C'est pas que ça m'amuse de faire des rediff' à tire-larigot, non non non, ni même que ça m'arrange, croyez surtout pas ça hein, mais c'est Luna qui l'a demandé, sissi.
Môssieu Casse-tout et Mister Brisefer.
Mon fils est un casseur.
Un vrai, un dur de dur.
A peine âgé de quelques mois, solidement arqué sur ses petites jambes potelettes, il avait déjà la manie de vouloir voir à l'intérieur des choses. Pour ça, il faut défaire, séparer, disséquer, extraire. Comprendre.
Notre enfant était encore tout jeunot que déjà sommeillait en lui la bête Brisefer.
La bête a cette manie très fâcheuse de tout vouloir démonter. Elle vous casse la baraque, elle vous démolit la façade, elle ruine vos efforts en un rien de temps.
Elle sait user de mille statagèmes pour cela. Tous plus redoutables les uns que les autres.
Genre, enfoncer un bâton dans l'autoradio de son père pour tenter de l'extraire (appareil condamné à tout jamais et bâton toujours coincé dedans d'ailleurs ça fait chic comme tout).
Genre, tirer sur un drôle de fil qui dépasse de la tondeuse à gazon jusqu'à l'arracher et s'en servir après comme lasso (c'est pas perdu pour tout le monde, hein).
Genre, alors que notre très affable tête de mort de chauffagiste a enfin daigné intervenir après plusieurs semaines sans chauffage, M. Brisefer, l'après-midi même, voyant cette drôle de chose-là dépasser du mur, se demande ce qu'il peut bien y avoir derrière. Ni une ni deux, il l'arrache: autant résoudre ce problème vite fait, en avoir le coeur net, hein. Il peut donc nous dire bien vite que c'était le système d'évacuation de la chaudière qui fait d'ailleurs un drôle de bruit maintenant venez voir vite papamaman.
Heureusement, M. Brisefer, en prenant de la bouteille à défaut de poil au menton, commence à devenir raisonnable.
Il sait maintenant chercher des réponses dans les livres.
Il n'a pas définitivement renoncé aux travaux pratiques, mais il apprend à réfléchir avant d'agir et se permet même de donner des leçons à ses petites soeurs à l'occasion.
Mais quand même, de temps en temps, ses vieux démons le reprennent.
La bête revient.
On aurait voulu le faire exprès.
A moi, sa propre mère, ça me paraît trop gros pour être vrai. Pourtant, c'est la pure vérité, l'image est réalisée sans trucage, et sans mise en scène.
Puisque je vous le jure.
Synopsis: M Brisefer devant aller jouer au ping-pong toute la journée de dimanche, il n'a pas d'autre choix que de faire ses devoirs samedi.
Deux verbes à conjuguer au futur.
M Brisefer, très concentré sur son travail, demande très fort si on a pensé à son pique-nique pour demain avec "beaucoup de chips, pas comme la dernière fois j'espère".
Il chantonne sur l'air de "on est les champions".
Il réfléchit tout haut en écrivant, genre quelle raquette je prends demain, celle qui a les deux côtés rouges ou celle qui a un côté noir et un côté rouge.
Puis M. Brisefer m'apporte son cahier ("oui, oui, j'me suis relu, c'est tout bon j'te dis.")
Verbes DANSER et GUERIR, donc:
Môssieu Casse-tout et Mister Brisefer.
Mon fils est un casseur.
Un vrai, un dur de dur.
A peine âgé de quelques mois, solidement arqué sur ses petites jambes potelettes, il avait déjà la manie de vouloir voir à l'intérieur des choses. Pour ça, il faut défaire, séparer, disséquer, extraire. Comprendre.
Notre enfant était encore tout jeunot que déjà sommeillait en lui la bête Brisefer.
La bête a cette manie très fâcheuse de tout vouloir démonter. Elle vous casse la baraque, elle vous démolit la façade, elle ruine vos efforts en un rien de temps.
Elle sait user de mille statagèmes pour cela. Tous plus redoutables les uns que les autres.
Genre, enfoncer un bâton dans l'autoradio de son père pour tenter de l'extraire (appareil condamné à tout jamais et bâton toujours coincé dedans d'ailleurs ça fait chic comme tout).
Genre, tirer sur un drôle de fil qui dépasse de la tondeuse à gazon jusqu'à l'arracher et s'en servir après comme lasso (c'est pas perdu pour tout le monde, hein).
Genre, alors que notre très affable tête de mort de chauffagiste a enfin daigné intervenir après plusieurs semaines sans chauffage, M. Brisefer, l'après-midi même, voyant cette drôle de chose-là dépasser du mur, se demande ce qu'il peut bien y avoir derrière. Ni une ni deux, il l'arrache: autant résoudre ce problème vite fait, en avoir le coeur net, hein. Il peut donc nous dire bien vite que c'était le système d'évacuation de la chaudière qui fait d'ailleurs un drôle de bruit maintenant venez voir vite papamaman.
Heureusement, M. Brisefer, en prenant de la bouteille à défaut de poil au menton, commence à devenir raisonnable.
Il sait maintenant chercher des réponses dans les livres.
Il n'a pas définitivement renoncé aux travaux pratiques, mais il apprend à réfléchir avant d'agir et se permet même de donner des leçons à ses petites soeurs à l'occasion.
Mais quand même, de temps en temps, ses vieux démons le reprennent.
La bête revient.
On aurait voulu le faire exprès.
A moi, sa propre mère, ça me paraît trop gros pour être vrai. Pourtant, c'est la pure vérité, l'image est réalisée sans trucage, et sans mise en scène.
Puisque je vous le jure.
Synopsis: M Brisefer devant aller jouer au ping-pong toute la journée de dimanche, il n'a pas d'autre choix que de faire ses devoirs samedi.
Deux verbes à conjuguer au futur.
M Brisefer, très concentré sur son travail, demande très fort si on a pensé à son pique-nique pour demain avec "beaucoup de chips, pas comme la dernière fois j'espère".
Il chantonne sur l'air de "on est les champions".
Il réfléchit tout haut en écrivant, genre quelle raquette je prends demain, celle qui a les deux côtés rouges ou celle qui a un côté noir et un côté rouge.
Puis M. Brisefer m'apporte son cahier ("oui, oui, j'me suis relu, c'est tout bon j'te dis.")
Verbes DANSER et GUERIR, donc:
Typically made in Brisefer.
Incroyable!! C'est impressionnant et terriblement drôle. :-D
RépondreSupprimerAh merci :-)
RépondreSupprimerc'est pas que c'est mal rangé chez toi, mais j'aurais eu du mal à la retrouver toute seule je crois... c'est dingue je croyais dur comme (Brise)fer que c'était une punition sa conjugaison ! comme quoi ça devait être prémonitoire.
bon week-end ! (ping-pong ?)
mouarf, ça en fait faire des choses, hein, l'inconscient !!!
RépondreSupprimerce qu'il doit en vivre des choses dans son hémisphère gauche !!! huhu
RépondreSupprimerC'est tellement énorme que tu m'aurais dit ça sans photo j'aurais eu peine à te croire...(quoique...j'suis une naive...) reste que j'adore !!
RépondreSupprimerExcellent !!! je m'en souviens de cette note et elle me fait toujours autant rigoler !!
RépondreSupprimerMême en redif', toujours aussi drôle...
RépondreSupprimerfan de mr Brisefer!!!
RépondreSupprimeret quelle source intarissable d'inspiration pour sa mère! un trésor cet enfant!!
RépondreSupprimer:)
Je n'y peux rien: au rappel de toutes les petites bêtises de Brisefer, je fonds de tendresse.
RépondreSupprimerJ'adore !!!
RépondreSupprimerIMPRESSIONNANT !!! :-o
RépondreSupprimerDepuis que j'ai lu ça je peux pas m'empêcher de la raconter à tout le monde ! Brisefer superstar !
WhAAAAou! c'est le début de la starification, en effet!
RépondreSupprimer;-D
ouais, c'est l'inconscient qui s'exprime, ils ont du prendre une branlée, au ping pong!!
RépondreSupprimerJ'en pleure de rire! Et j'ai beaucoup de mal à me calmer, dès que je commence à relire sa conjugaison (ou juste à y penser en fait), ça recommence.
RépondreSupprimerben quoi, elles sont justes ces conjugaisons !
RépondreSupprimer(je suis juste explosée de rire devant un tel acte manqué. je retourne lire les avantures de brisefer, pour me préparer aux futurs exploits de mon minicrobe)
avEntures même que !
RépondreSupprimer14 ans Puceminus ! ! ! (je viens de vérifier avec sur ton blog ) . Bon tes très grands vont peut être venir passer en coup de vent à la maison et en raconter de bien bonnes pendant les vacances non ? mAIS en attendant bonnes vacances . Ici aussi ça commence !
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