Soyons bien clairs, de ce gouvernement je n'attends rien depuis l'annonce de sa composition. A la minute où j'ai entendu Barnier, puis Retailleau, j'ai vu la suite avec clairvoyance, telle Madame Irma.
Mais permettez-moi tout de même de m'indigner et je pèse mes mots, qu'on puisse décider de supprimer sans vergogne à la rentrée prochaine 4000 postes d'enseignants, dont 3155 rien que pour le premier degré. Pour mémoire, en 2022, on en a déjà supprimé 2000, l'an dernier 1500. Rien que ça.
Alors que, dites-moi si je me trompe, Barnier à peine arrivé au gouvernement avait fait voeu de "prioriser" et "sanctuariser" l'Education Nationale. Alors qu'il y a déjà un manque cruel de profs dans les établissements scolaires, qu'il n'y a plus de remplaçants, plus de réseau d'aide pour les élèves en difficulté et que nous avons en France les classes les plus chargées de l'OCDE .
Alors que par ailleurs on maintient le SNU, qui ne sert strictement à rien et coûte chaque année la bagatelle de 3 milliards au bas mot (tu lis bien) d'euros, et le financement des uniformes qui ne servent strictement à rien non plus, sauf à faire plaisir aux réacs, et qui seront abandonnés dans deux ans, tout au plus, on peut en être sûr.