Il y a le père et sa sempiternelle tenue rouge intégrale qui le fait passer pour un moniteur de ski, ce qu'il ne dément jamais, toujours prêt à renseigner quelqu'une ou à aider quelqu'autre qui aurait déchaussé sur la piste, la pauvre, son sempiternel petit glissé déhanché assorti à la tenue, un peu blingbling un peu la frime, mais on lui pardonne parce qu'il sait toujours nous trouver la piste au soleil, la bonne poudreuse et le tire fesse où il y a pas la queue.
Il y a le fils, Brisefer repenti c'est-à-dire allant vite fort et là où ça bosse et pente dur, pas toujours sur les pistes d'ailleurs, mais quand même vachement moins casse cou(ille) qu'autrefois, faisant l'ouverture et la fermeture des remontées toute la semaine hop hop hop qu'il neige, bourrasque ou avalanche, il est là.
Il y a la fille aînée toujours derrière son père dont elle suit les traces propres et figurées, appliquée, concentrée, prudente, toujours prête elle aussi, sauf s'il vente, neige ou qu'il fait un peu froid auquel cas tu ne pourras pas la faire sortir de son lit, le ski c'est dans des conditions optimales sinon rien on n'est pas là pour se faire chier namého. La star, quoi. D'ailleurs, elle est manucurée sous ses moufles.
Il y a la fille cadette, dite la petite bien qu'elle frôle la tête de sa mère, hyper posée et réservée en général, une vraie saute-bosses sur ses skis, va comprendre. Son frère au même âge, en pire. Toujooours partante, même par - 25°, aime les bosses, donc, les pentes bien pentues, les pistes verglacées, veut qu'on lui apprenne à aller encore plus vite encore plus fort, parce qu'on n'est pas là pour skier comme des mémères sur planches, suivez mon regard.
Et puis il y a la mémère sur planches, donc. Qui descend à deux à l'heure parce que sa plusse grande trouille c'est de se fracturer le petit bassin ou de se péter le ligament croisé antérieur, le ligament croisé postérieur ou les ligaments latéraux, peut-être même les trois. Qui surveille d'un oeil que sa petite ne fonce pas à droite sur la noire alors qu'on lui a dit à gauche sur la rouge, qui s'assure du deuxième qu'un surf ne fonce pas à toute blinde sur elle et qui vérifie du dernier que c'est pas Mads sous son bonnet par hasard, parce qu'elle vient d'entendre parler comme de l'allemand avec une patate chaude dans la bouche. Le soir, elle a un oeil qui dit merde à l'autre, tu m'étonnes.
(N'empêche, devine qui n'est jamais tombée de toute la semaine, hum, pas une seule fois, contrairement aux kékés des neiges qui l'accompagnaient?)
(Bon ok, une fois ou deux.) (Mémorables, les chutes?) (Bon ok, mémorables.)
Je suis désolée de vous dire que Pas pleurer de Lydie Salvayre m'a barbée et que je me suis endormie dessus malgré l'espèce de sabir franco-espagnol très réjouissant de la vieille mère.
En revanche: sur les recommandations d'une commentatrice mais je ne me souviens plus qui (qu'elle se dénonce), j'ai dévoré Le fils, de Philipp Meyer, roman à trois voix, épopée d'une famille texane sur plusieurs générations, pavé de plus de 600 pages, avec moult personnages, des indiens, des rangers, des fermiers, tout en flashback et retour vers le futur mais qui se lit comme du petit lait, un vrai régal, FONCEZ mes zamis si vous m'en croyez.
Et Ibrahim Maalouf dans le casque toute la semaine: le B o n h e u r.
En revanche: sur les recommandations d'une commentatrice mais je ne me souviens plus qui (qu'elle se dénonce), j'ai dévoré Le fils, de Philipp Meyer, roman à trois voix, épopée d'une famille texane sur plusieurs générations, pavé de plus de 600 pages, avec moult personnages, des indiens, des rangers, des fermiers, tout en flashback et retour vers le futur mais qui se lit comme du petit lait, un vrai régal, FONCEZ mes zamis si vous m'en croyez.
Et Ibrahim Maalouf dans le casque toute la semaine: le B o n h e u r.
Cool ! Vous êtes donc rentrés "entiers" ! Parfait. Car autour de moi, j'entends des drôles d'histoires d'accidents, de genou en miettes etc....
RépondreSupprimerLes ligaments croisés, qu'est-ce que je disais ;-)
SupprimerY a pas à dire ! De vrais sportifs !
RépondreSupprimerTa star manucurée me fait bien sourire ...mais c'est elle qui a raison ! Tranquiiiiile...c'est les vacances , parents indignes !
F.C
c'est eux qui m'ont forcée tout le temps, hein, pas l'inverse.
SupprimerRhoo c'était trop bon hein? Mais demain, ça repart, tout shuss.... !
RépondreSupprimerla misèèère.
SupprimerMon tendre époux n'en a plus, de ligaments croisés, alors on va pas au ski. Mais à te lire, ça a l'air très bien. ;)
RépondreSupprimerMerci pour Pas pleurer, je vais m'abstenir, pas le temps de me faire ch...
pareil. quand un livre ne me me plaît pas, j'arrête, maintenant. (et je vais zieuter un film de Mads).
SupprimerL'éternité fut très longue, mais tu nous es revenue, et en pleine forme, super ! Ta description de la famille Bellzouz-à-la-neige, c'est génial, un vrai cartoon avec que des mots.
RépondreSupprimerDonc éternité d'autant plus longue avec le Mads qui ne réussit pas à se sortir la main du slip... Je préfère les neiges éternelles et le ciel bleu que tu nous offres, même si on devine que le cher Mads va revenir bientôt...
tu penses.
SupprimerRespire à fond! Les vacances sont finies!!!
RépondreSupprimerla misèèère.
SupprimerAh ! Je suis contente que ça t'ai plu autant qu'à moi ! (Dans la même veine, il y a Lonesome dove, un roman-western de Larry McMurtry absolument prenant si tu arrives à passer la mise en place qui est un peu longuette.)
RépondreSupprimerah, Céleste, c'était toi!
Supprimerje note, merciii!
pas trop tôt, c'était looong le temps avec ton danois la main dans le slip!!
RépondreSupprimerbonne reprise!
tu m'en vois désolée, mais j'avais prévenu, pis t'étais pas obligée de regarder non plus, hein ;-)
Supprimerc'est moi le fils non?
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