Tu es libre de ne pas me croire tellement c'est inkwédibeule c't'affaire, mais l'Ours, pour faire des travaux de peinture, il met un vieux jogging de son fils, taille 12 ans, (tu as bien lu) et devine quoi? ça lui va parfaitement bien, alors que j'y rentrerais à grand'peine une jambe jusqu'au mollet (et encore, même pas sûr). Oui, il est baraqué des épaules (parce qu'on ne fait pas impunément 5 fois 75 longueurs de 50 mètres de pistouche par semaine) mais il a un tout petit cul (mais bien proportionné, je te signale), et je crois pouvoir dire sans me vanter, euh tromper, que le mien fait facile le double du sien, maintenant c'est dit, et si l'Ours lit ça, je ne suis pas sûre de revenir bloguer demain ni jamais. Adieu, donc.
Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."
Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."
mardi 19 avril 2011
L'Ours et la taille de guêpe.
mercredi 13 avril 2011
dimanche 10 avril 2011
Le billet nullos du dimanche soir, en vrac et pas bien rangé dans les coins sombres.
Notre cher ministre de l'Education Nationale ferme 13 classes dans notre département qui comptera l'an prochain 190 élèves de plus que cette année (encore un qui a le sens de la mesure). Forcément, on aurait voulu le faire exprès, ma classe ferme (entre autres, donc). Magnanimement, on nous octroie 100 points de bonus en récompense compensation pour obtenir une autre classe dans une autre école (vu que là où on est ça ferme, tu suis?). Mais au regard du nombre de classes qui ferment et par conséquent des collègues avec 100 points comme vous, la compensation est toute relative, je te le dis, moi. Se retrouver à bientôt 38 28 ans dans la situation d'un sortant de l'école des maîtresse qui ne sait pas à quelle sauce il va être mangé à la rentrée, c'est désobligeant, je trouve.
Pis "une classe qui ferme, c'est une maîtresse qui meurt un peu" (Bellzouzou, Pensées, livre III verset IV.)
lundi 4 avril 2011
Puceminus fait l'appel.
Je vous l'ai déjà dit, mes enfants, aussi parfaits fussent-ils, (j'ouvre une parenthèse pour dire que je sais que Bellzouzou l'aïeule va probablement me tomber dessus dans l'heure non pas pour remettre en cause la perfectude de ses petits-enfants (ça, jaaamais), mais pour me signaler que cet imparfait du subjonctif est proprement impropre et qu'il faut dire aussi parfaits soient-ils, ou aussi parfaits sont-ils, qu'en sais-je?, bref, j'assume (à moitié) mon fussent-ils parce que propre ou impropre on s'en fout un peu du moment que ça sonne bien, je trouve. Mais elle pas.) ont parfois eu des lubies dans leur vie, vers l'âge de sept ans environ. On se souvient de Brisefer chronomètreur, de Minipuce postière, eh ben comme si je n'avais pas encore suffisamment porté ma croix dans cette vie de souffrance, voilà Puceminus maîtresse d'école.
Maîtresse qui passe sa journée entière à faire l'appel. Exclusivement. Il faut dire que ça occupe bien son homme, de faire l'appel quand on est maîtresse, j'en prends conscience seulement maintenant. Il faut faire l'appel de qui qui est là aujourd'hui, de qui qui mange à la cantine, de qui qui n'a pas fait ses devoirs, de qui qui va à la garderie ce soir, ah ouais quand même c'est pas une sinécure, hein, maîtresse d'école, si tu en doutais encore.
La règle du jeu n'a pas l'air bien compliquée pour qui se voit contraint de jouer à faire l'appel avec Puceminus, on se dit qu'il suffit de s'asseoir en face d'elle et de répondre "présent", "oui" ou "non" à ses questions tandis qu'elle remplit consciencieusement de croix ses petites cases. Et que ça sera juste un petit sale mauvais moment à passer.
Sauf qu'impossible de faire semblant de la regarder dans les yeux tout en pensant à George, à la France ou à ton repas de ce soir, parce que le jeu est bien plus pernicieux qu'il en a l'air, mine de rien: tu dois te souvenir que Marwann n'est pas là depuis deux jours parce qu'il a la gastro, que Paul ne mange jamais à la cantine sauf le mardi une fois tous les quinze jours et que le vendredi c'est son papy qui vient chercher Emma.
Et qu'en plus la Puceminus, elle en a jamais assez de jouer à faire l'appel, si tu vois ce que je veux dire.
dimanche 3 avril 2011
Brisefer et le piège à filles.
vendredi 1 avril 2011
On se fait un croque?
Y a pas grand'chose dans le frigo, mais si tu veux, sur la terrasse, y me reste une demi-souris fraîche.
Alleeez, fais pas de manière.
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