Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 20 novembre 2024

Brèves d'école.

Journée photographe scolaire. Comme d'habitude, on avait demandé aux parents de nous noter dans le cahier de correspondance s'ils souhaitaient qu'on fasse prendre en photo les frères et soeurs ensemble, aussi. On est bien mignons de demander ça, parce qu'il faut courir à droite à gauche chercher le frère dans la classe 2 et la soeur dans la classe 5 et puis pas en oublier, en plus de penser à qui il faut bien retirer les lunettes avant la photo et à qui on fait garder les lunettes mais pas le gilet en revanche, et qui doit passer en premier parce qu'après il part chez l'orthophoniste, et qui doit passer en dernier en espérant qu'il sera revenu à temps de chez l'ophtalmo, et tout ça nous prend un temps et une énergie fous. Bref, il y a des parents qui ont demandé qu'on fasse des photos avec la fratrie qui se trouve à l'école élémentaire de l'autre bout de la ville, tant qu'on y était. 

Et sinon, le même jour pour couronner le tout, ma collègue, une gentille fille, hein, à n'en point douter, a eu droit, de la part d'un de ses petits élèves de cinq ans, à un "suce ma b." de toute beauté, convenons-en. Je me demande à quoi ont droit les profs de collège de nos jours, juste comme ça pour savoir.

dimanche 17 novembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Alors ce weekend, c'était le déménagement de Brisefer et Minimignonne dans leur nouvelle maison, et je me dis que peut-être qu'après leurs quatre mois de travaux intensifs et un petit bébézou tout neuf, ils vont penser à se reposer un peu (en vrai: ça m'étonnerait), un déjeuner très drôle avec des amis chers, un ciné (trois amies, un peu longuet, bavard, parfois un peu niais, mais aussi: touchant et poétique, et puis Vincent Macaigne, aah Vincent, qui a désormais des cheveux ça se confirme mais qui joue néanmoins toujours de la même façon et les mêmes rôles (je réfléchissais: l'a t-on déjà vu jouer que chose qu'un brave gars malheureux en amour? L'a t-on déjà vu, juste une fois, jouer celui qui quitte et non pas celui qui est quitté ? J.a.m.a.i.s, je crois bien) mais que j'adore, que voulez-vous), et puis pas grand chose d'autre, ma foi et c'était pas plus mal comme ça.

Ah, et une question de Puceminus, -vingt ans d'âge, je rappelle, hein :


lundi 11 novembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du lundi soir férié.


Ce fut un petit weekend tout doux qui sentait bon le bébézou mignon qui passe de bras en bras sans sourciller, sourit quand on lui parle, ouvre grand ses beaux yeux bleus, tête sa maman avec application et se rendort illico. Plusse adorable bébé, ça se trouve pas sur le marché, foi de Mamizou.

[Alors vous pensez bien, après ça, que je n'ai pas du tout envie de vous parler de ce voyou multirécidiviste de Sarkozy, qui avec ses innombrables casseroles au cul, ses conférences surfacturées et le pognon de dingue qu'il coûte encore à la République se permet de dire que la France n'a pas les moyens de se payer un million d'enseignants*. Mais la France n'a pas les moyens de se payer un seul Sarkozy, pôv con (casse-toi). Notez bien: je ne menace pas de mort, ça déplaît à ma mère quand je le fais**.

* je passe sur "les enseignants qui ne travaillent que 24 heures 6 mois de l'année". C'est bien connu, un acteur ne travaille que le temps des représentations, les footeux que durant les matches, on n'avait pas besoin de l'expert pour nous l'apprendre, peuh.

** on inviterait bien le repris de justice à venir passer une demi-journée en maternelle à rien foutre avec nous à la place de mourir, mais il ne peut pas: son casier judiciaire n'est pas vierge.]

samedi 2 novembre 2024

Alors ces vacances, en vrac, ça a été un peu de ma Bébézou (jamais assez, mais je me rattrape longuement le weekend prochain, youpiyeah!), du boulot par dessus la jambe avec une grosse échéance pro d'ici quelques jours que quand elle sera passée j'en serai bien soulagée et débarrassée et je pourrai enfin mordre la vie à pleines dents)(Nuance et Pondération, mes deux autres prénoms), deux représentations de deux pièces différentes dans deux beaux théâtres deux soirs d'affilée avec les deux bandes des bras cassés (j'ai deux amours), des verres partagés avec des amis chers et puis la chouette visite à Chartrescity en guest star d'une certaine chère à mon coeur, du ciné (l'amour ouf, grosse imposture, dans le top trois des films les plus ratés que j'ai vus dans ma vie), un peu de lecture (le Jaenada)(j'avance pas vite, bien malgré moi, je n'arrive plus à lire depuis l'été).

Hauts les cœurs mes zamis, on attaque la période pas facile du froid de la nuit qui n'en finit pas et de la déprime automnale, qu'on soignera si on est un peu malin avec du chat ronronnant sur le ventre, de l'oreiller à noyaux de cerises chaud derrière la nuque, du thé au jasmin fumant, et un film avec du Danois dedans.

mardi 15 octobre 2024

Les cons, allez donc lècher un peu les fils électriques! *

Soyons bien clairs, de ce gouvernement je n'attends rien depuis l'annonce de sa composition. A la minute où j'ai entendu Barnier, puis Retailleau, j'ai vu la suite avec clairvoyance, telle Madame Irma.

Mais permettez-moi tout de même de m'indigner et je pèse mes mots, qu'on puisse décider de supprimer sans vergogne à la rentrée prochaine 4000 postes d'enseignants, dont 3155 rien que pour le premier degré. Pour mémoire, en 2022, on en a déjà supprimé 2000, l'an dernier 1500. Rien que ça. 

Alors que, dites-moi si je me trompe,  Barnier à peine arrivé au gouvernement avait fait voeu de "prioriser" et "sanctuariser" l'Education Nationale. Alors qu'il y a déjà un manque cruel de profs dans les établissements scolaires, qu'il n'y a plus de remplaçants, plus de réseau d'aide pour les élèves en difficulté et que nous avons en France les classes les plus chargées de l'OCDE . 

Alors que par ailleurs on maintient le SNU, qui ne sert strictement à rien et coûte chaque année la bagatelle de 3 milliards au bas mot (tu lis bien) d'euros, et le financement des uniformes qui ne servent strictement à rien non plus, sauf à faire plaisir aux réacs, et qui seront abandonnés dans deux ans, tout au plus, on peut en être sûr.



Mais je n'ai pas l'indignation purement nationale, j'ai l'indignation locale aussi, figurez-vous. Notre maire à Chartres (il s'appelle Jean- Pierre Gorges, on le surnomme le coupe-Gorges ou Jean-Pierre Tombale ou le roi du béton) n'a rien trouvé de mieux, pour pouvoir bétonner tranquille, que de faire abattre les dix robiniers jouxtant la cathédrale, en un massacre clandestin organisé, en pleine nuit (quatre heures du mat) afin d'éviter toute contestation, au prétexte qu'ils auraient été malades (qui veut noyer son chien..), mais ne prévoit même pas de replanter au même endroit. Ce sera "ailleurs" et demain on rase gratis. 
 
Allez, 'reusement demain c'est mercredi, c'est la journée des petits bonheurs par excellence, et puis j'ai de quoi tenir jusqu'à des jours meilleurs: 


* j'avais à l'origine un tout autre titre, mais y a ma mèèère qui me dit qu'on ne doit pas menacer de mort,  jamais, personne, alors j'ai dû me résigner à trouver autre chose (mais je n'en pense pas moins).

lundi 14 octobre 2024

 


Samuel Paty (1973-2020)

Agnès Lassalle (1970-2023)

Dominique Bernard (1966-2023)

mercredi 9 octobre 2024

Petites histoires de famille.

[En passant vite fait, parce que je suis sous une grosse vague bien salée de boulot un peu pénible à faire sans délai à l'école comme à la maison, et parce que je crois qu'aujourd'hui plus encore que d'habe on a bien besoin de réconfort (la pluie, la pluie la pluie)(comme si le reste, ça n'était pas déjà bien assez) (tu vois sûrement de quoi je veux parler).]

 

L'autre jour, une vendeuse, dans un magasin, avise ma mère et sa soeur siamoise, (qui ne se séparent jamais, vont donc partout ensemble, tout le temps, se ressemblent comme deux gouttes de pluie, donc) et dit malicieusement: Ah ben dites donc, vous êtes soeurs, vous deux, il y a comme un petit air de ressemblance..

Ma mère, tournant la tête vers sa sœur du tac au tac et de son air mal aimable: Mais pas du tout, je ne sais pas qui est cette bonne femme!

Tronche de ma tante. Tronche de la vendeuse.


Ma Bébézou grandit de jour en jour. Le lendemain de sa naissance, elle était capable d'ouvrir difficilement les yeux puis de faire le V de la victoire avec ses petits doigts. Il y a une vidéo qui circule dans la famille, si tu m'crois pas. On l'a aussitôt inscrite à Incroyable Talent, même. Maintenant, elle sait les ouvrir de plus en plus vite et de plus en plus longtemps, -pour mieux voir sa Mamizou, à n'en point douter. Plus jolie petite fille, ça se peut pas, je jure. Elle passe de bras en bras sans sourciller, elle dort en souriant aux anges (à eux. vraiment. ça se voit). Plus mignonne ça se peut pas non plus, je jure pareil. Sauf le soir, semble t-il, où elle se transforme en démon assoiffé de lait.

Les trois tantes de l'enfant me font penser aux bonnes fées de la princesse Aurore, gloussant à qui mieux mieux autour du berceau.

J'ai moi-même déjà plus de photos de Bébézou que de mes deux chattes réunies, je ne sais pas si vous vous représentez bien la quantité (sûrement que non).


(Minute copinage, une fois n'est pas coutume: Bébézou porte au cou une mignonnerie fabriquée par une amie de sa tante M., dont le très chouette compte insta, Les Petits Mignons est ICI, courez-y.)

mercredi 2 octobre 2024

Le baybay.

Oyé oyé, sonnez hautbois, résonnez musettes, elle est arrivée, la Bébézou nouvelle, chez Brisefer et Minimignonne!

 

La maman se porte bien et la petite est si belle que tout le personnel de la maternité s'est passé le mot durant leur séjour pour aller admirer le bébé qui vient de naître chambre 110, va voir comme il est absolument magnifique!, et est ressorti de la chambre en faisant des ooooh! et des ahhh! mais qu'il est donc beau, ce bébé, c'est pas tous les jours qu'on en voit de si beaux! (private joke familiale ancestrale.)

Pendant qu'on loue sa grande beauté, Bébézou tête sa maman, et la cantine est bonne, semble-t-il. Et le reste du temps, elle est dans les bras de son papa, mon petit garçon aux cheveux d'or devenu un homme magnifique. 

(Bon. Nuançons un chouïa, voulez-vous? Brisefer a beau être devenu un homme magnifique, je reste sa mère néanmoins namého, et maîtresse d'école pour couronner le tout, et m'en vais lui offrir de ce pas un dictionnaire (mais parfaitement), afin qu'il me copie dix fois la définition du mot imminent, et sans rouspétance je le prie. Parce qu'annoncer à midi que la naissance est imminente ah mais quelle affaire rondement menée, hein,  puis laisser tout le monde sans nouvelle et dans les affres de l'angoâsse jusqu'à 17h30, ça mérite pénitence, je dis. Imminent, c'est quand on aperçoit les cheveux, hein, tu le sauras pour la prochaine fois.)

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la terre peut bien s'écrouler,

 peu nous importeeeuh les problèmeeeeeuh, 

il y a désormais Bébézou dans nos vies.

jeudi 26 septembre 2024

Le baybay.

Chez Bellzouzou, on prépare son nid par procuration avec de plus en plus de fébrilité, on est même descendu jusqu'au fin fond du sous-sol rechercher les petites affaires pour le baybay, et ici ou là dans la maison, il y a désormais une boîte à musique, un thermomètre, des canards pour le bain, des petits draps tout fraîchement lavés. Je suis en stage pour deux semaines, et chaque matin en arrivant, on me demande si alors ça y est. Vous voyez bien que j'ai pas apporté de chouquettes ce matin encore, nan? Je leur réponds. Quand Brisefer appelle, je me précipite ventre à terre, mais c'est toujours juste pour discuter grostravaux avec son père. 

En parlant de baybay, j'ai voulu faire ma maligne avec mon copain théâtreux M. qui a treize petits-enfants (Tu lis bien. Je l'interroge souvent à brûle-pourpoint nom-prénom-date de naissance de l'un d'entre eux au hasard, genre dis-moi tout sur le troisième enfant de ton quatrième fils, il n' hésite JAMAIS), en lui faisant remarquer que (il a beau me répéter qu'il a eu cinq enfants et qu'il ne joue pas dans la même catégorie que moi, -il prend son air condescendant pour me dire ça, faut voir-, mon but dans la vie c'est quand même, avec sa permission, d'en avoir un jour plus que lui, tu penses bien) 

en lui faisant remarquer donc que désormais il n'en avait plus que douze d'avance sur moi, hé hé. Raté, il attend le quatorzième pour l'année prochaine, pff.

mercredi 18 septembre 2024

Who's that girl? When you see her, say a prayer and kiss your heart goodbye *

Tu la connais, la fille qui se répète in petto comme un mantra chaque matin depuis la rentrée que parce qu'elle travaille désormais un peu plus loin qu'avant, il ne faut suuurtout pas qu'elle oublie de prendre ses lunettes le matin en partant (sans lesquelles elle est complètement biglouche pour lire de près et dont elle ne peut par conséquent absolument pas se passer une journée entière) parce que s'en apercevoir en arrivant à l'école et refaire un aller-retour pour aller les chercher ça lui fera perdre beaaaucoup plus de temps qu'avant (oui, la fille est coutumière du fait), tu la connais donc, cette fille, qui n'a pas attendu trois petites semaines après la rentrée pour faire déjà son premier petit aller-retour à vélo dare-dare et pour revenir ruisselante pile à l'heure pour ouvrir le portail aux parents, hum?

Tu la connais, la fille qui s'était dit que si elle oubliait un jour son casse dalle de midi ce ne serait pas si grave: elle aurait toujours la possibilité de filer à la boulange d'à côté de l'école, hein, et qui a l'a oublié aujourd'hui justement, pile poil le jour de fermeture hebdo, dis donc?


* Madonna, who else?

dimanche 15 septembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Tu sais quoi? Encore un weekend tranquillémile, sans l'Ours-mon-mari reparti grotravauter plusieurs jours avec son fils, (tu la sens l'urgence de la dernière ligne droite avant l'arrivée du baybay?),  mais avec ma Puceminus, qui n'avait pas remis les pieds dans sa ville natale depuis trois mois mais ça ne lui avait pas manqué du tout, Chartres, m'a t-elle obligeamment dit en arrivant. Mais ses chatounes si, en revanche, et puis moi aussi, bien sûr, que je lui avais manqué, s'est-elle crue obligée de préciser, en voyant ma tête, sans doute. Et en plus, ici c'est déjà l'automne, (alors qu'à Tours, non, semble-t-il). Un weekend entre filles, donc, à papothėer, chercher de petites choses pour le baybay, travailler un peu quand même, manger des pizzas et se plaindre du froid.

A part ça, la courageuse Minimignonne qui a repoussé son congé mater tant qu'elle a pu et travaillé jusqu'à la dernière minute des prolongations (pour allonger d'autant son congé post natal) est enfin arrêtée depuis jeudi soir et vaque ici et là tout en rondeurs, énergie et bonne humeur, là où à la même période de mes grossesses je n'étais plus qu'un cachalot échoué sur mon lit. A quinze jours du terme, tout le monde est hyper décontracté de la tatane, hein, et ce baybay devrait être drôlement easy peasy, foi de grand-mère.

dimanche 8 septembre 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Même si tu me promets jures et craches par terre qu'on n'a repris l'école que depuis une semaine seulement, je te crois pas. Mon ressenti perso, c'est trois ou quatre a minima. A la rigueur. Et encore. Ajoute à ça que j'ai pédalé matin et soir le plus souvent sous la flotte. Et dans la bouillasse, vu que je suis désormais une maîtresse des champs. C'est bien la peine de partir de la maison toute gloire et beauté rouge à lèvres et talons hauts si c'est pour arriver comme une peau d'âne détrempée et crasseuse au portail de l'école, hein. Ajoute à ça aussi que j'ai découvert enfer et putréfaction, qu'une collègue que je pensais biiien plus âgée que moi a en réalité quatre ans de moins, ce qui m'a causé un choc anaphylactique (presque) et fait de moi une des plusses vieilles maîtresses de l'école, -si tu répètes je nierai. Ajoute à ça enfin l'incompréhension, l'indignation, la colère noire même suite à la nomination de ce vieux croûton réac que Macron a mis taaant de temps à choisir pour Matignon, nan mais tout ça pour ça, tout.ça.pour.ça, et le désespoir à l'idée des ministres dont il va s'entourer et de ce qui va suivre, à n'en point douter.

J'avais donc bien besoin de réconfort ce weekend, de thé brûlant avec mes chatounes sur le ventre, de bric à brac avec copine F., et de tranquillité sans l'Ours-mon-mari, parti grotravauter chez Brisefer-notre-fils une bonne partie de la semaine et du weekend, de pas grand'chose tout compte fait, mais pas grand'chose en ce moment, c'est beaucoup.

 
Chatounes qui se sont disputées tout à l'heure -il y a des moustaches qui ont volé-, 

puis réconciliées, 

mais il doit y avoir encore un peu de ressentiment de part et d'autre, 

parce que c'est l'hôtel du cul tourné ce soir.

mercredi 4 septembre 2024

Brèves de rentrée.

Ordonques, nouvelle plus grande école, nouveau niveau de classe, nouvelle organisation de tout, nouveaux collègues, nouvelle inspectrice, nouvelle vie.

Ce qui est chouette, je vais te dire, à l'école de presqu'à côté, enfin de pas bien loin, en tout cas, c'est d'y retrouver d'anciens élèves du temps jadis qui accompagnent leurs cadets, et qui viennent me taper la discute au portail, et puis aussi qu'une toute petite cocotte me tire par le pull à la récré le premier jour pour me dire que Tu sais maîcresse, je te connais! (ah? je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam, pourtant) ouiii je te connais parce que je connais A.( petit coco de l'ancienne école), et A. il te connaît et il connait ta grande fille aussi (qui l'a babysitté jadis, ndlr), et son papa [qui a fait passer l'oral de français à Puceminus, ndlr] c'est le parrain de mon frère! Le monde, quand même, quelle aventure.

Et puis cette nouvelle affectation est une fois encore l'occase de constater qu'il y a dans toutes les écoles d'ici ou là, le vendredi de la pré rentrée, aux alentours de 18 heures, la famille qui appelle, alors que toute l'équipe est sur les rotules et sur le départ, les listes de classe finalisées et c'est pas dommage, les cahiers rangés dans les petits casiers et les étiquettes fin prêtes, pour demander tranquilémile à venir inscrire son miochon en petite section à l'école, et si c'est possible, hein, tant qu'on y est, à la visiter vite fait.

lundi 26 août 2024

Retour aux affaires.

Ça ferait bien à peu près deux mois que je vous aurais laissés sans nouvelle et que personne ne s'en serait plaint que ça ne m'étonnerait pas, allez. Mais bon, les JO sont finis et Delon aussi, et on aura peut-être bientôt enfin un gouvernement, et puis le ventre de Minimignonne est plus plein de promesses que jamais, alors je pardonne magnanimement.

Alors doncques, quelles niouses? 

L'Ours-mon-mari va mieux, il a repris la natation en bocal comme en pleine mer cet été, et sa clavicule étant semble-t-il ressoudée à en croire les hommes de science. Pour donner une idée aux fins connaisseurs de danse classique, il peut désormais se mettre en première position fingers in the nose. Bon, pour la cinquième, il faut encore être patient.

La Bretagne, puis la Vendée sauvâge, c'était bien. J'ai joué au mölkki, bricàbraqué et moulefrité à mort, été piquée par les moustiques plus que tout le monde autant que d'habe et par une tique (grande nouveauté), et j'ai espionné de temps à autre Puceminus, qui faisait une nouvelle saison de facing au rayon shampoings et couche culottes du superu où je faisais mes courses, ça me plaisait beaucoup, à elle beaucoup moins, tu te doutes.

Brisefer-mon-fils et Minimignonne, pour qui 2024 est l'annus mirabilis c'est rien de le dire, ont grostravauté tout l'été dans leur toute nouvelle maison, (et j'ai donné un tout petit coup de main, l'occase de découvrir qu'on peut avoir des courbatures au pouce (je jure) après avoir peint un plafond)(timing parfait juste avant la rentrée, sous vos applaudissements).

Et puis Septembre, aah, septembre sera probablement le point culminant d'une année folle pour un certain nombre de personnes de la famille, avec en apothéose la venue au monde en guest star de la Touteminimignonne de notre coeur, dont j'ai hâte de connaître le prénom véritable après le drôle de surnom dont elle a été affublée par toute la famille depuis sa conception, pauvre petite. 

 

A venir.