Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 1 juin 2025

En passant par la Lorraine-neuh

Figurez-vous que l'Ours-mon-mari et moi sommes partis en croque-love du côté de Nancy et Metz en ce grand et chaud week-end prolongé (et pourquoi donc là-bas tu te demandes, mais parce que c'est notre droit fondamental, je te réponds), histoire de prendre l'air lorrain qui sent bon la mirabelle et le vieux pavé, et je te le dis tout net : ça m’a fait un bien fou au moral mais un mal terrible aux jambes, vu que comme toujours avec l'Ours, on a marché comme des possédés. La sciatique sournoise que je traîne depuis des mois et les pavés nancéiens de la place Stanislas (qui, entre nous, mérite chaque lettre dorée de son nom), se sont bien chargés de me rappeler l’existence de muscles dans mes mollets que je croyais morts depuis (au moins) les dernières manifs contre la réforme des retraites, (c'est dire s'ils étaient rangés des banderoles).

Et puis à Metz, on a vu dans la cathédrale les vitraux de Chagall flamboyants comme des rêves sous acides (mais pieux), et puis de l'ombre, des arbres et de la verdure partout en ville (ça nous a changé de Chartres, tu penses), et une dame qui promenait un lapin en laisse. J’ai trouvé ça poétique et inquiétant. Mais bon, j'étais peut-être un peu déshydratée à ce moment-là, quelle chaleur on a eue, doujézusse.

Bilan du séjour : les Lorrains sont bienaimables ma foi, j’ai  marché plus de soixante kilomètres en quatre jours (je jure), j'ai goûté une quiche lorraine (pardi) qui pesait son poids de tradition, de crème et de bonheur immédiat (au moins le poids d'un petit enfant, je dirais). Le cœur léger et les artères un peu moins donc, j’ai hésité très fort à ne pas rentrer du tout. J'avais repéré un banc au bord de la Moselle avec vue sur la vie douce.

Mais bon, les bêtes féroces étaient restées seules à la maison avec Puceminus, catsitter approximative, j'entends par là qu'elles n'étaient pas nourries avant son lever, midi au bas mot les jours de chance,  les pauvres chères, ça avait déjà bien duré assez cette petite plaisanterie, elles me faisaient dire.

Demain, c'est donc reprise du chemin de l'école, en fanfare (euh) pour les dernières semaines, je te fais pas un dessin. J’ai donc repris le collier, rangé ma maison et la valise, nourri les bêtes féroces. Et j’ai mis à charger mon téléphone, ma sciatique, et un soupçon de mélancolie aussi, parce qu’on ne laisse pas impunément un banc avec vue sur la vie douce derrière soi.

5 commentaires:

  1. Une coupure, ça fait toujours du bien.
    Je me demande si nous n'avions pas essayé de promener nos lapins en laisse, à une époque; en tout cas, ma soeur avait acheté un harnais dans ce but.

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  2. Tu nous "vends" si bien la Lorraine!
    Tu tiens le bon bout! Accroche toi!

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  3. J'ai du y passer il y a des années.. Aucun souvenir... Il faudra donc que j'y retourne faire un tour..

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  4. Nancy nous l'avons visitée en amoureux, notamment le musée sur l'art nouveau = tout pareil, avec en plus le plaisir de nous balader dans le jardin botanique qui vaut le détour. Je note pour Metz ! Allez, courage, dans quelques semaines on vous attend à la maison pour vous faire goûter la "Prunelle de troyes". Zoub

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  5. Avec Metz en beau dondaine ho ho ho !

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