Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."
Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."
vendredi 31 mars 2006
sanction suprême
jeudi 30 mars 2006
les gros mots se ramassent à la pelle
Un jour, alors que j'étais en colonie de vacances, mon père a trouvé dans la maison mon carnet. Il m'a aussitôt écrit une petite lettre: " ma chère Bellzouzou, tu as oublié ton carnet de gros mots à la maison. Veux- tu que je te l'envoie ?" Réponse en retour: "mon cher papa, c'est pas la peine car je le connais par coeur".
Pour svoir si ma fille était aussi délurée que je l'étais à son âge, je lui ai offert un petit carnet de phrases. Minipuce en a été ravie et chaque jour, désormais, elle note quelque chose de première importance et de grand intérêt, genre: "maman est bele. papa fait le poison dans la cuizine. camille est né. (puceminus) est jentille. pacha est sur le li. la fé est joli. " avant de cacher son petit trésor sous son oreiller. Son père et moi nous extasions haut et fort sur sa magnifique écriture, la justesse de sa syntaxe, la spiritualité de ses propos, et la précision de son orthographe. Chaque soir, au cours d'un cérémonial très solennel, elle nous lit sa dernière production.
Suite à une dispute avec son frère, la phrase d'hier était d'un goût exquis: "(brisefer) tu pu du cu."
mardi 28 mars 2006
Chrono post
lundi 27 mars 2006
bon vent, zagazou!
samedi 25 mars 2006
let's rock tonight (2)
(suite d'ici.)
Mon ours et moi aimons retrouver nos amis du rock, donc.
Il y a les toujours-là-jamais-raté-un-cours et les je-viens-en-touriste(-quand-j'y-pense).
Les premiers foutent les jetons aux autres sitôt arrivés: "p'tain, z'étiez pas là la semaine dernière? on a vachti avancé, ça va être dur pour vous oh la la..."Evidemment, vu qu'ils ne ratent jamais rien, ils sont toujours impec'- raccord' dans leurs enchaînements et regardent les autres avec un air faussement compatissant.
En plus, ça valait le coup, pas vrai, ils ont investi. Attention, c'est pas d'la rigolade, hein, certaines filles arborent de magnifiques chaussures à talons dorés que ne renierait pas minipuce (qui aime tout ce qui brille); inutile de vous dire que les autres se sentent cradingues dans leurs baskets.
Les autres justement, les touristes, sont toujours un peu largués, jamais au courant, à la ramasse; pas la peine de leur demander quoi que ce soit, ils n'ont pas suivi de toute façon. Ils se cachent au dernier rang, dans les coins sombres. Vite fait bien fait j't'embrouille, ils tentent désespérément de rattraper leurs lacunes, de cacher leurs erreurs, de se remettre à niveau. Ils se la jouent discrétos, incognitos sur les bords. Ni vu ni connu, pas vus pas pris. Ils dansent en rasant les murs.
Mon ours et moi, on a plein de copains au rock.
Forcément, on est des toujours-là-jamais-raté-un-cours, mais on patauge dans la semoule comme les je-viens-en-touriste(-quand-j'y-pense).
(la suite au prochain numéro..)
vendredi 24 mars 2006
il y a des gens obtus.
jeudi 23 mars 2006
au théâtre ce soir
mardi 21 mars 2006
CPE, t'es foutu, Brisefer est dans la rue!
lundi 20 mars 2006
puceminus et le pot.
vendredi 17 mars 2006
soirée pyjama
mercredi 15 mars 2006
ba ba ba ba ba by beeeeeel, babybel
mardi 14 mars 2006
inspection
Mes inspections ont été mémorables et j'ai gardé un souvenir tout ému de chacune. Limite j'adore ça. Limite.
La première, c'était il y a tout juste 10 ans. L'inspecteur était jeune d'esprit et agréable (
Après la visite, pendant le chouette petit moment de discussion pédagogique en tête à tête (cache ta joie), nous n'étions pas seuls: un petit élève qui venait de se faire opérer de l'appendicite était resté jouer dans la classe.
L'inspecteur commence par chercher ses notes en posant son pied sur la chaise de mon bureau; le gamin se plante devant lui mains sur les hanches et lui dit tout à trac: "eh dis donc, t'as pas l'droit, la maîtresse è va t'gronder si tu fais ça!" Ricanements jaunes du chef qui retire son pied dare-dare quand même, puis s'assoit face à moi sur une petite chaise de maternoche, et tout en me parlant très sérieusement en se balançant légèrement d'avant en arrière sur sa chaise (détail qui a son importance) tombe soudain à la renverse, et se retrouve les quatre fers en l'air devant moi. Pour la dignité des Inspecteurs de l'Education Nationale tu repasseras mon ami.
Je JURE que c'est vrai. Un des pieds de la chaise s'était complètement dessoudé.
Je me mords l'intérieur des joues jusqu'au sang pour ne pas rigoler, mais le gosse à côté, lui , EXPLOSE de rire à s'en rouvrir la cicatrice.
Evidemment, l'inspecteur, qui n'était pas un mauvais bougre, a réussi à s'en sortir avec humour -je ne voyais pas d'autre solution possible moi non plus-: "eh bien vous, vous pourrez dire que vous avez renversé l'inspecteur!"
J'ai eu peur qu'il se venge de son humiliation sur ma note, vu qu'on est toujours porté à haïr ceux qui nous ont vu souffrir c'est bien connu, mais c'était pas un mauvais bougre, je vous l'ai dit.
Deuxième inspection, deuxième malédiction quatre ans plus tard. Cette fois-ci, c'est une inspectrice "expérimentée" et plus austère qui me fait une petite visite de courtoisie.
Evidemment, au bout de 3 minutes, un élève m'interpelle:" maîtreesse! ...., maîtreeeesse!...., maîtreeeeeeeeeeesse!
Je fais la sourde oreille et garde mon air impassible de celle à qui on ne la fait pas, mais les appels se font de plus en plus insistants. C'est alors qu'excédé, un élève lui lance: "eh! tu vois bien qu'elle est occupée, la maîtresse! Demande donc à la vieille, là!!
L'inspectrice, digne jusqu'au bout, lui a rétorqué du tac au tac: "il ne faut pas dire ça. Moi, je suis une mamie."
Nan mais quelle répartie, ces inspecteurs, quand même hein.
dimanche 12 mars 2006
le couvreur boit (et pas que du lait)
"-allôôôôô? c'est le couvreur.... C'EST QUI là ???????
-(...?) bin, c'est M.l'ours, pardi!!!
-Aaaaahh!!! monsieur l'ours!!!! c'est vous? (....) c'est vous? vous m'avez laissé un message?
-oui, c'est moi
-ah....! c'est le couvreur, là, M.l'ours. Je vous appelle pour vous dire que je suis pas venu samedi dernier."
Moui moui, moui, on avait vu. Bon, c'est pas trop grave, ça fait des mois qu'on l'attend. Mais la question qu'on se pose quand même mon ours et moi, c'est: Est-ce-qu'on a pas eu tort, des fois, de lui confier le toit qu'on a sur la tête?
samedi 11 mars 2006
minipuce a appris à lire.
jeudi 9 mars 2006
le coup des yeux de biche
mercredi 8 mars 2006
3 heures non-stop de réunion pédagogique ce matin.
let's rock tonight (1)
mardi 7 mars 2006
visite de courtoisie à mon ami le dentiste hier
lundi 6 mars 2006
La soupe à la grimace.
dimanche 5 mars 2006
je m'indigne
vendredi 3 mars 2006
le calvaire du CE2
C'est pourtant la classe réputée "facile", hein: on révise le programme (corsé) du CE1.
Pourtant, moi j'dis qu'y a rien de pire; je préfèrerais ânonner 30 ans que B+A=BA avec Minipuce plutôt que de réciter 1 an les tables de multiplicatioooooooooooooons avec Brisefer.
Au début pourtant, c'était plutôt fastouche, je le laissais se dépatouiller tout seul et ça avait l'air de marcher. Bon, c'était seulement une impression, car rapidement, je me suis aperçue que 6 fois 4 ne faisaient pas toujours 24. Il a donc fallu que je m'y colle.
C'est là que mon calvaire commence, braves gens. Ceux qui sont passés par là s'en souviennent forcément et ceux dont les enfants ne connaissent encore que l'addition ne savent pas leur bonheur. Imaginez un peu: on rassemble ses lointains souvenirs, et on récite d'une voix faussement guillerette:"alors écoute moi bien mon p'tit coco, c'est très simple, 3 fois 1,3; 3fois 2, 6; 3 fois 3, 9; 3 fois4, 12........".et ainsi de suite jusqu'à la nuit des temps.
Ensuite, on dit: "bon, répète après moi", et c'est reparti pour un tour, 3 fois1, 3; 3 fois2, 6; 3 fois 3, 9; 3 fois 4, 12 .........et ainsi de suite jusqu'à la Saint Glinglin.
L'étape suivante, c'est le nain tout seul qui s'y colle. De ce moment- là du film, je préfère vous épargner les détails, c'est vraiment trop pénible à supporter.
Après, on le fait dans l'ordre, dans le désordre, en long, en large, en diagonale et de travers, de façon à être sûr qu'elles lui sont BIEN RENTREES DANS LA TETE CES PUTAINS DE TABLES (pardon: ces-tables-qui-te-seront-très-utiles-toute-ta-vie-tu-verras-comme-elles-te-rendront-service)
Enfin, on dit au pôv'gosse livide que c'est bien, va jouer,
Ooh, bonne mère! le lendemain, les tables, IL NE LES SAIT PLUS, et tout est à recommencer!!!
Et le pire dans l'affaire, c'est que tu as beau te dire que ça y est, enfin, il les sait quasiment, tu es une brave mère qui s'est saignée aux quatre veines pour son fils, s'il s'agit de ton fils aîné, ben tu peux même pas te consoler en pensant que tu vas te reposer ad vitam eternam.
Misère.