manière d'un docu, drôle touchant, l'histoire à peine romancée (et il faut le voir pour le croire) de Tonya Harding, souvenez-vous, la patineuse reine du triple axel, dont le mari avait mandaté un homme de main pour niquer le genou de la grande rivale Nancy Kerrigan juste avant les jo de 94.
Et puis il y a eu Call me by your name, film italien et délicat sur la montée du désir entre deux jeunes garçons, qui te donne furieusement envie de passer ton été en italie et te laisse très émue par la scène finale entre le père et le fils, toute en amour et diplomatie.
Et vous savez quoi, on a retrouvé l'acteur principal (Timothée Chalamet, on retient son nom, c'est pas la dernière fois qu'on entend causer de lui, c'est sûr) dans le film suivant Lady bird, l'histoire d'une adoles-(pas bien) chiante (j'ai des éléments de comparaison, je vous signale) américaine, pas très bien dans sa peau et son rapport aux garçons, aux copines, à la religion, à sa ville de ploucs et à sa mère, avant son départ pour la fac. On a déjà vu mille fois cette histoire de fille qui ne rêve que de quitter ses parents pour vivre, enfin, et loin si possible, mais qui, à l'aube de sa nouvelle vie à New York, n'oublie pas de téléphoner à sa mère  (qui lui écrivait des brouillons de lettres d'amour qu'elle ne donnait jamais mais qu'heureusement le père a récupérés pour les glisser dans la valise de leur fille le jour de son départ) pour lui dire pudiquement merci dans la scène finale, mais on est touché quand même, allez.
Côté lecture, vous allez rire ou vous en foutre (plutôt vous en foutre, à mon avis), mais alors que je croyais ne connaître Jaenada (eh oui, encore lui) que depuis peu, j'ai réalisé avec Plage de Manacorra, 16H30, que je l'avais déjà lu et aimé il y a quelques années, je l'ai donc relu et reaimé, va sans dire (et tout le monde s'en fout, comme je l'avais prédit).

Et pour finir, vous n'allez pas le croire, mais depuis toujours (bon: depuis longtemps), je nourris l'ambition d'organiser un jour un festival du film danois dans ma bonne Chartrescityville. Bon, disons que ça fait partie de mes fantasmes, que je sais déjà parfaitement ce que je programmerais, qui serait l'invité d'honneur de mon festival et où je le logerais pendant son séjour, (de ça, j'ai même une idée on ne peut plus précise, voyez). J'en ai déjà causé au petit déjeuner, de mon projet de festival du film danois à Chartrescityville, si bien que j'ai bien vu dans les yeux de l'Ours-mon-mari le plaisir sadique qu'il a eu en m'annonçant l'autre jour que Figure-toi ma zouzou, que quelqu'un a eu la même idée que toi, dis donc, sauf qu'il a été un peu plus réactif: il y a un festival du film danois à Chartres à la fin du mois!
Et c'est vrai, tenez-vous bien: on projette deux (DEUX) films (sacré festival, hein), dont aucun avec Mads (sacré festival *danois*, hein). Et pas de Mads en invité d'honneur, tu penses*. 

* bon, en vrai de vrai, ce dont deux films décentralisés, je suppose, parce qu'il y a bien un vrai festival Regards d'ailleurs spécial Danemark à Dreux. Avec plusieurs films de Mads, même, mais toujours pas de Mads, rêve pas.