Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

dimanche 12 novembre 2017

Vrac, micmac et foutrac du dimanche soir.

Mes petits élèves, ils aiment bien le couinement qu'émet mon téléphone quand il reçoit un sms, ils sursautent puis chuchotent que C'est la petite souris!
L'autre jour, j'attendais un message important, je me suis précipitée dès que j'ai pu pour regarder,  fébrile.
C'était Yves Rocher qui me proposait de "dompter mes sourcils".

J'ai beaucoup aimé le dernier Jean-Louis Fournier, Mon autopsie. Mais j'aime toujours Jean-Louis Fournier, depuis Où on va, papa, même ses livres dont on disait qu'ils étaient ratés (La servante du seigneur, jamais compris pourquoi on disait ça, je l'ai trouvé aussi bon que les autres.)
Celui-ci a le même format, le même ton tragico-loufoque que les autres, Fournier y raconte son autopsie par le menu après qu'il a donné son corps à la science, chaque partie de son corps étant prétexte à se souvenir d'une personne ou d'une situation, avec nostalgie et sans complaisance aucune envers lui-même  (Nan mais quel sale type, quand même, ce Fournier on se dit en arrêtant sa lecture pour regarder la photo sur la couverture), quelques vacheries distribuées ici et là et beaucoup de tendresse, aussi.

(Quant à l'adaptation ciné d'Au revoir là-haut,  j'ai déjà dit ici combien j'avais aimé le livre, bah j'ai aimé le film aussi, tiens!)

C'était un chouette week end en famille, durant lequel j'ai, devinez quoi? cuisiné pour la première fois des calamars frits, bête comme chou et succulent de l'avis de tous, (héhé, j'ai fait croire que c'était compliqué à faire, tu penses), et bu un thé en tête à tête avec mon fils là où je vais d'ordinaire avec mes copines, eh ben tu parles d'un endroit pour les mémères, m'a-t-il dit aimablement.

La joyeuse troupe et moi on a joué pour la toute dernière fois samedi soir notre petite pièce, sous cette forme-là et avec ce casting en tout cas, dans une salle superbe (et perdue en pleine Beauce) et devant 104 spectateurs, on était bien contents et émus, et fiers aussi, je crois d'avoir mené ça jusque là, une aventure débutée à la va comme je te pousse, un beau projet d'écriture sans cesse renouvelée, des défections, des engueulades et des tensions, des scènes et des coups de théâtre, le bonheur de jouer dans des petites salles ici et là, et le bonheur de jouer tout court.

Et depuis hier, j'ai dans la tête Voilààààà, c'est finiiiii
la seule chanson de Jean-Louis que je n'aime pas
(comme par hasard, hein).

7 commentaires:

  1. Juste en passant : c'est toujours un plaisir de vous lire, Bellzouzou ! Bonne semaine !

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  2. Dompter tes sourcils??? Mazette!

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  3. Oui, moi aussi, j'ai parfois les sourcils sauvages.
    Mais peut-être que l'œil cro-magnon, ça plaît à Mads ? Non ? Lui qui descend (certainement) un peu des Vikings, c'est sûrement dans son sang!

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    1. aaah, pardon madame, mais mes sourcils sont déjà naturellement parfaitement bien domptés, et dieu merci, c'est toujours ça de pris ;-)

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  4. Et la bête féroce, comment va-t-elle ? Est-ce qu'elle dompte ses vibrisses ?

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    1. l'histoire ne dit pas si elle aussi, elle est harcelée par Yves Rocher #balancetonporc

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  5. "voilàààà, c'est finiiii on va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare..." je l'ai dans la tête maintenant, c'est malin!!

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