Figurez-vous mes zamis, que l'autre jour, il m'est arrivé ce que je redoutais le plus au monde qu'un jour il m'arrivât: je suis restée coincée dans les cabinets.
Autant vous le dire tout de suite, il y a des antécédents dans la famille, je n'en avais encore jamais parlé parce qu'on a tous sa petite pudeur, mais sachez que dans ma jeunesse j'ai vu mon père coincé et désespéré démolir la porte des ouatères au marteau. Je crois pouvoir dire que c'est une des très rares fois où je l'ai vu perdre ses nerfs, le pauvre, il était tout malheureux. Ma mère aussi, à cause de la porte. (C'était pourtant elle qui lui avait passé le marteau à travers la fenêtre, tu me diras, avec un peu d'imagination, elle aurait dû savoir à quoi s'attendre.)
Bref, je suis restée coincée dans les cabinets.
Coincée du genre complètement coincée parce que le verrou était bien tourné dans le bon sens (j'ai vérifié, tu penses), mais que j'avais beau appuyer sur la poignée, je sentais bien que le ressort était tout mourru là comme ça tout de suite sans prévenir. Maintenant je sais que si le verrou de ta porte marche très bien ( pas comme le jour où mon père a eu son souci, si tu veux tout savoir), tu peux rester coincée dans tes ouatères quand même à cause de la poignée, et c'est con à dire mais je n'avais jamais envisagé ne serait-ce que l'ombre de cette hypothèse et je suis sûre que toi non plus, alors si tu veux mon avis, tu ferais bien de regarder les choses en face dans la vie, je dis ça pour toi, hein.
La première chose à laquelle j'ai pensé c'est: Misère, il n'y a pas de fenêtre dans mes ouatères comme dans ceux de quand j'étais petite et par conséquent personne ne pourra me passer de marteau, la seconde: Boulencrotte, il n'y a presque rien à lire ici, juste le bulletin syndical et Cheval magazine merci bien, la troisième: Heureusement que dans mon grand malheur je ne suis pas toute seule à la maison et la dernière avant de m'évanouir fut: (l'Ours étant à la piscine avec les filles) C'est bien ma veine, il n'y a que Brisefer qui puisse me secourir ( s'il s'appelle Brisefer ce n'est pas pour rien, il pourrait faire encore plus de dégats à ma porte qu'avec un marteau, crois-moi.)
Coincée du genre complètement coincée parce que le verrou était bien tourné dans le bon sens (j'ai vérifié, tu penses), mais que j'avais beau appuyer sur la poignée, je sentais bien que le ressort était tout mourru là comme ça tout de suite sans prévenir. Maintenant je sais que si le verrou de ta porte marche très bien ( pas comme le jour où mon père a eu son souci, si tu veux tout savoir), tu peux rester coincée dans tes ouatères quand même à cause de la poignée, et c'est con à dire mais je n'avais jamais envisagé ne serait-ce que l'ombre de cette hypothèse et je suis sûre que toi non plus, alors si tu veux mon avis, tu ferais bien de regarder les choses en face dans la vie, je dis ça pour toi, hein.
La première chose à laquelle j'ai pensé c'est: Misère, il n'y a pas de fenêtre dans mes ouatères comme dans ceux de quand j'étais petite et par conséquent personne ne pourra me passer de marteau, la seconde: Boulencrotte, il n'y a presque rien à lire ici, juste le bulletin syndical et Cheval magazine merci bien, la troisième: Heureusement que dans mon grand malheur je ne suis pas toute seule à la maison et la dernière avant de m'évanouir fut: (l'Ours étant à la piscine avec les filles) C'est bien ma veine, il n'y a que Brisefer qui puisse me secourir ( s'il s'appelle Brisefer ce n'est pas pour rien, il pourrait faire encore plus de dégats à ma porte qu'avec un marteau, crois-moi.)
Comme je n'étais pas en mesure de faire la difficile, j'ai appelé Brisefer quand même. Foooort, parce qu'il était devant son ordi. Avec le casque, hein.
Et loooongtemps, parce qu'il a d'abord fallu argumenter thèse antithèse synthèse et parasynthèse que l'heure était grave et le motif tout à fait justifié de lui faire interrompre son jeu et monter à l'étage. Il a fallu que je lui laisse le temps de sauvegarder sa partie, de monter nonchalamment l'escalier, puis de se pisser dessus de rire derrière la porte à l'idée que sa mère était coincée dans les chiottes.
Autant vous dire que je l'ai immédiatement privé d'ordi à vie, mais j'ai décidé que j'attendrai un peu pour le lui dire.
[à suivre.....
tu ne crois pas que je vais tout te raconter tout de suite, pour une fois que j'ai quelque chose à raconter (et quelle chose, hein?) alors que je suis interdite d'ordi en principe, la cause à mon soulèvement de rétine qui court toujours il te remercie?]
tu ne crois pas que je vais tout te raconter tout de suite,
Je suis sans cœur mais j'ai pouffé.
RépondreSupprimerD'autant que ce genre de mésaventure m'est arrivé il y a 2 semaines, dans les toilettes du boulot, avec des portes et verrous tous neufs qui ont moins de 4 mois d'utilisation.
Vice de fabrication qu'ils ont dit...
Tu parles Charles...
ça aurai pas pu arriver à d'autre que moi au bureau ?
On serai peut être pas venu les délivrer remarque...
Bref vu l'implantation des lieux j'avais 2 solutions, attendre que quelqu'un vienne chercher un café à la salle de repos voisine ou ait envie de se soulager, ou alors faire mon coming out et utiliser mon téléphone que j'emporte même aux toilettes, oui oui...
J'ai bien choisi la collègue discrète et dévouée à appeler à la rescousse, j'ai fait son numéro et comme elle était pas dans son bureau je suis revenue au standard de la boite, qui n'a pas répondu et pour cause, c'est moi qui était chargée de répondre au maudit engin... Soudain je me suis rappelée que la collègue parfaite était en congés ce jour, j'ai donc cherché à me rappeler le numéro d'une autre personne, pas simple quand tout est mémorisé et que t'as qu'a appuyer sur un bouton pour les appeler généralement...
bref entre mémoire défaillante et absences diverses et variées, 15 mn plus tard j'ai enfin réussi à joindre un charmant collègue qui a fait le nécessaire pour me libérer, pour ce faire c'est le responsable de l'entretien de l'immeuble qui est venu avec tournevis, et tout le toutim pour démonter la serrure, parce que une porte de moins de 6 mois ça ne s'attaque pas au marteau...
Bref le temps a été long et ma réputation est ruinée...
C'est chouette un fou rire pour commencer la semaine! Le lundi matin est moins morose. (En même temps, moi, j'ai carrément cassé les toilettes, j'ai pas fini de l'entendre celle-là, hein)
RépondreSupprimerLectrice depuis quelques temps, va savoir pourquoi, aujourd'hui j eme décide à sortir de mon silence... Bonjour, Bellzouzou !!!
RépondreSupprimerLe "bon sens" voudrait qu'il ait trouvé un tournevis pour démonter proprement la serrure, mais j'ai comme dans l'idée que ça n'a pas dû être aussi simple....
Ravie de te voir en vie après ton omelette aux champignons ! A moins que tu sois CELLE qui n'en avait finalement pas mangé ?...
Oh, t'es la Bidulette à couettes qui vient aussi chez moi, ou bien tu es une nouvelle Bidulette ?
Supprimer:o)
Oui, c'est bien moi ! Mais ça fait un moment que j'ai perdu mes couettes, même chez toi !
SupprimerEn fait il n'y a pas de mystère, je suis arrivée chez Bellzouzou en venant de chez toi.
Chouette !
SupprimerJ'en suis bien contente.
"Bidulette", voire "Bidulette à couettes" est une dénomination qui est apparue dans ma maison avec toi : ma fillotte s'en voit affublée de temps à autre. Ça lui va bien, avec ou sans couettes !
:o)
hiiii !!! la suite!!! t'es sortie??!
RépondreSupprimersi ça se trouve, j'y suis encore, hein, et je blogue de mes ouatères, alimentée à la paille. (mais j'ai bientôt plus de batterie, vous ne connaitrez jamais la suite).
SupprimerHahahaha !
SupprimerC'est exactement ce que j'ai pensé en lisant le comm. d'Isa !
:oD
Je suis follement désolée pour ton grand malheur mais je ne peux pas faire autrement que de hurler de rire! Ceci dit, depuis que j'ai lu ton billet ce matin, je ne ferme plus la porte des toilettes, on ne sait jamais, je pourrais moi aussi avoir une poignée défaillante et je suis toute seule à la maison.
RépondreSupprimerJe suis impatiente de connaitre le dénouement...
quel suspens!!!!
RépondreSupprimerJ'attends la suite avec impatience, je vais prendre des notes, au cas où... ça nous pend au nez ça, il y a déjà 3 ressorts qui se sont mis aux abonnés absents chez nous, du coup, une porte est "condamnée" (comprendre clenche coincée/scotchée, la porte de chambre de ma fille) et deux portes qu'on a dû un peu attaquer au marteau et ciseaux à bois (on est pas bricoleurs...) et qu'on ne peut donc plus totalement fermer (donc on a mis des ptis bouts de carton scotchés pour que ça coince et que la porte reste fermée... oui je sais on est pitoyables!!).
RépondreSupprimerUn jour celle des toilettes va nous claquer au pif, c'est couru d'avance...
Bon, au moins on a de l'entrainement, on sait où taper pour atteindre le pêne.
la suite, la suite, la suite....
RépondreSupprimerhihi! merci pour ce billet plein d'humour! je cours découvrir les autres!
RépondreSupprimerbisous
Casa
Il ne faut pas, non, IL NE FAUT PAS fermer la porte des toilettes !
RépondreSupprimerJAMAIS !
Sinon, tu prends le risque de ruiner ta réputation, et de perdre toute autorité sur ta progéniture...
Là.
et c'est maintenant que tu me dis ça.
SupprimerMieux vaut tard que jamais : on apprend en se trompant ; l'erreur est formatrice ; celui qui ne fait jamais d'erreur, c'est celui qui n'apprend pas...
SupprimerQuoi ? Je suis instit, et alors ???
Ben c'est pas à moi que ça arriverait ça, 14 ans après que j'aie perdu mon droit de m'enfermer dans les toilettes (= je suis devenue mèère) je mène toujours des conversations super importantes avec mes enfants depuis mon trône, la porte entrouverte...
RépondreSupprimerFlore
Moi je dis qu'un ado qui ne profite pas bassement de la situation pour faire chanter sa mère est doté d'une nature foncièrement bonne !
RépondreSupprimerhouhou... je me marre !! (parce que je suppose que tu as fini par sortir, sinon tu ne pourrais pas écrire ça... et puis parce que ma mère a un jour aussi cassé une porte comme ça !mais elle a eu la chance d'être du bon côté de la porte...)
RépondreSupprimerBouuhhh, j'en pleure de rire...et attends la suite avec impatience!Et ça me fait penser au jour où coincée dans la chambre de monbébé n°4 encore bébé à l'époque, les 3 autres à l'école et un homme en déplacement aux States j'ai dû sortir par la fenêtre sur le toit et huuurler jusqu'à ce que la voisine m'entende...(et j'habite à la campagne, hein...la voisine, elle est pas tout près...)J'espère qu'avec ça tu te sens moins seule...
RépondreSupprimerNote-bien que je suis la seule à compatir hein, souviens-toi, être enfermée dans la salle de bain j'ai donné. Mais j'ai hâte de savoir comment ce brillant enfant a réussi à te sauver. Brisefer mon héros !
RépondreSupprimerBah à moi c'est arrivée au moins deux trois fois... Une fois dans les toilettes attenant au dortoir en classe verte, poerte collée par le vernis, j'osais pas appeleer less copines... trops la honte... et quand j'ai enfin appelé elles dormaient toutes ! Bête hein ! Deuxième fois même classe verte dans les toilettes du jardin du manoir ou nous vivions (oui m'dame j'ai vécu dans un manoir), portes battantes, chiottes à la turquen donc pas moyen d'escalader par-dessus, j'ai dû ramper par-dessous(immonde)sous peine de rester indéfiniment dans ces fichues toilettes... Troisième fois hôtel à l'étranger dans une vile latine ou tout le monde hurle, personne n'a entendu mes appels au secours en toutes les langues... J(ai fini par défocer la porte pour la décoller (peiture adhérente par forte chaleur)... Je vous passe les autres petites fois sans importance... Alors voilà-ty pas une vraie pro du coinçage de toilette ! C'est mon truc, c'est ma croix !
RépondreSupprimerMince désolée pour les fautes le texte est parti tout seul avant l'aperçu !
RépondreSupprimerJe viens de partir vite faire pipi ... tellement cette façon de raconter m'a fait rire ! Et j'ai pas fermé la porte parce que ça fait un petit moment que le verrou me fait des caprices, et j'ai pas de fenêtres, déjà lu tous les bouquins, et en plus, mon Brisefer, thèse, antithèse et tout le tintouin, j'y serais encore demain ! Alors, prudence ... Merci de ces bonnes franches rigolades, j'adore votre blog, votre ton, tout quoi !
RépondreSupprimerOh bon sang, j'ai hurlé de rire. La soutenance pour faire lâcher l'ordi à l'ado m'a achevée. Je file lire la suite mais après, il faut vraiment que j'aille me coucher, j'ai boulot demain (et je n'ai lu que 2013 !)
RépondreSupprimerOh punaise, j'ai découvert ton blog hier, et depuis, je remonte dans le temps, mais là ! Ah ah ah, je n'ai pu que m'arrêter pour rigoler tranquillement et t'imaginer, avec tes pauvres lecures de WC...
RépondreSupprimerEn même temps, ça m'est arrivée quand j'étais ado, la clanche de ma chambre a rendu l'âme, mon père a découpé la porte à la scie sauteuse autour de la serrure. après, j'avais une superbe porte en demi-lune qui ne fermait plus. La classe !