Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 28 janvier 2024

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir

Ces deux petites dernières semaines tranquilémiles de derrière les fagots, ça a été: un joli film au ciné, Bonnard, les quatre premiers rendez-vous pour remettre les livrets de progrès à mes vingt deux parents d'élèves (no comment), une crevaison de roue arrière pile poil le matin où il ne fallait pas que je fusse (admirez) en retard à l'école (et pas de wifi dans le bureau en arrivant, pile poil le jour où il fallait qu'il y en eût, pour un peu je me serais crue dans un film), un repas partagé avec des amis chers, et de la galette sèche en dessert (je jure). Bref, pas de quoi défriser les moustaches d'un chat sauvage, j'en conviens bien volontiers, et mes amitiés chez toi.

mardi 16 janvier 2024

L'année bonne et tout le tintouin.

Il est (grand) temps, mes amis de vous souhaiter l'année bonne, autant que faire se peut, hein, l'ambiance du monde environnant n'étant pas à la franche rigolade d'une façon générale.

Pour ma part, je décide de rester zen partout et tout le temps, sur les recommandations de mon docteur des yeux ("faites du yoga (il ne m'a pas bien regardée, ndlr) et évitez le stress" ce que j'ai immédiatement rapporté à l'Ours-mon-mari en ces termes: le docteur a dit que tu devais être toujours très gentil avec moi et m'offrir régulièrement des pâtes de fruits), et par conséquent, ne commenterai ni la nomination de Madame Oudéa-Truc* ni celle grands dieux oui que je m'en abstiendrai de Madame Dati-tant d'ambition et de méchanceté chez une seule même personne ça me sidère, (deux que j'appelle mesdâmes mais dont vous imaginez bien ce que j'en pense (je n'ai rien dit)(brisons là).)

A part ça, ce mois de janvier, c'est en vrac pas mal de boulot, des allers-retours à l'école en vélo où je rooooule galette, emmitouflée sous quarante couches d'oignon, la première c'est le Damart de ma mère -je jure, bonnet sous mon casque et gants en peau de bique dans le grand froid d'hiver, un peu de neige passée et à venir encore paraît-il, des traces de coussinets dans la neige, des feux de cheminée et du thé brûlant, un anniversaire à fêter bientôt, Brisefer et Minimignonne sur le départ pour une semaine de ski, toujours en vacances, ces deux-là. Et puis le mois de janvier, pardi, c'est la galette, donc, et c'est le mois où je suis la plusse malheureuse du monde, vu que la frangipane m'écoeure au bout de deux bouchées et que fourrée à tout le reste, j'aime pas -aux pommes, à la pistache, -même au chocolat bofbof-, et que j'ai beau faire inlassablement le tour chaque année de toutes les boulanges de Chartrescityville, il n'y a plus per-sonne qui sache ce que c'est que de la galette sèche, ma bonne dame, tout se perd, c'est pitié.

Allez, bonne année et bonne galette, mes amis!


[J'ai du retard en recommandation de bouquins, mais Triste tigre de Neige Sinno et Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, c'est bien, les deux, (Bellzouzou, cette critique littéraire ultra pointue), c'est parce que j'étais occupée à voir des films superbes: Juste une nuit, film iranien d'Ali Asgari, (ce que j'ai vu de plus beau depuis bien longtemps, captivant, poignant et le plan final tout en rage et courage de l'héroïne), le bleu du caftan, de Maryam Touzani, (poétique, sensuel et tout en pudeur à la fois) et puis aussi Chien de la casse, un film français, une très bonne surprise, et enfin The quiet girl, de Colm Bairéad, d'après le livre Les trois lumières de Claire Keegan que je me suis souvenue avoir lu sans me rappeler si j'avais aimé ou si je m'étais barbée, bref, toujours est-il que le film est magnifique, lent et tout en poésie, et poignant - si tu finis pas en larmes c'est que tu n'as pas de coeur, il faut que tu le saches.]

 *ce n'est pas (seulement) par mépris que je ne m'oblige pas à mémoriser son nom en entier, c'est que je pense qu'elle sautera bientôt, la pauvre chère.