Mon dimanche ne fut pas un long fleuve tranquille.
Parce qu'un dimanche à une compétition de ping-pong avec M.brisefer, c'est ça:
- faire le taxi pour toute une bande de pongistes en culotte-courte qui se prennent tous pour Mickaël Maze ou Wang Liqin (j'ai l'air de les connaître, mais je les connais pas plus que toi, en réalité) et ne parlent que des picots de leurs raquettes pendant tout le voyage (à l'autre bout du département quand même). A l'aller et au retour, forcément.
- trouver le patelin, le gymnase, la salle, la table. Dans les délais, va sans dire.
- endurer l'attitude de certains parents et entraîneurs supporters fanatiques qui programment les nains pour GAGNER vite, bien, sans bavure.
-gérer les suceptibilités ( pourquoi il joue encore, lui, et pis moi j'suis été éliminé tout de suite?), les regards dé-ses-pé-rés des joueurs menés au score, les coups de sang contre les arbitres, les larmes des perdants malgré eux (souvent à cause de leur raquette, j'ai remarqué).
- aller chercher un joueur parti faire pipi on ne sait où et qui doit jouer tout de suite vite! tout le monde t'attend!!!!c'est à toi mais quessq'tu fabriques?????
-rester debout contre un mur pendant 5 heures de rang parce qu'il n'y a qu'un seul banc et qu'il est réservé aux "coaches" (ah ah ah, bien grand mot ma foi, mais mon fils y tient).
-accepter placidement et avec le sourire que des parties durent des plombes et des plombes et plus encore quand deux joueurs ont le même niveau et que quand l'un gagne, l'autre gagne aussitôt après et ainsi de suite jusqu'à la st glinglin parce que de toute façon il faut deux points d'écart ET ON PEUT RIEN FAIRE CONTRE CA DE TOUTE FACON C'EST LA REGLE DU JEU, hein.
-supporter le brouhaha continu, le mouvement perpétuel, le crissement des baskets sur le lino, les cris, et surtout, SURTOUT : ce petit bruit insupportable, et ping -et-pong- et ping -et pong -et ping -et pong à l'infini.....
- savoir qu'on en a pour 3 jours au moins à l'avoir dans la tête.
C'était aujourd'hui.
Ce n'était, hélas mille fois hélas, ni la première ni la dernière fois.
Je suis lasse, vidée, fourbue, vannée, lessivée, exténuée, claquée, hors service, naze.
Je vais de ce pas me coucher contre mon ours et dormir à tout jamais.
Adieu, donc.
je leur fais changer de sport chaque année, comme ça ils n'ont jamais le temps d'arriver au niveau compet, et mes week-ends sont tranquilles, je peux regarder le tournoi des six nations dans mon canapé.
RépondreSupprimerveinard, va!
RépondreSupprimerolala, tu nous projette direct dans quelques années, heu, super sympathiques ma foi! et dire que je trouve que deux p'tits de deux et trois ans et demi c'est du sport, c'est sans compter sur les années à suivre avec "activités"... allez, on file au square nous;-)
RépondreSupprimerben je crois que c'est le moment de te mettre au tricot ou à la broderie ou toute autre activité qui fait passer les heures sans avoir besoin de calme (pas la lecture, donc sniff)
RépondreSupprimerbon courage !!!