Le prof de techno de Puceminus est (enfin) parti à la retraite fin janvier après des semaines et des semaines de rumeurs (d'espoir) de départ et je lui avais dit, en toute bonne foi, avant les vacances, qu'il y avait peu de chance qu'il soit remplacé d'ici la fin de l'année parce que la techno on s'en fout un peu (enfin: l'Administration, je veux dire, hein) et que même si jamais l'Administration ne s'en foutait pas, le temps qu'elle passe son annonce sur le bon coin pour recruter, hein, va ma chérie tu peux dormir sur tes deux cliquettes et te réjouir de commencer à neuf heures tous les jeudis matins désormais,
la tête de ma Puceminus, donc, quand elle apprend que le remplaçant du prof de techno est dans la place dès la semaine de la rentrée et qu'il commence déjà à donner des devoirs, tiens.
Vu The Revenant, comme tout le monde ce week end. Moi je me fiche des quelques incohérences, paraît-il, du film, je suis à fond, j'ai froid, j'ai faim, j'ai mal, je tremble d'effroi, je mange du bison cru tout juste découpé sur la bête et j'aime ça, je me perds dans la magnifitude des paysages et dans la bravitude de Léodicap, je te saurais bien te donner un peu de réconfort, moi, mon pauvre bichon, allez.
Ce qui m'a juste un peu gâché le plaisir (ça, et aussi que pendant la scène où Léo se fait attaquer par l'ourse et que tout le monde fait aaaahh avec les cils qui se dressent d'effroi sur les yeux, il y en ait un dans la salle qui riait (qui r i a i t) tellement il trouvait ça "pas crédible", -à croire qu'il sait exactement à quoi ça ressemble de se faire attaquer par un grizzli qui défend ses petits-, je te le donne entre mille, c'était l'Ours mon mari qui ne perd jamais une occase de se faire remarquer), pour tout te dire, c'est de ne pas avoir aperçu le début de l'ombre d'une moitié de la raie des fesses de Léo, même pas quand il se couche tout nu dans les entrailles de son cheval mort. Au prix où tu es payé j'imagine, Léo, tu pourrais bien nous montrer un tout petit quelque chose, hein, Mads ne fait pas tant de manières, lui.
Ce qui m'a juste un peu gâché le plaisir (ça, et aussi que pendant la scène où Léo se fait attaquer par l'ourse et que tout le monde fait aaaahh avec les cils qui se dressent d'effroi sur les yeux, il y en ait un dans la salle qui riait (qui r i a i t) tellement il trouvait ça "pas crédible", -à croire qu'il sait exactement à quoi ça ressemble de se faire attaquer par un grizzli qui défend ses petits-, je te le donne entre mille, c'était l'Ours mon mari qui ne perd jamais une occase de se faire remarquer), pour tout te dire, c'est de ne pas avoir aperçu le début de l'ombre d'une moitié de la raie des fesses de Léo, même pas quand il se couche tout nu dans les entrailles de son cheval mort. Au prix où tu es payé j'imagine, Léo, tu pourrais bien nous montrer un tout petit quelque chose, hein, Mads ne fait pas tant de manières, lui.
L'ours mon mari (encore lui) peut râler que je lui ai fait perdre son temps en l'emmenant voir une belle connerie au ciné qu'il aurait pu utiliser à lire des ouvrages dont je ne comprends même pas le titre et que la bibliothécaire doit aller lui chercher en réserve parce que pardon, mais on les met en réserve parce que ce sont des livres qui ne sortent pas souvent,
n'empêche il sait aussi regarder Les Lapins crétins à la télé en se marrant comme une baleine quand il tombe dessus, ce matin, tiens, par exemple.