Celle de l'instit' de maternoche à qui un élève demande de l'aide pour mettre ses bottes qui sont vraiment très difficiles à enfiler, genre. Pour que ce soye drôle, il lui demande ça au moment où elle passe dans le couloir près de lui avec sa tasse de thé bien chaude, prête à aller cancaner en récré avec ses collègues, et que comme par hasard, il n'y a aucune ATSEM dans le coin à qui fourguer le bébé. La maîtresse décide se voit donc contrainte de l'aider. Après avoir poussé, tiré, repoussé et retiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et la maîtresse est prête à aller enfin boire son thé, quand le gamin dit : "Elles sont à l'envers, maîtresse".
La pauvre maîtresse zieute qu'en effet il y a eu inversion des pieds merdézutalors; elle reste calme et zen, fait de nouveau de gros efforts pour enlever les (censuré) de bottes et les remettre fissa jusqu'à ce que le morveux soit rechaussé, aux bons pieds, cette foisMortecouilles. A noter qu'elle sait que son thé a refroidi mais qu'elle ne dit rien, et c'est tout à son honneur.
Là le gamin la regarde de ses grands yeux clairs et lui dit de sa voix innocente: "C'est pas mes bottes".
A ce moment, la maîtresse fait un gros effort pour ne pas lui mettre une double baffe, pense à George Clooney nu dans sa baignoire en se mordant les lèvres, se lisse les cils, contracte sept fois son périnée dans sa culotte, se calme enfin, et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant. Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse -très mauvais ça-, il ne répond pas et baisse les yeux.
Mais la maîtresse ne s'est pas tapé les cours de psycho-péda de l'I.U.F.Meuh pour queudche, elle dit alors d'un ton qui se veutrésigné enjoué "allez zou mon p'tit coco, on les enlève!" et en voiture Simone. Le deuxième pied vient juste de sortir quand le gamin poursuit :"C'est pas mes bottes, c'est celle de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre".
Là, les larmes lui montent aux yeux et elle pense à sa grand-mère, à la Patrie et à l'Education Nationale mais le Devoir avant tout, elle entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. Au point où elle en est, hein. Et puis l'ATSEM a sûrement bu son thé à l' heure qu'il est.
La pauvre maîtresse zieute qu'en effet il y a eu inversion des pieds merdézutalors; elle reste calme et zen, fait de nouveau de gros efforts pour enlever les (censuré) de bottes et les remettre fissa jusqu'à ce que le morveux soit rechaussé, aux bons pieds, cette fois
Là le gamin la regarde de ses grands yeux clairs et lui dit de sa voix innocente: "C'est pas mes bottes".
A ce moment, la maîtresse fait un gros effort pour ne pas lui mettre une double baffe, pense à George Clooney nu dans sa baignoire en se mordant les lèvres, se lisse les cils, contracte sept fois son périnée dans sa culotte, se calme enfin, et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant. Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse -très mauvais ça-, il ne répond pas et baisse les yeux.
Mais la maîtresse ne s'est pas tapé les cours de psycho-péda de l'I.U.F.Meuh pour queudche, elle dit alors d'un ton qui se veut
Là, les larmes lui montent aux yeux et elle pense à sa grand-mère, à la Patrie et à l'Education Nationale mais le Devoir avant tout, elle entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. Au point où elle en est, hein. Et puis l'ATSEM a sûrement bu son thé à l' heure qu'il est.
Quand enfin les bottes sont mises, et pour aller jusqu'au bout, tant qu'on y est, tiens, -et aussi parce que les instits ont l'amour du travail bien fait n'en doutez plus- , elle le met debout, l'aide à enfiler son manteau, le lui boutonne, lui met son écharpe, son bonnet et lui demande :"Où sont tes gants?"
"- Je les ai mis dans mes bottes."
* histoire non autobiographique, je précise; c'est une très vieille blague que les instits se racontent en cours de récré en ricanant -jaune- et en buvant du thé pour se remonter le moral, au mois de novembre quand les feuilles jaunissent et que le Pernoyël s'annonce pour bientôt.
Et accessoirement c'est ce que me racontait ce matin même mon voisin de réunion pédagogique
Excellent.
RépondreSupprimerJe suis bien content que la Griffollette ne soit pas le Chat botté.
Hihihihihihihihihiihihihihihihihihihihihihihihihihihhahahhahahhahhahahahahahahahhahhah!Cette histoire m'a donné le fou rire!
RépondreSupprimerExcellent !!!
RépondreSupprimerEt un fou rire pour me réchauffer...la matinée sera bonne ! Merci !
TROP DROLE ! :-D
RépondreSupprimerEngagez-vous, qu'ils disaient...
RépondreSupprimerj'adore cette histoire!
RépondreSupprimerJ'ai failli m'étouffer c'est malin !
RépondreSupprimerJ'y repenserai la prochaine fois que le miens par à l'école en bottes :-)
je te l'ai déjà dit: peut-être que je me trompe, mais il me semble que tes petits ont bien de la chance d'avoir une maîtresse comme madame Bellzouzou..
RépondreSupprimer:)
autobio ou non C'est très très bien raconté et il y as beaucoup de vécu la-dedans. je n'ai qu 2 loustics à moi mais j'ai pourtant l'impression d'avoir vécu des moments très similaires
RépondreSupprimerMerci..ca fait un bien fou de te lire!je suis bidonnée et vraiment c'est BONNNNNN
RépondreSupprimerMoi très vieille instit de maternelle maintenant à la retraite, je ne connaissais pas cette histoire qui m'a trop fait rire! Mais j'ai vécu des moments qui ressemblaient beaucoup à celui qui est raconté dans cette histoire sauf que moi c'était avec... un café:-))!
RépondreSupprimerj'adoooore, et en plus je viens de me faire les 3 derniers post (ben oui j'avais un peu de retard suis déééébordée moi aussi) ce qui m'a valu un bon fou rire et le regard courroucé de mes collègues (non c pas tout a fait vrai je viens de leur raconter a haute voix, eux aussi sont morts de rire)
RépondreSupprimerhu hu :D
RépondreSupprimeret excellemment raconté!
en-core-en-core-en-core! des histoires! :)
;-))))
RépondreSupprimerL'avantage d'être un ours, c'est que les enfants comme ça on les mange sans laisser de traces et après on nie tout.
RépondreSupprimermouarf je vais demander à ma copine atsem la version que doivent se raconter les atsems entre elles, lorsqu'il n'y a pas d'instit à portée d'oreilles O:-)
RépondreSupprimerExcellent ! merci pour le fou rire du matin !
RépondreSupprimerJe suis la copine atsem de ptitrui,cette histoire m'a été racontée par mon instit preférée suite à un cas similaire au lever de la sieste. Vous devez connaitre les "convers" chaussures très difficiles à mettre. Cela nous a valu un bon fou-rire, je dois l'avouer.
RépondreSupprimerChez nous, les atsems ne prennent pas de pause, alors elle a omis(par politesse ?) le passage de l'atsem qui boit son thé.
J'adore la manière dont elle est racontée ici, en plus de m'avoir fait rire, elle m'a rappelé ce bon moment au dortoir. ;-)
Fafa
arf, génial, je suis pliée... finalement j'ai bien fait de pas choisir instit comme boulot hein, parce que là j'aurais jamais eu ta patience !
RépondreSupprimer:-DD Une autre, une autre !
RépondreSupprimerENCOOOOOORE !!!!
RépondreSupprimerUNE AUUUUUUTRE !
tu racontes tellement bien !!
//essuie ses larmes de rire//
merci les zamis.
RépondreSupprimercomme les petites histoires d'école ont l'air de vous plaire, je vais vous parler bientôt de comment on attend le Pernoyël dans ma classe, et faudra pas venir vous plaindre, hein.
Quelle merveille cette histoire. Ca fout la pêche pour la journée ça !!!
RépondreSupprimerJ'ai éclaté de rire ! Fable ou non, c'est trop drooole (le coup du périnée, je m'en remet pas !)
RépondreSupprimerJ'en ai pleuré ... de rire.
RépondreSupprimerComme eddie le coup du pérnée m'a achevé.
J'ai hâte de savoir comment vous attendez le père noël.