Mes bons amis, ce n'est pas du tout que je vous néglige, nan nan nan, mais le fait est que j'ai une vie professionnelle *légèrement épicée* ces temps-ci ainsi qu'une vie nocturne agitée, ceci expliquant probablement cela. Et puis quand bien même je trouverais un peu de temps, je serais bloguempêchée, c'est sûr: j'ai toujours au moins une chatte plaquée sur moi qui rouspète dès que je bouge, voyez.
Mes petits élèves sont bien mignons cette année, et sages, et calmes grandioux, quand je repense à mes deux crieurs de l'an dernier (l'un a quitté l'école, l'autre hurle toujours, mais chez ma collègue de l'autre bout de l'école, j'aurais été très fâchée que les hurlements se soient arrêtés juste quand il n'était plus dans ma classe, pour dire la vérité vraie pas hypocrite). J'aurais aimé pouvoir dire qu'ils sont tellement mignons que le mot Noël n'avait pas encore été prononcé dans ma classe jusqu'à présent cette année (je jure), sauf que si, lundi soir dernier 16H29 et 55 secondes, j'en ai une, de cocotte, qui, alors qu'on ne lui demandait rien (de rien) s'est mise à danser d'une fesse sur l'autre subitement sur le banc en psalmodiant Noël Noël Noël avec les yeux vitreux comme une possédée (je jure).
Côté petits plaisirs, parce qu'il faut se consoler tout ce qu'on peut, si vous m'en croyez, du boulot du stress de la fatigue du froid des nouvelles sombres du noir qui tombe si vite le soir:
Je n'ai pas encore trouvé le temps de finir L'enragé, de Sorj Chalendon, mais ça me plaît plutôt pas mal pourtant,
Ma grande copine de vingt ans V. va être grand-mère et j'en suis toute contente pour elle,
L'Ours mon mari pour me réchauffer m'allume un feu tous les soirs ces temps-ci (on peut voir ici comme une allusion seksuelle, mais je parle aussi de ma cheminée.)