Bellzouzou, Pensées profondes, livre XIII verset 126:
"Un blog, ce n'est pas ce qui vous arrive. C'est ce que vous choisissez de dire de ce qui vous arrive, et comment vous le dites."

Bellzouzou, Pensées profondes, livre XXIV verset 777:
"Tout est vrai, seul le reste est (peut-être) faux."

mercredi 31 août 2016

Vis ma vie le jour de la pré rentrée


(Avec mon Madsgnifique flambloyant.
Toute ressemblance avec les années précédentes serait tout à fait fortuite.)


Quand on me présente les nouveaux collègues



quand avant de commencer quoi que ce soit,
on commence par casser un peu la croûte tous ensemble




Quand je vérifie en toute discrétion que je suis bien la plus bronzée (hé hé)




Quand on m'avait annoncé une classe à moins de 20 élèves début juillet
mais que fin août j'en ai *un peu* plus que ça, en définitive




quand on doit revoir les répartitions des élèves dans les classes
et qu'il y en a, parmi mes collègues malfaisants, qui veulent me refiler d'affreujojos
dont je ne veux pas
certainement pas (suis-je bien claire?)





quand on me demande si j'ai des projets particuliers, cette année
quand on insiste pour savoir
quand j'essaie de m'en tirer par une pirouette
pour rattraper un peu le coup




quand je ne peux plus ouvrir deux fenêtres sur trois dans ma classe
parce qu'elles ont été repeintes fermées
et que je décide comment je le dirai au peintre en chef
s'il s'avise de revenir faire un tour par ici
nan mais sans blague
(repeintes fermées)



quand il n'est pas sûr (du tout) que me lever à 7 heures me réussisse bien



quand j'aimerais bien que là maintenant tout de suite
ON ARRETE DE BAVASSER
 pour pouvoir aller ranger le bordel dans ma classe
-parce que c'est pas tout ça, mais j'ai un sacré paquet de chaussures à scratch flambant neuves 
pour inaugurer mon lino demain matin.






Et post- scrotum:  hey, remember:  




ILS L'ONT FAIT!!!

jeudi 25 août 2016

A corps et à Croatie (édité)

Bonjour mes zamis, vous m'avez manqué.
La Croatie, c'est (presque) aussi beau que la Suède. J'ai bien failli ne jamais en revenir, pour vous dire franchement.
On est partis de Dubrovnik, pour remonter la côte dalmate jusqu'à Trogir. On avait la bougeotte, on trouvait tout beau et on voulait voir si on pouvait trouver encore plus beau ailleurs, à chaque fois on trouvait, c'était d i n g u e. Et pour une fois la Mini et la Minus étaient d'accord avec nous pour dire que c'était beau, et c'était encore plus dingue, ça.
Bon, comme c'était à prévoir j'ai failli tomber raide morte de chaleur mille fois, et le Croate n'est pas (du tout du tout) aussi beau que le Danois, mais je m'y attendais et cela mis à part, c'était chouette.









Au nord de Dubrovnik, en longeant la côte, il faut traverser une petite bande de terre bosniaque de quelques kilomètres à peine, et affronter des douaniers bosniaques que franchement je leur confierais pas les clés de la caravane. On a dû faire une heure de queue avec la trouille qu'on nous inflige la même chose qu'à la voiture devant nous: toutes les petites culottes sorties des valises et l'habitacle tout retourné, jusqu'au volant démonté (gn?).
Ah ben on n'est pas rendus*, soupirait l'Ours [*patois vendéen, ndlr]. 
Tout ça pour que, quand ça a été notre tour (de dévoiler nos dessous) (de nous faire fouiller au corps)(et c'était pas des douaniers Danois, je rappelle), on nous laisse passer sans même un oeil sur nos papiers d'identité, juste en regardant vaguement nos têtes (qu'on a bonnes, faut croire).


Ensuite on est allé sur l'île de Hvar. 

Je voulais absolument voir Hvar, parce que c'est l'île des staars, celle-là même où Beyoncé a décidé d'appeler sa fille Blue Ivy, du nom de l'arbre sous lequel elles révisait ses chorés quand elle était enceinte. 

C'est que je me suis drôlement cultivée pendant mes vacances, personne ne pourra dire le contraire.




Je n'avais pas le glamour au plafond, c'est sûr, (mais pas grave, on n'était pas chez les Danois je vous l'ai déjà dit), mais chez les Bellzouzou, ça ne rigole pas avec le port des méduses, je vous ferais dire, la faute à une très fâcheuse expérience de l'Ours quand il était petit, en Croatie déjà: tout content de se baigner dans un endroit tranquille (tu m'étonnes), il avait marché sur des oursins puis, sortant de l'eau tout en braillant, et voulant éviter de s'enfoncer encore plus de piquants dans les pieds, avait décidé de marcher sur les genoux et sur les mains, (tu devines la suite).


va faire comprendre ça à l'Ours, bon sang.


On s'est assis pour manger des glaces devant ce magasin qui vendait uniquement des breloques de Noël,en rigolant bien quand même (nan mais Christmas dans only 149 days sous 40 ° au mois d'août sur l'île perdue de Korcula, il doit en faire un chiffre d'affaires celui-là, quoi) eh ben me croyez pas si vous voulez, mais le monde qu'on a vu rentrer dans ce magasin le temps d'avaler nos glaces, 
d i n g u e.

Tout s'essplique. Devine qui on a vu à Dubrovnik qui chassait les Pokemons avec son lutin?





Post-scrotum: n'empêche, c'était beau la Croatie, mais c'était pas l'endroit où il fallait être, visiblement.
(il fallait prendre le tram à Helsinski) (je le saurai pour la prochaine fois).


A part ça, on ne me le demande pas, mais côté lectures de cet été, j'ai beaucoup aimé Il reste la poussière, un petit livre de derrière les fagots qui m'a été recommandé par je ne sais plus qui (qu'il se dénonce) de Sandrine Collette que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam mais je vais me rattraper croyez-moi, une histoire de rivalité fraternelle dans une ferme de Patagonie, et une narration à plusieurs voix. Puceminus l'a adoré aussi, (elle était en panne de bouquin).
J'ai enfin trouvé le temps de lire le dernier Martin Winckler, Abraham et fils, j'ai bien aimé le début et moins la fin, ça ressemble à du Winckler, c'est pas mal sans plus, on nous annonce une suite à la fin, bof.
J'ai découvert Maria Ernestam et ses fameuses [les] Oreilles de Buster, que je recommande à mort, et j'ai aimé aussi Patte de velours, oeil de lynx, un petit thriller assez drôle, toujours d'elle. Elle est suédoise, entre autres qualités.
Lu aussi Et je danse aussi d'Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat, roman épistolaire qui ne casse pas trois poils de moustaches à une otarie cousue de fil blanc, mais plaisant.
En revanche, j'avais hâte de lire Il est avantageux d'avoir où aller (tu l'as dit) d'Emmanuel Carrère dont j'aime presque toujours tout; hélas, j'y ai trouvé à prendre et à laisser, j'ai aimé les chroniques judiciaires, très émouvantes, la plupart du reste m'a barbée, et j'ai sauté plein de pages, même pas honte.
Et comme à sauter plein de pages je me suis moi aussi trouvée en panne de bouquin, je me suis vue obligée d'emprunter à l'Ours, qui pour une fois n'avait pas trop de chianteries dans ses bagages (ça m'aurait fait mal là où je ne peux pas dire de n'avoir que Leibniz à me mettre sous la dent, voyez)(pardon, Gottfried Wilhelm). Je lui ai piqué ce qu'il avait de moins pire, Une page d'amour de Zola, donc (une histoire d'amour, pardi, et ça m'a plu), et Si le grain ne meurt, autobiographie de Gide (que je n'ai pas eu besoin de finir, on était rentrés avant) (ouf, hein).
Voilà mes petits cocos, si vous avez de bonnes lectures à faire partager, je suis preneuse.

Côté ciné, ça a été les vaches rachitiques. On a bien aimé Toni Erdmann, l'Ours et moi (surtout lui; moi, j'ai trouvé ça touchant, mais un peu loong).