Au propre comme au figuré, parce qu'entre la Madame de chez Leneuf et moi c'est désormais la haine au fusil, elle peut venir me faire la danse du ventre que je lui pardonne même pas;
et parce que c'est aussi le grand stress annuel à l'approche de vous savez tout de suite quoi rien qu'en allumant votre télé quand vous tombez sur la pub MA*E ou POUX*IT.
Avec la rentrée en 6ème de Brisefer, vous y croyez, vous? moi j'y crois toujours pas, et Van Gogh n'en croirait pas son oreille non plus.
Avec aussi une folle promesse faite à copine Zaza de l'accompagner une fois par semaine à la pistouche. Je sens que je vais payer ça cuir et poil, je ne dis que ça.
Avec pour aromatiser l'ensemble un quittage de la plusse chouette école du monde avec des collègues qu'elles et moi on était comme des coeurs dans la même culotte, pour un arrivage dans une usine école de (beaucoup de) classes avec des collègues que certaines d'entre elles, quand je leur ai serré la main en les rencontrant pour la première fois fin juin, j'ai cru voir dans leurs yeux comme une serpillière sous prozac, je vous jure. (Pis ce jour funeste, j'ai aussi appris que plusieurs d'entre elles faisaient les récrés à des heures différentes pour ne pas avoir à se croiser, et ça, c'est l'ambiance que j'aime, vous vous doutez bien. Pis aussi que dans cette école ils aimaient bien les réunions à répétition et à rallonge pour se regarder dans le blanc des zoeils -en chien de faïence et entre serpillères sous prozac, donc.)
Mais comme j'ai décidé d'être toute positive attitude, j'ai décidé de ne pas me plaindre.
Pas trop, en tous cas.
(Ceci dit, vous pouvez le faire en commentaire, hein.)
Allez, c'est pas tout ça, mais: A la rentrée de ceux qui en ont! (c'est sincère, quoique désespéré)*.
* De toutes façons, j'ai comme l'impression que Puceminus les trouve trop longues, ces grandes vacances, puisque pas plus tard qu'hier soir, elle m'a demandé si "Quand elles seront finies, les grandes vacances, est-ce que tu seras vieille???"