Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

vendredi 26 octobre 2018

Jean- Louiiiis! (2)

Hier soir, j'avais une place au balcon, et j'arborais un magnifique décolleté pour l'occasion, c'est vous dire si Jean-Louis a vu du monde au balcon.
Pour le reste, j'ai été très sage, vu que je n'avais toujours pas retrouvé mes aigus, hélas trois fois hélas (je crois que je ne les retrouverai jamais, à vrai dire, il va falloir que je réorganise toute ma vie), ce qui ne m'a pas empêché de m'en mettre plein la vue, les oreilles et je vous parle pas du reste, de vibrer, de pleurer, de crier dans les graves et de lui envoyer de l'amour avec les yeux, (trèès efficace, vu que Jean-Louis n'a pas arrêté de lever les yeux vers mon balcon) (mais c'était peut-être le décolleté, aussi) (ma pov Zouzou, me dit l'Ours qui lit par-dessus mon épaule, tu as bien vu comme il plisse et cligne des yeux sans arrêt, il n'y voit pas à un mètre, alors ton décolleté, hein.)

jeudi 18 octobre 2018

Jean-Louiiiis!

Après l'angine, puis le rhume, puis le rhume de cerveau, puis la sinusite puis la toux, puis l'extinction de voix que j'ai traînés pendant trois semaines et j'exagère rien, je n'ai pas encore recouvré toutes mes facultés vocales, et je ne peux plus crier dans les aigus.
Or, crier dans les aigus, ça m'est très utile pour deux choses fondamentales: appeler mon chat le soir pour qu'il rentre à la maison, et crier Jean-Louiiiiis. (Pour le sexe, -je sais qu'il y en a qui se demandent-, je peux jouir dans les graves, en cas de nécessité.)
Mais trève de plaisanterie, si c'est pas du malheur ça, qu'est-ce que c'est, justement, comme de par hasard, jeudi soir prochain, crois-moi pas si tu veux, je vais voir Jean-Louis au théâtre de Chartrescitymaville.

tu m'crois pas, t'as tort, tu vois.

Comment je vais faire pour crier Jean-Louis si j'ai pas mes aigus, hein, je me lamente depuis plusieurs jours. Je vais te dire, m'a répondu l'Ours: au théâtre de Chartres, Mâdâme Zouzou, on a des places assises et l'ambiance feutrée, on est entre gens civilisés, il n'est pas question que je t'entende crier, ni me crier dans les oreilles par la même occasion, dans les aigus comme dans les graves, et tiens-toi-le pour dit.

mardi 16 octobre 2018

Les petits cadeaux.

Ce que j'adooore, hum, dans ma vie de maîcresse, c'est les petits cadeaux de mes élèves que je trouve régulièrement sur mon bureau.

(Je trouve que c'est du même ordre que ce que ma Bête Féroce me laisse en offrande sur mon paillasson.)

dimanche 14 octobre 2018

Letoutenvraquetmicmac...


....après un chouette weekend que j'ai passé à l'expo Picasso période rose et bleue au Musée d'Orsay, et à  Klimt en lumières (il y a des gens pisse-froid qui m'ont dit que c'était nul, et qu'il valait mieux aller voir les tableaux de Klimt plutôt que leur mise en lumière et guesswhat, ces mêmes gens pisse-froid sont allés voir Chartres en lumières (je vous jure) (amis Chartrains, vous pouvez rigoler un petit coup), à lire La vérité sort de la bouche du cheval de Meryem Alaoui, drôle comme tout, que je recommande et à cinémater avec mon cher Romain Duris dans Nos batailles, (pas mal)(sans plus)(j'ai un peu l'impression de vieillir et de ressembler de plus en plus à l'aïeule Zouzou, parce que pendant le film je me disais que Romain, il faudrait peut-être qu'il songe à se faire un peu couper la tignasse). 
Bref, un weekend chouette, je disais, ça serait parfait si demain il ne fallait pas retourner à l'(nan rien).

jeudi 4 octobre 2018

Tout arrive. (Non mais sans blague)

J'ai passé des années à demander à Brisefer-mon fils de ranger ses affaires sales qu'il laissait traîner par terre partout tout le temps et quoi qu'il arrive, un jour j'ai découvert qu'il était en réalité (mais ailleurs que chez moi) un professionnel du rangement, (et ça m'avait déjà pas mal secouée, à l'époque),
mais hier, au téléphone, (il a fallu que je m'assoie), il m'a annoncé qu'il avait investi dans un panier à linge. 


(presque) aucun rapport
 (c'est juste que ça manque furieusement de Mads par ici depuis quelque temps)
(vous trouvez pas?)

lundi 1 octobre 2018

Tout petit vrac, micmac et foutrac vitfé du lundi soir.

J'ai commencé aujourd'hui un nouvel atelier avec mes petits élèves: l'atelier "mouchage" (vrai de vrai): on se met sur le tapis, on prend chacun deux ou trois mouchoirs en papier, et on souffle comme un éléphant, celui qui fait le plus de bruit a gagné (ou-ais, c'est très compèt-compèt', dans ma classe) (mais après, ils sont suuuper bien armés pour les grandes prépas parisiennes, moâ, mes élèves).
J'ai l'air de rigoler, comme ça, mais je vous jure que j'ai réellement appris à la plupart qu'il fallait se moucher, tiens donc, quand on a de la morve ocre, jaune ou verte (vise un peu ce camaïeu) qui vous coule du nez, et vu l'état des gosses après nez débouché (j'en ai entendu soupirer d'aise)( je le jure), je ferai ça tous les jours, je vais même l'inscrire à l'emploi du temps.
Pourquoi je vous raconte ça déjà? Ah oui, pour dire que je suis enrhumée. Et que je ne suis pas sûre que les parents d'élève fassent toujours parfaitement le job. Mais c'est peut-être pas très politiquement correct de le dire. (C'est pour ça que je le dis pas fort).

Ce weekend, nous avons reçu chez nous pour un café un couple et sa petite fille avec lesquels nous échangerons prochainement notre maison. Comme depuis quelque temps la Bête Féroce nous fait de l'anorexie et de la dépression sévère chaque fois qu'on la met en pension chez les Aïeux Zouzou, on avait décidé de vanter ses mérites et son poil soyeux à nos échangeurs, afin qu'ils nous la gardent pendant l'échange. C'est une chatte vraiment très facile à vivre, affectueuse, indépendante, il n'y a pas plus mignon qu'elle, jamais un miaulement plus haut que l'autre, et blablabla. Croyez-moi pas si vous voulez, mais elle a attendu le moment précis où elle était le centre de l'attention et faisait l'admiration de tous, pour mordre la main de la petite qui la caressait.
Et toc, qui c'est qui va aller se laisser mourir de faim chez les Aïeux, du coup, hein?

[Vu Mademoiselle de Joncquières (c'est juste moi, ou c'est vraiment très con de raconter toute l'histoire sur l'affiche, humm?), une langue très littéraire, parfois un peu (trop) théâtre filmé peut-être et Edouard Baer a une espèce de chuintement que semble-t-il je suis la seule à entendre, qui m'a gênée pendant tout le film, mais j'ai aimé.]