Le repas de Noël ce midi entre collègues à l'école, il a failli très mal commencer.
C'est moi qui étais chargée de faire les courses pour tous, c'est pas pour rien que j'ai un mi-temps de feignasse hum, et je les avais faites et bien faites, sauf qu'au moment de sortir la voiture du sous-sol, bernique Enrique, tout verglassé c'était. J'ai arrosé le par terre d'eau brûlante, et croyez-moi pas si vous voulez, le temps que je courre à la voiture mettre le contact et tout et tout, c'était déjà tout reverglassé.
J'ai donc appelé mes chers collègues à l'école pour leur dire que la raclette sans la charcutaille, sans le fromage et même sans les cornichons c'était très moyen je sais, mais comme ils avaient déjà les patates à l'eau ils ne mourraient pas de faim et bon appétit mes zamis. Ensuite j'ai raccroché et j'ai attendu bien tranquillement qu'on vienne me chercher, ce qu'on a fait sans tarder, oeuf corse.
Ensuite, pile poil devant l'école, grands dieux j'ai réalisé que j'avais oublié les cornichons dans mon frigo, cornichons que ma collègue A m'avait expressément demandé d'ajouter à ma liste de courses, parce qu'elle n'envisage pas (ce sont ses mots) une raclette sans cornichon, -et que j'avais donc achetés car j'ai pour principe de respecter les croyances de chacun.
Le repas de Noël ce midi entre collègues à l'école, il a failli très mal continuer, donc.
Pis le repas de Noël ce midi entre collègues à l'école, il a surtout failli très mal finir, quand à 13 h 20, au moment d'aller ouvrir la grille, il n'y en avait pas un capable de toucher son genou gauche avec son coude droit, la faute au seul collègue muni de basses nobles de l'école qui prend des cours d'oenologie et qui voulait absolument mettre en pratique avec nous (tu as très bien compris à quoi je fais allusion).
C'est collègue A, (celle des cornichons), qui s'est dévouée pour aller ouvrir, et je peux vous dire que d'après le témoignage des parents présents au moment des faits, elle n'a pas emprunté le chemin le plus direct pour arriver jusqu'au portail.